Accueil
Acteurs
Actrices
Compositeurs
Films
Photographes
Réalisateurs
Scénaristes
Technique
Thèmes
Contact













Les criminels du cinéma

Introduction

Ici on parlera des films traitant des criminels ou de simple voleurs qui ont oeuvré contre l'autorité mais pour les gens malheureux si si... ceux qui ont existé et où le cinéma leur a fait un film. Cela s'appelle un biopic, parfois romancé, parfois cruels comme eux, tout simplement un thème. Ce n'est pas ma tasse de thé de parler d'hommes ou femmes qui ont tué mais c'est un site de cinéma et là c'est pour moi. Et les criminels sont souvent sur nos écrans par le biais de grand réalisateurs...

Les criminels au cinéma

Bonnie et Clyde

Bonnie Parker est née le 1er octobre 1910 à Rowena. Sa famille n'avait pas de grands moyens pour vivre. Lorsque son papa décède, sa famille se voit obligé de déménager à Dallas. Qui aurait pu soupçonner une petite femme qui paraissait sans défense braquerait des banques et irait même jusqu'à commettre des meurtres ? Toutes ses connaissances trouvaient qu'elle était vraiment très jolie. Un client du restaurant où elle était dans l'obligation de travailler après avoir empoisonné son premier mari, l'a décrit comme une "tombeuse d'hommes". C'est dans cet endroit que Bonnie rencontra son âme sœur, Clyde Chestnut Barrow.
La famille de Clyde Chestnut Barrow était aussi originaire du Texas, et déménagea dans le même village que Bonnie. M. Barrow était propriétaire d'une station service. Clyde sait alors ce qu'est la pauvreté. Les femmes tombent facilement sous son charme. Dès que Clyde croisa le regard de Bonnie, c'est le coup de foudre et commença le célèbre duo "Bonnie & Clyde".
La première rencontre entre eux à eu lieu en automne 1929. En ce moment, la plupart des entreprises font faillite et les gens perdent tout. C'est une période de crise. C'est dans cette situation que les deux tourtereaux commettront leurs premiers crimes. Leur spécialité sont les braquages de banques. Ils en profitent aussi pour dévaliser quelques magasins. Quand personne ne se met en travers de leur chemin, le crime se limite au vol. Mais quand ils se sentent menacés ou attaqués, ils n'hésiteront pas à tirer. Les deux jeunes amoureux se retrouvent donc avec quelques meurtres dans leurs dossiers. Il a souvent été prouvé que ce n'était pas eux qui ont tiré, mais leurs complices. Presque toutes les victimes sont des policiers, ce qui explique qu'ils prennent ce dossier très à cœur et ils décideront de leurs tendre un piège pour les capturer.
C'était un couple malin et rusé. Pendant deux ans, ils ont voyagé à bord de voitures volées, mais sont finalement tués à un barrage policier.

BONNIE ET CLYDE
(Bonnie and Clyde)

1967, USA, Biopic
Réalisé par Arthur Penn
Scénario de David Newman, Robert Benton & Robert Towne
Photographie de Burnett Guffey
Musique de Charles Strouse
Décors de Raymond Paul
Direction artistique de Dean Tavoularis
Costumes de Theadora Van Runkle
Montage de Dede Allen
Son de Francis E. Stahl
Scripte de John Dutton
Durée 1 h 51

Avec Warren Beatty, Faye Dunaway, Michael J. Pollard, Gene Hackman, Estelle Parsons, Denver Pyle, Dub Taylor, Evans Evans, Gene Wilder...

Résumé : Etats-Unis, les années 1930. C'est la Grande Dépression, suite au krach boursier de 1929. Un couple d'amants criminels, Bonnie Parker et Clyde Barrow, sillone le pays en braquant des banques. Bientôt, l'Amérique ne parle plus que de ces hors-la-loi inexpérimentés. Certains les admirent. D'autres sont horrifiés. Quoiqu'il en soit, poursuivis par la police, ils devront bientôt faire face à leur destin...

Prix & Récompenses :

New York Film Critics Circle 1967 : Meilleur scénario.
Oscar 1968 : Meilleur second rôle féminin & meilleure photographie.
Bafta 1968 : Meilleure révélation dans un premier rôle.
David Di Donatello 1968 : Meilleur acteur étranger & meilleure actrice étrangère.


Butch Cassidy et Sundance Kid

Butch Cassidy (né Robert Leroy Parker le 13 avril 1866 à Beaver (Utah, USA - présumé mort vers 1908 en Bolivie) est un célèbre pilleur de banques et de trains qui a sévi aux États-Unis à la fin du XIXe siècle. Membre d’une bande de malfrats appelée le Wild Bunch, il réussit à échapper aux poursuites menées contre lui jusqu’en 1908, année supposée de sa mort en Bolivie.
Harry Alonzo Longabaugh, plus connu sous le nom de Sundance Kid, est un bandit et voleur de banque américain né en 1867 à Mont Clare en Pennsylvanie, USA et présumé mort en novembre 1908. Il était membre avec Butch Cassidy de la Wild Bunch.
Butch Cassidy et le Kid, membres d’une bande de pilleurs de banques et de trains, "the Wild Bunch" (la Horde Sauvage), ayant sévi à la fin du XIXe et au début du XXe siècles. Du Colorado à l’Utah, du Wyoming à l’Idaho, du Nouveau-Mexique à l’Arizona, du Nevada au Texas, les tribulations et les méfaits (parfois sanglants) de cette bande furent nombreux.
Jusqu’à ce que Butch et le Kid, accompagnés par la maîtresse de ce dernier, Etta Place, s’embarquent pour l’Amérique du sud en 1901, laissant derrière eux des acolytes emprisonnés, en fuite, ou morts. Les grands espaces de Patagonie et de l’altiplano vont devenir le théâtre de leurs derniers méfaits. Dans un premier temps, ils s’installent anonymement en Argentine, dans un ranch près du village Cholila (entre El Bolson et Esquel) où ils mènent une vie paisible.
En 1905, on leur prête le pillage d’une banque à plus 1 000 km au sud de leur résidence. Les forces de l’ordre ainsi que l’agence de détectives Pinkerton sont sur leurs traces. Ils s’enfuient vers le nord, sont vus à Bariloche, passent au Chili, puis réapparaissent en Argentine où ils se signalent par le pillage d’une banque à Villa Mercedes (650 km à l’ouest de Buenos Aires). Ils s’enfuient de nouveau au Chili.
En 1906, Etta retourne aux Etats-Unis. Le Kid l’accompagne puis rejoint Butch qui a trouvé pour eux un travail en Bolivie : ils sont chargés de protéger la paye des ouvriers d’une mine d’étain.
Mais Butch est las : il souhaite s’établir en Bolivie et devenir fermier. Il écrit à un ami qu’il a trouvé l’endroit qui lui convenait.
Deux ans plus tard, deux bandits américains volent la paye d’une mine d’argent puis s’enfuient vers San Vincente non loin de là et se réfugient dans leur ferme. Trois jours après, la maison est cernée, une fusillade éclate et on retrouve deux cadavres dans la maison. Mais, là commence l’énigme, l’identification des corps est incertaine, même après des analyses ADN.

BUTCH CASSIDY ET LE KID
(Butch Cassidy and the Sundance Kid)

1969, USA, Biopic
Réalisé par George Roy Hill
Scénario de William Goldman
Photographie de Conrad L. Hall
Musique de Burt Bacharach
Direction artistique de Philip M. Jefferies & Jack Martin Smith
Costumes d'Edith Head
Montage de John C. Howard & Richard C. Meyer
Son de David Dockendorf & Bill Edmondson
Montage son de Don Hall
Scripte de Lynn A. Aber
Durée 1 h 50

Avec Paul Newman, Robert Redford, Katharine Ross, Strother Martin, Henry Jones, Jeff Corey, George Furth, Cloris Leachman...

Résumé : Joyeux lurons pleins d'entrain, détrousseurs de banques et pilleurs de trains, Butch Cassidy et Sundance Kid sont deux hors-la-loi bien sympathiques qui traînent tous les coeurs après eux. Y compris celui d'une charmante institutrice qui va délaisser le tableau noir pour le colt 45. Mais les temps sont durs en cette fin de siècle et les deux bandits vont devoir poursuivre en Amérique du Sud un destin qui n'est pas toujours tendre avec les marginaux...

Prix & Récompenses : Bafta 1971 : Meilleur film, meilleur réalisateur, meilleure actrice, meilleur acteur, meilleur scénario, prix Anthony Asquith de la meilleure musique, meilleure photographie, meilleur son & meilleur montage.


Docteur Petiot

Marcel Petiot, né le 17 janvier 1897 à Auxerre et mort le le 25 mai 1946 à Paris, est un médecin et criminel français. Condamné à mort le 4 avril 1946, il fut guillotiné à la prison de la Santé à Paris.
Il est reconnu coupable d'avoir tué 27 personnes, même si lui-même revendiquait 63 morts. Il tenta de se justifier en prétendant que ses victimes étaient des collaborateurs allemands, et qu'en les tuant il avait voulu servir la France. Cependant, le pyjama d'un enfant de 7 ans disparu ayant été retrouvé dans ses affaires, il fut incapable d'expliquer quoi que ce soit. Il était couramment surnommé par la presse, "Docteur Satan", en raison de son sadisme et du fait qu'il était médecin.
Marcel Petiot est le fils d'un postier et d'une femme au foyer de santé fragile qui meurt alors qu'il n'a que 12 ans. Dès son enfance, il se montre très intelligent : par exemple, à 5 ans, il lisait comme un enfant de 10 ans. Cependant, il se révèle aussi très agité, ne respecte pas les règles et brave l'autorité de ses professeurs. On commence à déceler en lui des signes de folies : il savait être successivement très concentré et plongé dans une grande dépression. Dès l'âge de 8 ans, il doit prendre des calmants.
La jeunesse ne l'améliore pas : lorsqu'il est triste, son entourage prend peur car il a tendance à être pris de convulsions. À 17 ans, il fouille dans les boîtes aux lettres et lit le courrier des autres. Il n'est pas jugé mais des médecins se penchent sur son cas : un psychiatre diagnostique un comportement inadapté et anormal, maladie qui porte aujourd'hui le nom de trouble bipolaire ou maniaco-dépressif. Il est alors considéré comme présentant des problèmes mentaux.
Début 1916, au milieu de la Première Guerre mondiale, Petiot s’engage dans l’armée. Il sera blessé et soigné dans un hôpital où il commettra des vols. Il sera donc mené dans la prison militaire d'Orléans puis dans un hôpital psychiatrique où il sera déclaré déséquilibré mental et dépressif. En 1918, il retourne sur le front où il sera de nouveau blessé et considéré comme partiellement invalide.
Faisant valoir ses services auprès de la nation à la guerre, il échappe à l'internement et peut passer des études de médecine qu'il réussit brillamment. Ayant obtenu son diplôme le 15 décembre 1921, Marcel Petiot devient le docteur Petiot. En 1922, il installe son cabinet à Villeneuve-sur-Yonne. Dans ce village, il gagne une grande popularité pour offrir des soins gratuitement aux plus démunis. En 1926, Louise Daveleau avec laquelle Marcel Petiot entretient une liaison est portée disparue alors que sa maison est incendiée : toutefois, le corps retrouvé plus tard dans une rivière n'est pas identifiable et le docteur n'est pas inquiété. Il garde sa bonne réputation et épouse Georgette Lablais, la fille d'un riche charcutier d'Auxerre. En juillet de la même année, il réussit même à être élu maire de Villeneuve-sur-Yonne. Mais, malheureusement pour lui, ses vieux démons remontent vite à la surface. Il se met à trafiquer les comptes de la mairie et faire toutes sortes de choses malhonnêtes. Sa popularité baisse donc considérablement et les mauvaises langues vont même jusqu'à l'accuser de meurtre.
Incommodé par toutes ces affaires, il quitte la ville et va s'installer à Paris, 66 rue Caumartin. Il ouvre un cabinet très luxueux et sophistiqué, s'assurant une clientèle très riche. Grâce à l'argent qu'il accumule, il achète 2 propriétés en province et un hôtel particulier à Paris, rue Le Sueur. Mais, un jour qu'il se promène dans la ville, il se met à voler un livre de médecine dans une librairie. Traîné en justice, il est reconnu malade mental et interné à la Maison de Santé d’Ivry pendant 7 mois.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il part habiter dans son hôtel particulier sur Le Sueur, flambant neuf. Alors que Paris est sous occupation allemande, il se livre à diverses activités douteuses pour s'enrichir : trafic de drogue et réseau de passeurs de juifs. En effet, par sadisme, Petiot fait venir chez lui avec toute leur fortune des juifs auxquels il fait croire qu'il va les emmener hors de France : arrivés dans son cabinet, ils se voient injecter une dose mortelle de poison croyant seulement être vaccinés. La Gestapo observe d'un mauvais œil ses manœuvres. Après une infiltration, Petiot est arrêté et torturé pendant 8 mois à la prison de Fresnes. Cependant, en l'absence de preuves suffisantes, il est relâché. Traumatisé, le docteur décide de dissimuler au mieux les traces de ses anciennes activités.
Le 11 mars 1944, les pompiers sont appelés par des voisins qui se plaignent d'une mauvaise odeur venant d'une maison abandonnée. Ils cassent une des fenêtres et entrent dans le bâtiment. Ils remarquent rapidement le bruit d'une chaudière. Ils descendent dans la cave où se trouve la machine et remarquent des corps inanimés d'hommes prêts à être brûlés. Petiot, qui arrive alors, leur affirme qu'il a tué toutes les personnes présentes dans la cave parce qu'il s'agissait de Nazis. Les policiers, croyant à sa bonne foi, le laissent alors tranquillement partir. Petiot s'enfuit alors et, pour ne pas être capturé, il s'engage dans l'armée sous le nom de "Valéry". Cependant, il est retrouvé et arrêté le 31 octobre 1944.
Marcel Petiot est finalement jugé du 18 mars au 4 avril 1946, par la cour d'assises de la Seine, pour vingt-sept assassinats. Lors du second jour du procès, le prévenu annonça fièrement 63 meurtres. Petiot n'hésita pas à dormir lorsque les témoins vinrent à la barre. L'avocat de Petiot en fit de même : en effet, le prévenu savait que l'issue du jugement serait son exécution ; c'était donc la dernière occasion pour celui que l'on surnommait Docteur Satan de "s'amuser". Il ridiculisa ainsi la cour. Par ailleurs, afin d'émouvoir Petiot pour faire avancer le procès, la cour se déplaça à l'endroit où le docteur avait brûlé et noyé les cadavres, mais Petiot ne réagit pas.
Petiot fut guillotiné le 25 mai 1946, à 5 heures 05 à la prison de la Santé dans la ville de Paris. D'après les témoins de l'exécution, Petiot serait mort tranquillement avec un sourire aux lèvres.

Source : Vikidia

DOCTEUR PETIOT

1989, France, Drame
Réalisé par Christian de Chalonge
Scénario de Dominique Garnier & Christian de Chalonge
Photographie de Patrick Blossier
Musique de Michel Portal
Décors d'Yves Brover-Rabinovici
Costumes de Corinne Jorry
Montage d'Anita Fernández
Son de Jean-Pierre Duret & Vincent Arnardi
Scripte assistante : Agathe Grau
Durée 1 h 42

Avec Michel Serrault, Pierre Romans, Bérangère Bonvoisin, Zbigniew Horoks, Aurore Prieto, Nita Klein, Claude Degliame, Martine Montgermont, Nini Crépon, André Julien, Olivier Saladin, Marilyne Even...

Résumé : En 1944, dans Paris occupé. Les pompiers découvrent dans le 16ème arrondissement un four crématoire en miniature : les restes de dizaines d'hommes et de femmes dépecés achèvent de brûler dans le calorifère chauffé au rouge, des juifs pour la plupart. L'auteur de ces crimes, un certain docteur Petiot, n'est pas un nazi mais un assassin de droit commun qui a su profiter de cette époque déréglée, en proie elle-même à la folie meurtrière. Marcel Petiot, paradoxalement, est un bon docteur qui ne fait pas payer les pauvres, un bon père, un bon époux. En un mot, il passe pour un original, tout au plus. Mais en réalité il mène une double vie comme le docteur Jekyll et l'obscurité change sa personnalité...

Fraction armée rouge

3 avril 1968 : incendie de deux grands magasins à Francfort.
4 avril 1968 : arrestation d'Andreas Baader, Gudrun Ensslin, Thorwald Proll et Horst Söhnlein à la suite des incendies de la veille. Ils seront condamnés le 31 octobre 1968 à 3 ans de prison ferme. Ils font appel et sont libérés de détention préventive jusqu'au 13 juin 1969.
11 novembre 1969 : à la suite de leur condamnation, Andreas Baader, Gudrun Ensslin, Thorwald Proll et Horst Söhnlein passent dans la clandestinité.
4 avril 1970 : arrestation d'Andreas Baader.
15 mai 1970 : évasion d'Andreas Baader.
29 septembre 1970 : trois braquages simultanés dans trois grandes banques à Berlin.
8 octobre 1970 : arrestation d'Horst Mahler, d'Ingrid Schubert, d'Irene Goergens, de Brigitte Asdonk et de Monika Berberich, placés en isolement total.
15 septembre 1971 : Petra Schelm est abattue par la police à Hambourg.
22 octobre 1971 : fusillade entre de supposés membres de la RAF et les forces de l'ordre à Hambourg qui aboutit à la mort d'un policier, Norbert Schmidt.
2 mars 1972 : Thomas Weisbecker est abattu par la police à Augsbourg. Fusillade entre des membres de la RAF et les forces de l'ordre à Hambourg. Le policier Herbert Schone est tué. Manfred Grashof et Wolfgang Grundmann sont arrêtés.
11 mai 1972 : triple attentat à la bombe au QG militaire américain à Francfort (1 mort, 14 blessés).
12 mai 1972 : trois attentats contre la police à Augsbourg (6 blessés) et Munich (10 blessés).
15 mai 1972 : attentat contre le juge Buddenberg à Karlsruhe.
19 mai 1972 : double attentat contre Springer à Hambourg (34 blessés).
24 mai 1972 : double attentat au QG militaire américain à Heidelberg (3 morts, 6 blessés).
1er juin 1972 : Andreas Baader, Holger Meins et Jan-Carl Raspe sont arrêtés à Francfort.
7 juin 1972 : Gudrun Ensslin est arrêtée à Hambourg.
9 juin 1972 : Brigitte Mohnhaupt et Bernhard Braun sont arrêtés à Berlin.
15 juin 1972 : Ulrike Meinhof est arrêtée à Hanovre.
13 juillet 1972 : Irmgard Möller et Klaus Jünschke sont arrêtés.
31 août 1981 : attaque du QG de l'USAAF de la Ramstein Air Base.
17 janvier 1973 : grève de la faim des prisonniers de la RAF (finie le 15 février).
8 mai-2 juin 1973 : grève de la faim des prisonniers de la RAF.
13 septembre 1974-5 février 1975 : troisième grève de la faim des prisonniers de la RAF. Holger Meins meurt le 9 novembre 1974.
24 avril 1975 : prise d'otage à l'ambassade allemande de Stockholm revendiquée par le "commando Holger Meins" (2 morts, plusieurs blessés). Le commando exige la libération des détenus de la RAF. L'ambassade fut détruite par une explosion de TNT ; on apprit plus tard que celle-ci avait été accidentelle. Un membre de la RAF, Ulrich Wessel meurt dans l'explosion d'une bombe. Siegfried Hausner, Hanna Krabbe, Karl-Heinz Dellwo, Lutz Taufer et Bernhard Rössner sont arrêtés. Siegfried Hausner meurt le 4 mai de ses blessures. Le gouvernement de la RFA décide de ne plus négocier avec la RAF, comme il l'avait fait lors de l'enlèvement de Peter Lorenz.
21 mai 1975: procès des principaux membres arrêtés de la RAF
29 juin 1975 : mort en prison de Katharina Hammerschmidt faute de soin.
13 septembre 1975 : mystérieux attentats à Hambourg (11 blessés). La RAF accuse la police d'en être à l'origine.
9 mai 1976 : mort en prison d'Ulrike Meinhof. La version officielle conclut au suicide.
30 mars-30 avril 1977 : grève de la faim des prisonniers de la RAF. Le gouvernement finit par céder et accepte la réunion des prisonniers.
8 avril 1977 : assassinat de Siegfried Buback, procureur fédéral, de son chauffeur, Wolfgang Göbel, et de Georg Wurster.
20 juillet 1977 : Hanna Krabbe, Karl-Heinz Dellwo, Lutz Taufer et Bernhard Rössner sont condamnés à deux fois la prison à vie.
30 juillet 1977 : assassinat de Jürgen Ponto, directeur de la Dresdner Bank.
8 août-2 novembre 1977 : à la suite de l'aggravation des conditions de détention, nouvelle grève de la faim des prisonniers de la RAF.
30 août 1977 : arrestation de l'avocat Armin Newerla, proche de Klaus Croissant.
5 septembre 1977 : enlèvement de Hanns Martin Schleyer, dirigeant du patronat allemand et ancien SS. Quatre personnes sont tuées. Il est abattu le 19 octobre.
30 septembre 1977 : arrestation des avocats Klaus Croissant et Arndt Müller.
13 octobre 1977 : détournement d'un avion de la Lufthansa par un commando palestinien du nom de "Martyr Halimeh", prenant en otages plus d'une centaine de passagers et détournant l'avion sur Mogadiscio demandant la libération de plusieurs prisonniers politiques dont ceux de la RAF. 3 des 4 preneurs d'otages sont abattus le 17 octobre.
17-18 octobre 1977 : mort dans des conditions étranges de plusieurs prisonniers de la RAF en condition d'isolement total : Andreas Baader et Jan-Carl Raspe par arme à feu et Gudrun Ensslin par pendaison. Irmgard Möller est découverte le corps lacéré, mais survit de ses blessures. La version officielle conclut à un suicide, ce qui est contesté, en particulier par Irmgard Möller qui accuse l'État (les suicides auraient eu lieu au moment de l'assaut par la police de l'avion pris en otage. Une commission internationale sera créée pour enquêter sur ces morts. Nouvelle grève de la faim.
12 novembre 1977 : mort par pendaison d'Ingrid Schubert dans sa cellule.
25 juin 1979 : tentative d'attentat contre le général Alexander Haig, commandant de SACEUR (OTAN).
31 août 1981 : attaque du QG de l'US Air Force à Ramstein (Ramstein Air Base).
15 septembre 1981 : tentative d'attentat contre le général américain Frederick Kroesen.
30 décembre 1984 : attentat contre une radio militaire américaine et incendie des bureaux des services secrets militaires américains.
janvier 1985 : fusion avec Action directe.
1er février 1985 : assassinat d'Ernst Zimmerman, président de la BDLI (Union Nationale de l'Industrie de l'aéronautique, de l'espace et de l'armement) et de la MTU (Union des Moteurs et Turbines.
8 août 1985 : attentat contre un aéroport militaire américain (3 morts).
9 juillet 1986 : assassinat de Karl Heinz Beckurts, président de la commission nucléaire, et de son chauffeur.
8 septembre 1986 : attentat contre les bâtiments de la Sûreté de l'État.
15 septembre 1986 : attentat contre une entreprise concevant des avions militaires.
10 octobre 1986 : assassinat de Gerold von Braunmühl, directeur politique au Ministère des Affaires étrangères.
16 novembre 1986 : attentat au siège d’IBM.
19 décembre 1986 : attentat contre une société de crédit au Tiers-monde.
21 décembre 1986 : attaque de la fondation Friedrich-Ebert. septembre 1988 : alliance avec les Brigades rouges.
20 septembre 1988 : tentative d’assassinat de Hans Tietmeyer, secrétaire d'État au ministère des Finances.
30 novembre 1989 : assassinat de Alfred Herrhausen, président de la Deutsche Bank.
juin 1990 : série d'arrestations (Susanne Albrecht, Christine Dümlein, Ralf-Baptist Friedrich, Werner Lotze, Silke Maier-Witt, Sigrid Sternebeck, Inge Viett et Wolgang Beer).
27 juillet 1990 : agression de Neusel, secrétaire d'État au ministère de l'Intérieur.
14 février 1991 : mitraillage de l'ambassade américaine de Bonn.
1er avril 1991 : assassinat à Düsseldorf de Detlev Karsten Rohwedder, directeur de la Treuhandanstalt.
10 avril 1992 : la RAF décide d'arrêter les assassinats.
30 mars 1993 : attentat contre un chantier de prison à Weiterstadt.
27 juin 1993 : fusillade à Bad Kleinen, mort du policier du GSG-9, Michael Newrzella, et de Wolfgang Grams. Arrestation de Brigitte Hogefeld. novembre 1993 : scission entre les prisonniers et la RAF.
18 mars 1998 : auto-dissolution déclarée.

Source : Wikipédia


2008, Allemagne/France/République Tchèque, Drame
Réalisé par Uli Edel
Scénario de Bernd Eichinger & Uli Edel d'après le livre de Stefan Aust
Photographie de Rainer Klausmann
Musique de Peter Hinderthür & Florian Tessloff
Décors de Bernd Lepel, Roland Schwarthoff & Johannes Wild
Direction artistique d'Hucky Hornberger
Costumes de Birgit Missal
Montage d'Alexander Berner
Mixage de Roland Winke
Montage son de Nico Krebs
Casting d'An Dorthe Braker
Durée 2 h 30

Avec Martina Gedeck, Moritz Bleibtreu, Johanna Wokalek, Nadja Uhl, Stipe Erceg, Niels-Bruno Schmidt, Vinzenz Kiefer, Simon Licht, Bruno Ganz...

Résumé : Dans les années 70, l'Allemagne est la proie d'attentats à la bombe meurtriers. La menace terroriste et la peur de l'ennemi intérieur ébranlent les fondements mêmes d'une démocratie encore fragile. Sous la conduite d'Andreas Baader, Ulrike Meinhof et Gudrun Ensslin, une nouvelle génération radicalisée entre violemment en guerre contre ce qu'ils perçoivent comme le nouveau visage du fascisme : l'impérialisme américain soutenu par les membres de l'establishment allemand, dont certains ont un passé de nazi. Leur objectif est de créer une société plus humaine. Mais en employant des moyens inhumains, en répandant la terreur et en faisant couler le sang, ils perdent leur propre humanité. L'homme qui les comprend est aussi celui qui les pourchasse : le chef de la police allemande, Horst Herold. Et même s'il réussit à capturer les jeunes terroristes, Herold sait qu'il ne s'agit que de la partie émergée de l'iceberg...


Le gang des Postiches

Les origines du gang en quelques dates clés : Le gang des postiches est à l'origine d'un noyau dur composé d'individus originaires de Belleville, tombés très tôt dans la délinquance : Mohamed Badaoui dit "Bada", Bruno Berliner dit "Sœur sourire", André Bellaïche dit "Dédé", Patrick Geay dit "Pougache" et Robert Maguery dit "bichon". Aguerris aux vols à la tire, et aux escroqueries à la carte bancaire, les vols à main armée vont se succéder jusqu'au prix fort.
Jeudi 27 février 1975, Mohamed Badaouï et deux complices attaquent à mains armées la Société centrale de banque, sise 17 Avenue de la république, 11e arrondissement de Paris. Un employé déclenche le signal d'alarme : Vincent Llopis, 58 ans, est abattu sommairement. La prise d'otages dure 10 heures mais les braqueurs mettent en échec la Brigade antigang dépêchée sur place et prennent la fuite avec un butin de près d'un million de francs. Un complice, Alain Lacabane, est abattu. Badaoui est identifié et Bellaiche est fortement suspecté ; tous deux sont condamnés par la cour d'assises de Paris à la peine de mort par contumace le 9 juin 1978. Munis de faux documents d'identités, leur cavale les emmène avec leurs petites amies dans des voyages à travers le Monde (Maroc, Italie, Espagne, Grèce, États-Unis, Thaïlande).
Mardi 28 octobre 1980, Mohamed Badaouï et un complice non-identifié circulent à moto sur le Boulevard Victor Hugo dans le 16e arrondissement de Paris. Deux gardiens de la paix motocyclistes membres de l'escorte présidentielle leur font signe de s'arrêter. Badaoui qui se sait bien évidemment recherché refuse d'obtempérer et tire avec un revolver P38 sur le gardien de la paix Dominique Servais. Mohamed badaoui est abattu par deux policiers membres de la Direction de la surveillance du territoire présents également lors de la fusillade.
Depuis cette date, le groupe s'est juré se faire en sorte que plus personne ne meure. En septembre 1981, Bruno Berliner explique aux autres son expérience en matière d'effraction sur les modèles réduits de coffres-forts "Fichet-Bauche", installés dans presque toutes les banques de la capitale, et lesquels s'ouvriraient "comme des boites de sardines". Le premier essaie s'effectue à l'heure du déjeuner le mardi 29 septembre 1981 dans la BNP de la rue du Docteur-Blanche, 16e arrondissement de Paris. - (8 coffres forcés, préjudice de 11.000 francs) La saga du gang des postiches pouvait commencer. Entre 1982 et 1983, quatre "recrues" originaires de Montreuil faisaient leur entrée dans le gang : Jean-Claude Myszka, Michel Chellaoui, Serge Hernout et Jean-Pierre Lepape.
La fin du gang des postiches : Mercredi 14 mars 1984, le ministre de l'intérieur Gaston Defferre réunit Place Beauvau les directeurs des différents services centraux et territoriaux de la police et de la gendarmerie, ainsi que les représentants des grandes banques pour discuter d'un stratagème. Il s'agit du "plan Ballon" : il est question d'installer dans les salles de coffres des capteurs sismiques qui se déclenchent aux secousses des perceuses et coups de marteaux, de les sonoriser sur des fréquences cryptées pour la Brigade de répression du banditisme. Loin d'être efficace, le système renvoyait beaucoup de fausses alertes mais les postiches sentirent que l'étau se resserrait autour d'eux. Ils devinrent plus méfiants, plus nerveux et moins courtois avec les otages.
Mardi 14 janvier 1986, le dispositif se déclenche, impliquant dès lors la BRB emmenée par le commissaire Raymond Mertz, la BRI emmenée par le commissaire Claude Cancès, et de Brigades territoriales venus en renforts à la hâte. Autour de l'agence du Crédit lyonnais du 39 rue du Docteur-Blanche, dans le 16e arrondissement de Paris, 67 policiers en civils répartis dans 31 véhicules banalisés se déploient dans les rues adjacentes, et attendent les postiches à la sortie pour les prendre en filature. L'opération tourne au drame lorsque les postiches Marguery et Geay récupèrent un véhicule relais stationné juste en face du véhicule banalisé monté par les chefs du dispositifs Claude Cancès et Raymond Mertz. Les regards des policiers et des truands se croisent. Se croyant menacé, le commissaire Raymond Mertz sort du véhicule et fait feu à trois reprises en direction des postiches, déclenchant de fait une tentative d'interpellation déconcertée avec les autres effectifs de police. La fusillade finit par attirer l'attention de leurs complices qui viennent les libérer. Le postiche Bruno Berliner, 28 ans, et l'inspecteur de police Jean Vrindts, 33 ans, s'entretuent face au 12 rue René-Bazin. Les inspecteurs Ulmer et Rolland sont pris en otages pour faciliter la fuite effective de Patrick Geay avec un postiche non identifié. Malgré l'arrestation de Marguery, l'échec de l'opération entraîne une fronde historique au 36 quai des Orfèvres, où les hommes réclament le limogeage de Mertz. De cette fronde naît l'affaire Dominique Loiseau sur fond de scandale du gang des ripoux.
Vendredi 31 janvier 1986, Serge Hernout dit "Nounours", chauffeur-livreur de 37 ans, est arrêté à son domicile à Bagnolet. Il est fortement suspecté d'être le cinquième postiche qui a menacé, blessé et retenu en otages les deux policiers qui procédaient à l'interpellation de Patrick Geay le jour de la fusillade et ainsi permis sa libération. Il est formellement reconnu et désigné par l'inspecteur Patrick Ulmer.
Mardi 5 août 1986, André Bellaiche et Patrick Geay sont interceptés par les carabinieri alors qu'ils cavalent en Italie. Le premier est incarcéré à la prison de Rebibia à Rome, le second parvient à s'enfuir encore. Dimanche 23 novembre 1986, Jean-Claude Myszka organise avec François Besse (ancien complice de Jacques Mesrine) l'évasion d'André Bellaiche avec un hélicoptère volé à la Croix-Rouge, lequel emmène avec lui son co-détenu, un braqueur italien affilié à l'extrême droite : Gian Luigi Esposito.
Samedi 13 décembre 1986, Jean-Claude Myszka, André Bellaïche, Patrick Geay et Gian Luigi Esposito sont finalement arrêtés dans une villa du 28, rue des Pins à Yerres. On retrouve dans les murs le butin des cinq derniers hold-up du gang : plus de 300 000 francs, 5 000 pièces d'or, des kilos de bijoux et de pierres précieuses.
Jeudi 4 avril 1996, la cour d'assises de Paris condamne Marguery, Myszka et Bellaïche respectivement à 12 et 8 ans de réclusion criminelle. Bellaïche ne fût condamné qu'au titre de l'association de malfaiteurs et recels de vols. Des postiches qui comparaissent librement (sous contrôle judiciaire), seul Geay a choisi de ne pas se présenter au tribunal, et écope d'une peine de 30 ans de réclusion criminelle par contumace. Sa cavale prend fin le 13 janvier 2003 dans le 15e arrondissement de Paris, interpellé à son domicile loué sous une fausse identité. Rejugé par la cour d'assises le Jeudi 12 février 2004, il est condamné à 15 ans de réclusion criminelle. Il est alors âgé de 52 ans. Seuls deux braquages ont pu lui être imputé dont celui qui a coûté la vie à un policier.

Source : Wikipédia


2007, France, Policier
Réalisé par Ariel Zeitoun
Scénario d'Ariel Zeitoun, Laurence Siari, Daniel Saint-Hamont & Caroline Tribot sur une idée d'André Bellaïche
Photographie de Sébastien Pentecouteau
Musique de Nathaniel Mechaly
Décors de Jimmy Vansteenkiste
Costumes de Pascale Arrou
Montage de Jennifer Augé
Son de Philippe Lecocq
Mixage de François Hortz
Casting de Nicolas Ronchi
Scripte de Donatienne De Goros
Durée 2 h 30

Avec Vincent Elbaz, Gilles Lellouche, Sami Bouajila, Clémence Poésy, Pascal Elbé, Patrick Dell'Isola, Grégory Gadebois, Guillaume Viry, Matthieu Boujenah, Michel Boujenah, Patrick Descamps...

Résumé : Des petits larcins sur les bancs de Belleville aux braquages surmédiatisés des plus grandes banques parisiennes, l'ascension spectaculaire de Simon et de sa bande. Capables de vider une série de coffres sous le nez d'une police désorientée par l'audace tranquille affichée par le groupe, les inséparables sauront-ils longtemps éviter les effusions de sang, supporter l'ennui des cavales sous les Tropiques et mener de front vie amoureuse et jeu de cache-cache avec la police ? D'autant qu'il leur faut compter avec Milan, un flic acharné à les faire tomber depuis leurs premiers coups dans le quartier. Obsédé par la bande de Simon, Milan a fait de la capture de ce dernier l'unique but de sa vie...


Jacques Mesrine

Jacques Mesrine est né le 28 décembre 1936 à Clichy-La-Garenne (France) et mort à 42 ans le 2 novembre 1979 à la porte de Clignancourt à Paris (France).
Jeunesse et guerre d'Algérie : Jacques Mesrine est issu d'une famille bourgeoise, il est le fils d'André Mesrine (1908-1973) et de Monique Mesrine, commerçants aisés du textile qui possèdent une entreprise de dentelle de luxe à Paris. C'est à Clichy-La-Garenne qu'il grandit et qu'il se met à fréquenter le quartier populaire de Pigalle à Paris. Ses parents ont pourtant des projets pour lui : ils souhaiteraient plus tard le voir intégrer l'école des hautes études commerciales (HEC), mais il n'aime pas l'école. Il effectue une partie de sa scolarité au collège libre de Juilly, tenu par les oratoriens. Il en est renvoyé à cause de violences exercées envers le proviseur. Il devient alors représentant en tissus. À Juilly, il a comme camarade Jean-Jacques Debout.
Brièvement marié, de juillet 1955 à 1956, avec Lydia de Souza, jeune étudiante en chimie d'origine togolaise, alors qu'il n'a que 19 ans, Jacques Mesrine s'engage dans la guerre d'Algérie comme militaire du rang dans la 626e compagnie, une unité affectée au maintien de l'ordre. C'est durant celle-ci qu'il découvre les armes et rapporte avec lui en France un pistolet 45 ACP qu'il portera constamment sur lui. Jacques René Mesrine sera décoré de la croix de la Valeur militaire par le général Jean Olie. Il revient en France en mars 1959, après avoir reçu un certificat de bonne conduite.
Premiers crimes en France : Il participe à de nombreux cambriolages et vols à main armée dès l'âge de 23 ans. En 1961, il se marie avec Maria de la Soledad, rencontrée lors de vacances en Espagne, à Tossa de Mar. Il aura trois enfants (Sabrina, Bruno et Boris) avec elle dont il divorce en 1965. C'est à cette époque qu'il est arrêté et condamné pour la première fois à payer une amende pour port d'armes prohibé.
Le 17 janvier 1962, il est arrêté au Neubourg, dans l'Eure, où ses parents ont une maison de campagne, alors qu'il se prépare, avec 3 complices, à braquer la société générale. Il est condamné, pour la première fois, à 18 mois de prison en mars 1962. Il passera son temps d'incarcération dans les prisons d'Évreux, puis d'Orléans où il dit avoir rencontré Pierre Carrot, dit Pierrot le fou. Il est relâché en 1963. Il souhaite alors quitter la vie criminelle et trouve un emploi dans une entreprise d'architecture d'intérieur. Mais, à la suite de la mise en chômage technique des employés de celle-ci, il perd son travail et redevient criminel. Entre 1961 et 1962, il réside au 31 de la rue Boinod, dans le 18e arrondissement.
Îles Canaries, Québec et Venezuela : Le 2 décembre 1965, il est arrêté à Palma de Majorque en train de voler des documents politiques dans le bureau du gouverneur militaire. La police locale le soupçonne de travailler pour les services secrets français. Il est condamné à 6 mois de prison. En octobre 1966, il ouvre un restaurant à Santa Cruz de Tenerife dans les îles Canaries. Parallèlement Jacques Mesrine continue son activité criminelle. En décembre 1966, il attaque une bijouterie à Genève, en Suisse. En mai 1967, il ouvre une auberge à Compiègne, en France. Le 15 novembre 1967, il cambriole un hôtel à Chamonix où il est reconnu. Le 8 décembre, il braque une maison de haute couture parisienne où il est, là aussi, reconnu. Maria de la Soledad le quitte et leurs 3 enfants, ils sont confiés aux parents de Mesrine. Le 6 février 1968, il échappe aux policiers et fuit au Québec (Canada) avec Jeanne Schneider, rencontrée après son divorce. Cette dernière est une call-girl, dont les souteneurs ont été abattus par Mesrine, selon ses dires, bien qu'aucune trace d'un tel règlement de compte n'apparaisse dans les annales policières de cette période. À cette époque, il n'est recherché que pour escroqueries. En juillet 1968, le couple arrive à Montréal et entre au service d'un millionnaire handicapé, Georges Deslauriers, qu'ils enlèvent à l'aide d'un complice français, Michel, rencontré sur place, le 12 janvier 1969, après avoir été renvoyés à la suite d'une dispute. Alors qu'ils demandent une rançon de 200 000 USD à son frère, Marcel, Georges Deslauriers réussit à s'échapper. Dès lors, Mesrine a fait de facto son entrée dans le grand banditisme.
Le 26 juin 1969, le couple Mesrine-Schneider quitte le motel des Trois Sœurs à Percé où il s'était réfugié et franchit illégalement la frontière des États-Unis. Le 30 juin, le corps étranglé d'Évelyne Le Bouthilier, patronne du motel, est découvert dans sa résidence à Percé. Mesrine est soupçonné. En fuite aux États-Unis, Mesrine est arrêté à Texarkana, dans l'Arkansas, et extradé vers le Canada. À sa sortie d'avion, il fanfaronne devant les journalistes et déclare, reprenant une phrase du général de Gaulle : "Vive le Québec libre !" Accusé de meurtre et de kidnapping, Mesrine se retrouve à la une des journaux québécois. Il est déclaré "ennemi public numéro un". Le 17 août 1969, Mesrine s'évade avec Jean-Paul Mercier et délivre sa compagne Jeanne de la prison de Percé, mais ils sont repris le lendemain. Toujours en août 1969, ils sont condamnés respectivement à 10 et à 5 ans de prison pour l'enlèvement et la séquestration de Georges Deslauriers. En janvier 1971, Mesrine et Jeanne Schneider sont acquittés pour le meurtre d'Évelyne Le Bouthilier. Mais cette accusation d'un meurtre qu'il déclare n'avoir pas commis, malgré un important faisceau de présomptions, sera pour Mesrine un des thèmes principaux de son deuxième livre, Coupable d'être innocent, écrit en 1979.
Le 21 août 1972, il s'évade de la prison de Saint-Vincent-de-Paul avec 5 autres détenus dont notamment Jean-Paul Mercier. La prison de Saint-Vincent est alors entourée de deux murets de barbelés et d'un mur de 4 mètres. Dans les miradors, nuit et jour, chaque sentinelle fait le guet, sept jours par semaine. Les cellules sont alors éclairées en permanence et le plafond constitué de grillages sur lequel les gardiens font des rondes. À l'époque il y a 65 gardiens pour 62 détenus. Le 21 août 1972, Mesrine (qui a repéré que les rondes sont moins fréquentes le week-end et qui s'est procuré limes, outils et une échelle de peintre) s'évade avec Jean-Paul Mercier, André Ouellet, Pierre Vincent et Robert Imbault en cisaillant les grillages de la cour de promenade (Jocelyne Deraiche est accusée d'avoir aidé à l'évasion de Mesrine et condamnée à 23 mois de prison). Leurs cavales sont émaillées de nombreux méfaits. Le 26 août, ensemble, ils braquent la caisse populaire de Saint-Bernard de Dorchester, puis, 10 minutes plus tard, font de même avec celle de Saint-Narcisse de Lotbinière, soit deux le même jour. Leur butin s'élève à 26 000 USD. Le 28 août, ils braquent la Toronto Dominion Bank à Montréal. Ils la braquent à nouveau 3 jours plus tard.
Le 3 septembre, ils échouent dans leur tentative de libérer trois prisonniers de la prison de Saint-Vincent-de-Paul, mais blessent grièvement deux policiers dans la fusillade qui s'ensuit. Une semaine plus tard, pendant qu'ils s'exercent au tir en forêt, Mesrine et Jean-Paul Mercier tuent deux garde-chasses attirés par les détonations, près de Saint-Louis-de-Blandford au Québec. En octobre, après d'autres braquages à Montréal, ils effectuent un court passage à New York, au palace du Waldorf-Astoria. Puis, d'octobre à novembre 1972, Mesrine fuit au Venezuela avec Jean-Paul Mercier et leurs deux maîtresses. Plus tard, Mercier et sa maîtresse les quittent, à la suite d'une morsure de chien sur cette dernière, qui les oblige à revenir au Québec pour recevoir des soins. Jean-Paul Mercier sera tué d'une balle dans la tête par la police canadienne lors d'une de ses tentatives de casse 2 ans plus tard. Quant à Jeanne Schneider, elle finira sa peine en France à la prison de Fleury-Mérogis. À sa sortie, elle restera en France.
Retour en France : Mesrine retourne en France en décembre 1972, où il commet le braquage de la paie d'une usine de Gisors pour un montant de 320 000 francs et d'une caissière retirant 280 000 francs d'une banque. Le 5 mars 1973, lors d'une altercation avec une caissière d'un café-bar, Mesrine brandit un revolver. Un policier tente d'intervenir et se voit grièvement blessé. 3 jours plus tard, Mesrine est arrêté à Boulogne-Billancourt avenue Pierre Grenier. En mai, il est condamné en France à 20 ans de prison. Le 6 juin, il doit comparaître pour une petite affaire de chèques sans provision mais il s'évade du tribunal de Compiègne en prenant en otage le président du tribunal, grâce à une arme dissimulée dans les toilettes par Michel Ardouin dit "le Porte-Avions" et Alain Caillol, un des ravisseurs du baron Empain avec lequel Mesrine est monté sur des braquages. Le 21 juin, il attaque à main armée l'imprimerie Lang pour s'emparer de la paie des employés, rue Curial dans le 19e arrondissement de Paris, soit environ 300 000 francs. Petit intermède dans sa folle activité, il s'offre quelques vacances de juillet à août dans une station balnéaire de la côte normande, Trouville. Mais début août, il reprend ses activités en s'attaquant au Crédit lyonnais de l'avenue Bosquet dans le 7e arrondissement de Paris. Après ce coup retentissant, il se tient tranquille 2 mois. Mais le 27 septembre, il braque deux banques coup sur coup, devenant adepte d'enchaîner ces vols ou de les doubler.
Il est arrêté par le commissaire Robert Broussard une première fois le 28 septembre 1973, à son appartement rue Vergniaud dans le 13e arrondissement de Paris. Cette arrestation reste célèbre pour la théâtralisation faite par le truand, qui après des heures de négociation à travers la porte, finit par ouvrir la porte, cigare aux lèvres, aux policiers et offrit le champagne au commissaire Robert Broussard. Une fois en prison, Mesrine se lie avec un compagnon de cellule, Jean-Charles Willoquet, qui organise en intérieur une évasion montée à l’extérieur par Martine, son amie. Celui-ci s'échappe sans faire profiter Mesrine de cette évasion. Une fois dehors, il lui promet de l'aider à sortir. Il prend du retard, mène Mesrine en bateau et finit par se faire reprendre le premier décembre 1975, ce qui lui vaudra des critiques de Mesrine qui le trouve redoutable les armes à la main, mais inorganisé et irréfléchi. Comprenant qu'il se passera probablement des années avant qu'une autre occasion d'évasion se présente, il décide d'écrire son autobiographie L'Instinct de mort, qui paraît le 3 mars 1977. Dans ce livre, il déclare avoir tué trente-neuf personnes.
En effet, les affaires de meurtre revendiquées par Mesrine ne se rapprochent d'aucun crime réel non élucidé. Le 19 mai 1977, Mesrine est condamné à 20 ans de prison pour attaques à main armée, recel et port d'armes par la cour d'assises de Paris présidée par le juge Petit. Durant ce procès, il se produit une anecdote célèbre : il défait le nœud de sa cravate, en sort une petite clé, qu'il proclame être celle de ses menottes procurée par un gardien véreux, puis il la lance aux journalistes présents au tribunal en déclarant prouver ainsi la corruption de la police et de la justice. Il s'avère qu'il s'agissait en fait de la clé servant à ouvrir le cadenas de la télévision de sa cellule. Il est transféré au quartier de haute sécurité de la prison de la Santé. Cette incarcération est à l'origine d'un combat médiatique qu'il entreprend par le biais de la presse afin de faire fermer les quartiers de haute sécurité, qu'il juge dégradants et inhumains.
Il parvient à s'évader le 8 mai 1978, à 10 heures du matin, accompagné de François Besse et de Carman Rives. Dans des conditions non encore élucidées, peut-être grâce à des complicités au sein de la prison ou certains de ses visiteurs au parloir, Mesrine parvient à dissimuler des armes dans un parloir, et profite d'un entretien avec l'un de ses avocats pour les saisir et neutraliser ses gardiens en compagnie de François Besse. Revêtant les uniformes de gardiens maîtrisés, ils libèrent de façon improvisée un autre détenu, Carman Rives, puis escaladent le mur d'enceinte à l'aide d'une échelle entreposée dans la cour pour des travaux. Ils s'évadent de cette prison réputée inviolable, laissant derrière eux Carman Rives, abattu par une patrouille de police qui surprend par hasard l'évasion et ouvre le feu.
Mesrine et Besse dévalisent presque immédiatement une armurerie de Paris pour s'armer. Le 26 mai 1978, ils braquent le casino de Deauville. Ils volent environ 136 774 francs. Le braquage tourne à la fusillade, la police intervenant très rapidement sur les lieux, faisant deux blessés, mais les deux évadés parviennent à fuir en voiture, forcer un barrage puis à trouver refuge le 28 mai dans une ferme de Normandie, prenant en otage la famille d'un éleveur de chevaux qui y vit. Une vaste opération est déclenchée pour tenter de retrouver Besse et Mesrine. Plus de 300 gendarmes, ainsi qu'une section du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale assistée de policiers de la brigade antigang, sont déployés pour les rechercher, en vain. Ils ont l'idée de se planquer sous la banquette arrière de la DS de la famille de l'éleveur pour franchir les barrages et regagner Paris18.
C'est à cette période qu'il se met à écrire son deuxième livre, Coupable d'être innocent, plus politique que le premier, qui paraîtra après sa mort en 1979. Il continue les braquages, comme celui de la Société générale du Raincy le 30 juin 1978, tandis que la police poursuit ses efforts pour le localiser. La police craint le pire. Mesrine nargue les autorités en donnant des entretiens à des journalistes. Ainsi à Paris Match, le 4 août 1978, Isabelle Pelletier reçoit ses déclarations. Il se montre menaçant envers quiconque voudrait tenter de l'arrêter. Il veut abolir les quartiers de haute sécurité (QHS) et va jusqu'à sommer Alain Peyrefitte, ministre de la Justice de l'époque, de fermer les QHS sous peine de menaces. Sa notoriété entraîne une guerre des polices entre Lucien Aimé-Blanc, chef de l'Office central pour la répression du banditisme, et Robert Broussard, chef de l'antigang, pour l'arrêter. En juin 1978, il rencontre Sylvia Jeanjacquot dans un bar américain à hôtesses. Ils partent en Italie, Sicile, Algérie, Angleterre, puis retournent en France après 18 mois de cavale. Il reste alors caché dans le 18e arrondissement de Paris.
Le 10 novembre 1978, il essaie d'enlever le juge Petit, président de la cour d'assises de Paris à l'époque, qui l'avait condamné à 20 ans de prison en 1977, avec la complicité de Jean-Luc Coupé dit "Nounours". Il voulait enlever le juge pour se venger de sa condamnation. Le juge n'étant pas chez lui, il prend sa famille en otage, et attend son retour. Mais la famille réussit à prévenir la police, par l'intermédiaire d'une des filles et d'un des fils du juge. Mesrine s'échappa sous le nez de la police grâce à son déguisement mais son complice, Jean-Luc Coupé, est arrêté. En janvier 1979, il accorde un entretien à Libération, déclaré personnage médiatique de l'année pour le journal. Le 21 juin 1979, il enlève le milliardaire Henri Lelièvre avec la complicité du braqueur Michel Schayewski dit "Le Viking", en se faisant passer pour un membre de l'OLP. Après 28 jours d'enlèvement, il demande une rançon de 6 millions de francs et demande à Henri Lelièvre de choisir une personne de confiance pour l'apporter. À la suite de cet évènement, une unité anti-Mesrine est créée en août 1979.
Il dépense l'argent de la rançon en montres et dans des grands magasins, et achète une BMW 528i, la même que celle de la BRI sur laquelle il avait tiré lors de la première tentative de remise de rançon pour Henri Lelièvre. Le 10 septembre 1979, Mesrine et Charlie Bauer tendent un guet-apens dans la forêt d'Halatte (Oise) près de Senlis au journaliste de Minute Jacques Tillier. Après l'avoir emmené dans les profondeurs d'une grotte, Mesrine le torture, le met à nu, le tabasse et le blesse grièvement par 3 balles en lui tirant dans la joue ("pour l'empêcher de dire des conneries"), le bras ("pour l'empêcher d'écrire des conneries") et la jambe ("par simple plaisir", affirmera-t-il plus tard). Il le laisse pour mort. Mesrine reprochait à ce journaliste de l'avoir diffamé en écrivant qu'il n'était pas une personne "réglo" avec ses associés et que c'était un bandit sans honneur, en août 1979. Mesrine a pris en photos l'événement. Tillier arrive à s'en tirer. Il écrit des lettres aux journalistes disant qu'il ne voulait pas le tuer.
Décès et polémique : Fin octobre 1979, Emmanuel Farrugia (commandant de police) et Paul Rément (capitaine de police), hommes du commissaire divisionnaire Lucien Aimé-Blanc, chef de l'Office central pour la répression du banditisme (OCRB), repèrent l'appartement de Mesrine rue Belliard, dans le 18e arrondissement de Paris. Ceci est rendu possible par le biais d'un indicateur, donné par Jacques Tillier qui voulait se venger, qui dénonce Charlie Bauer comme complice actif de Mesrine et grâce aux écoutes des coups de téléphone que Charlie Bauer passait à Jacques Mesrine. Maurice Bouvier, alors directeur central de la police judiciaire, saisit la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) du commissaire principal Robert Broussard, territorialement compétente pour procéder à l'arrestation de Jacques Mesrine. Le vendredi 2 novembre 1979 à 15 h 15, Mesrine, au volant de sa voiture avec sa compagne Sylvia Jeanjacquot, est encerclé par les hommes de la BRI, porte de Clignancourt à Paris. Un camion bâché, qui s'est inséré devant son véhicule, dissimule des tireurs qui ouvrent le feu sur lui et sa compagne. 21 balles sont tirées. On retrouvera 18 impacts de balles à haute vélocité sur son corps. Il est tué en possession de grenades et d'armes de poing dissimulées aux pieds de sa compagne. Sa compagne, grièvement blessée, perd un œil dans la fusillade et son petit caniche est tué.

Source : Wikipédia

MESRINE

1984, France, Biopic
Réalisé par André Génovès
Scénario d'André Génovès
Photographie de Jean-Claude Couty
Musique de Jean-Pierre Rusconi
Montage de Martine Rousseau
Durée 1 h 50

Avec Nicolas Silberg, Caroline Aguilar, Gérard Sergue, Michel Poujade, Michel Beaune, Louis Arbessier, Jean-Pierre Pauty, Claude Faraldo, Artus de Penguern, Ticky Holgado, Fanny Bastien...

Résumé : Paris, mai 1978. Dangereux truand, Jacques Mesrine réussit à s'évader de prison, après s'être procuré des pistolets et déguisé en garde. Ses compagnons d'évasion sont François Besse et un autre complice, qui est abattu durant leur fuite. Les deux rescapés s'attaquent d'abord à une armurerie, puis au casino de Deauville. Les policiers lancés à leurs trousses ne parviennent pas à les rattraper. Un jour, Mesrine rencontre Jocelyne, une serveuse, dont il s'éprend. Avec elle, il se rend à Palerme, puis à Londres. Tout en préparant l'enlèvement du milliardaire Lelièvre, qui devrait lui rapporter une rançon énorme, il fait la connaissance de Sylvia...


La prima linea

Prima Linea (français : Première Ligne) est un groupe armé autonome italien, actif pendant les Années de plomb de 1976 à 1981.
Deuxième groupe armé en taille après les Brigades rouges, Prima Linea est fondé à la fin de l'année 1976 par des dissidents de Lotta Continua et du Comitato Comunisto per il Potere Operaio (Sergio Segio, Enrico Galmozzi, Massimo Libardi, Bruno Laronga). Le Comitato Comunisto per il Potere Operaio scissionne après son premier assassinat, les partisans de l'illégalisme participant à la fondation de Prima Linea. Au printemps 1980, le groupe périclite suite à une vague d'arrestations. En avril 1981, le groupe s'autodissout, ses membres rejoignant les Brigades rouges, les Comunisti Organizzati per la Liberazione Proletaria et les Nuclei Comunisti Combattenti.
Les effectifs de Prima Linea sont estimés à environ un millier de militants.

Source : Wikipédia


2009, Italie/Belgique/Grande-Bretagne/France, Drame
Réalisé par Renato De Maria
Scénario de Renato De Maria, Sandro Petraglia, Ivan Cotroneo & Fidel Signorile d'après le roman de Sergio Segio
Photographie de Gianfilippo Corticelli
Musique de Max Richter
Décors d'Igor Gabriel & Alessandra Mura
Costumes de Nicoletta Taranta
Montage de Marco Spoletini
Son de Mario Iaquone
Mixage de Thomas Gauder
Montage son de Marc Bastien
Casting de Francesco Vedovati
Scripte de Vela Todorovic
Durée 1 h 40

Avec Riccardo Scamarcio, Giovanna Mezzogiorno, Fabrizio Rongione, Michele Alhaique, Jacopo Maria Bicocchi, Piero Cardano, Claudia Coli...

Résumé : Venise, 3 janvier 1982. Sur le chemin qui le mène vers la prison de Rovigo, Sergio se remémore ses débuts dans la clandestinité, les débats fiévreux et engagés avec ses camarades, puis le passage à la lutte armée au sein de "Prima Linea", l'une des principales cellules terroristes d'extrême-gauche. Il se rappelle surtout sa rencontre avec Susanna, la femme qu'il aime, avec qui il a partagé les mêmes idéaux et qu'il s'apprête à faire libérer dans ce qui fut l'une des plus audacieuses et des plus violentes évasions de ces "années de plomb"...


Jean-Claude Romand

L'affaire Romand est une affaire criminelle. Elle implique Jean-Claude Romand, qui a menti à ses proches pendant 18 ans sur sa vie réelle en s'inventant une profession de médecin et de chercheur et qui a assassiné sa femme, ses enfants et ses parents en janvier 19931. Il était alors à court de ressources financières et sa femme semblait sur le point de découvrir la vérité.
Il est condamné le 2 juillet 1996 à la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de 22 ans. Il purge sa peine à la maison centrale de Saint-Maur dans la banlieue de Châteauroux dans l'Indre. Libérable depuis janvier 2015, il reste détenu, soignant ses codétenus et restaurant dans un atelier des documents pour l’Institut national de l'audiovisue.
Le crime : Le 9 janvier 1993, à son domicile de Prévessin-Moëns, route Bellevue, Jean-Claude Romand dans une crise de raptus mélancolique tue dans la chambre conjugale sa femme Florence à l'aide d'un rouleau à pâtisserie, puis dans leur chambre sa fille Caroline, âgée de 7 ans, et son fils Antoine, 5 ans, à l'aide d'une carabine 22 Long Rifle équipée d'un silencieux. Après cette tuerie, il range la maison, relève le courrier, sort en ville acheter des journaux, puis passe la soirée à regarder la télévision.
Le lendemain, après avoir déjeuné chez ses parents dans leur maison de Clairvaux-les-Lacs, il les tue, ainsi que leur chien Labrador, toujours avec sa carabine. Il reprend sa voiture pour aller à Paris et passer la soirée avec son ancienne maîtresse, Chantal Delalande, à qui il a promis de l'emmener dîner chez son prétendu ami, Bernard Kouchner, près de la forêt de Fontainebleau. Il feint de ne pas retrouver le chemin, s'arrête dans une clairière de la forêt où il tente de la tuer en l'aspergeant de gaz lacrymogène et en l'étranglant, mais devant ses supplications, il l'épargne et la ramène chez elle. Enfin, il rentre chez lui, après lui avoir fait promettre de ne rien dire à personne et avoir prétexté souffrir d'une grave maladie.
Vers 22 heures dans la nuit du dimanche, il asperge d'essence le grenier et les lits de ses enfants et son épouse. Après s'être mis en pyjama et avoir avalé des barbituriques périmés depuis 10 ans, il allume l'incendie à quatre heures du matin. Mais le feu éclate à l'heure où passent les éboueurs, ce qui permet aux pompiers de le sauver. Les pompiers retrouvent les corps des enfants et de la mère à l'étage dans leurs chambres respectives, imbibés d'essence.
Plongé dans un coma profond, Romand est conduit dans un hôpital de Genève. Les gendarmes découvrent dans sa BMW de location un message manuscrit : "Un banal accident et une injustice peuvent provoquer la folie. Pardon.
Source : Wikipédia

L'ADVERSAIRE

2001, France, Drame
Réalisé par Nicole Garcia
Scénario de Nicole Garcia, Jacques Fieschi & Frédéric Bélier-Garcia d'après le roman d'Emmanuel Carrère
Photographie de Jean-Marc Fabre
Musique d'Angelo Badalamenti
Décors de Véronique Barnéoud
Direction artistique de Thierry Flamand
Costumes de Nathalie du Roscoat
Montage d'Emmanuelle Castro
Son de Jean-Pierre Duret, Stéphanie Granel, Nicolas Moreau & Jean-Pierre Laforce
Casting de Frédérique Moidon
Scripte d'Agnès Feuvre
Durée 2 h 00

Avec Daniel Auteuil, Géraldine Pailhas, Emmanuelle Devos, François Cluzet, Bernard Fresson, Nadine Alari, François Berléand, Alice Fauvet, Jean-Claude Leguay, Hubert Saint-Macary, Catherine Epars, Humbert Balsan... ...

Résumé : Jean-Marc Faure ment auprès de sa famille depuis plus de vingt ans au sujet de sa vie professionnelle. Il se dit un grand médecin alors qu'il n'est rien, un simple chômeur. Mais comme cela ne lui "suffit" pas et pour éviter soi-disant de dire la vérité à ses proches, il assassine femme, enfants & parents avant de tenter de mettre fin à ses jours...


Les sœurs Papin

Christine Papin (1905-1937) et Léa Papin (1911-2001), plus connues sous le nom des sœurs Papin, sont deux employées de maison, auteurs d'un double meurtre sur leurs patronnes le 2 février 1933 au Mans.
Le jeudi 2 février 1933, deux cadavres de femmes énucléées, frappées à coups de marteau et de couteau, et ciselées comme des lapins prêts à cuire ; voilà ce qu'a découvert le greffier Bouttier et la police municipale au 6 rue Bruyère du Mans, peu de temps avant que les deux sœurs, collées l’une à l’autre au fond du même lit un étage plus haut (dans leur chambre de bonne enfermées à double tour, ce qui nécessite l'intervention d'un serrurier), n'avouent sans la moindre hésitation avoir commis le double meurtre de leurs patronnes, sans motif ni préméditation.
Madame et Mademoiselle Lancelin, les patronnes, avaient quitté la maison une partie de l’après-midi ; l'aînée des deux sœurs, Christine, repassait le linge, tandis que Léa, la cadette, nettoyait. Pendant leur absence, le fer à repasser, tombé en panne (bien qu'un électricien auquel il avait été apporté le jour même ne trouve aucun défaut), avait provoqué une coupure de courant. Selon la reconstitution, l’acte se serait déroulé en deux temps (Dupré 1984) : au retour de leurs patronnes, Christine a tout d’abord informé "Madame" du dysfonctionnement du fer pour expliquer le noir dans la maison, ce qui a entraîné une dispute entre Madame et l'aînée, qui s’est rapidement transformée en une bagarre entre Christine, Madame et "Mademoiselle", avant que Christine ordonne à sa sœur d’arracher un œil de Madame. Alors, la scène a tourné au massacre : Christine a arraché un œil de Mademoiselle et l’a jeté dans l’escalier ; Léa l’a imitée, arrachant les deux yeux de Madame avec ses doigts. Les victimes ont alors crié, recevant des coups de leurs agresseuses, l'aînée s’adressant à sa cadette pour lui annoncer qu’elle allait les massacrer avec un couteau et un marteau. Ainsi armée, Christine a relevé la jupe de Mademoiselle, rabattant son pantalon pour lui entailler les fesses, disant à Léa que son couteau ne coupait pas. Léa est alors descendue en chercher un autre. Les victimes sont alors décédées après avoir reçu des coups de marteau et de couteaux, ainsi que des "ciselures" (plaies perpendiculaires à la longueur de la jambe) faites par Léa sur les jambes de Mademoiselle. Le docteur Chartier, médecin légiste, parle dans son rapport de "bouillie sanglante". Elles se sont alors lavées, se mettant au lit en peignoir, projetant de dire qu’elles s’étaient défendues d’une attaque de leurs patronnes. René Lancelin, de retour de son cercle à 19 heures, trouve la maison close. Il appelle le commissaire Dupuy qui dépêche deux gardiens de la paix et le greffier Bouttier.
On peut noter que les sœurs Papin ont traité leurs victimes comme il était recommandé de le faire dans les manuels de cuisine de 1900 pour préparer des lapins, en les assommant, les saignant, les dépouillant, leur enlevant les yeux, et pratiquant des "ciselures" sur les grosses pièces, avant de tout nettoyer quand tout est terminé. Christine et Léa, dans leur passage à l’acte, ont produit les deux cadavres comme des plats "prêts à cuire", laissant transparaître leur savoir-faire de cuisinières.
Dès le lendemain de l’acte, l’information sur le double crime fait la une du journal local La Sarthe, ouvrant ainsi la voie à un demi-siècle d’interprétations les plus diverses, que ce soit sous la forme de polémiques d’experts ou de créations artistiques. En 1933, la France entière s’est passionnée pour ce "doublet-redoublé" (deux criminelles - deux victimes) et s’est scindée en deux (Allouch 1981) : une grande partie de la population réclamait vengeance, tandis qu'un public plus minoritaire ou la presse de gauche comme L'Humanité s’emparaient du fait divers pour faire des filles Papin les victimes exemplaires de la lutte des classes (en fait, elles touchaient un salaire mensuel correct de 300 francs par mois et avaient sur leur livret d'épargne 20 000 francs, ce qui leur aurait permis de quitter la domesticité pour être boutiquières). Bien qu’à première vue éloignées, ces deux réactions procédaient finalement de la même logique : à savoir le déni de la subjectivité des sœurs Papin et de la singularité de leur crime. Pour ne pas avoir à aborder la question de "l’humanité" de ces criminelles, les deux camps comparaient ces sœurs à des animaux, "bestiales" pour les premiers, victimes – étymologiquement des bêtes offertes aux dieux – pour les seconds.

Source : Wikipédia

LES BLESSURES ASSASSINES

2000, France, Drame
Réalisé par Jean-Pierre Denis
Scénario de Jean-Pierre Denis & Michèle Halberstadt d'après "L'affaire Papin" de Paulette Houdyer
Photographie de Jean-Marc Fabre
Décors de Bernard Vezat
Costumes de Sylvie de Segonzac
Montage de Marie-Hélène Dozo
Son de Jean-Pierre Duret
Mixage de Thomas Gauder
Casting de Jeanne Biras
Scripte de Zoé Zurstrassen
Durée 1 h 34

Avec Sylvie Testud, Julie-Marie Parmentier, Isabelle Renauld, Dominique Labourier, François Levantal, Jean-Gabriel Nordmann, Blanche Raynal, Nadia Barentin, Jean-Pol Dubois...

Résumé : En 1933, au Mans, deux sœurs, Christine et Léa amantes passionnées, sont engagées par des bourgeois comme bonnes. Elles se rendent coupables du meurtre de leur patronne et de sa fille. Retour sur la vie de ces deux femmes inséparables et mystérieuses...

Prix & Récompenses :

César 2001 : Meilleur espoir féminin.
Festival International du Film de Mar Del Plata 2001 : Ombù d'argent pour le meilleur réalisateur & pour la meilleure actrice.


Tueur du Zodiaque

Le nombre total de ses victimes reste incertain. Il est soupçonné d'avoir tué au moins cinq victimes dans les villes de Benicia et Vallejo, au lac Berryessa près de Napa et à San Francisco entre décembre 1968 et octobre 1969. Dans son livre consacré au tueur, Robert Graysmith établit une liste de 49 noms. Le tueur a revendiqué 37 victimes.
Les victimes connues du Zodiac étaient pour la plupart de jeunes couples qui se trouvaient dans leur voiture, à l'arrêt, à la tombée de la nuit dans un endroit retiré (parking, lac). Dans deux cas, le tueur s'est approché très rapidement et a immédiatement ouvert le feu depuis l'extérieur de la voiture. Dans une autre affaire, il ligota un couple et discuta assez longuement avec eux avant de les agresser au couteau (la jeune fille mourut, son ami survécut et put raconter la scène). On attribue également au Zodiac le meurtre d'un chauffeur de taxi en pleine ville (il aurait très probablement été contrôlé par deux policiers quelques instants après le meurtre mais sans être appréhendé, la radio de la police annonçant par erreur un suspect de couleur noire) et l'enlèvement d'une femme qui parvient à s'échapper en sautant de la voiture en marche de son ravisseur avec son bébé dans les bras. Dans tous ces cas de modus operandi, témoins, survivants et lettres anonymes du Zodiaque semblent indiquer que le suspect de ces crimes est une seule et même personne.
Le tueur adressait de nombreuses lettres à la presse, incluant quatre cryptogrammes, dont trois n'ont à ce jour toujours pas été élucidés. Le premier sera déchiffré le 8 août 1969 par le professeur Donald Harden et sa femme Bettye Harden. Les lettres sont également signées par un symbole ressemblant à une croix celtique ou à la mire de visée d'un fusil de précision, un symbole également gravé avec la pointe d'un couteau sur une portière de la voiture d'une des victimes.
On dénombre 2 500 suspects interrogés au cours des décennies. En avril 2004, la police de San Francisco clôt officiellement l'affaire, bien que l'identité du tueur demeure inconnue et qu'il n'existe pas de loi de prescription pour le meurtre.
À ce jour, la police n'a toujours pas résolu les affaires criminelles liées ou présumées liées au tueur surnommé le Zodiac. En 1978, une seizième et dernière lettre fut envoyée à la police rappelant que le tueur était toujours présent et que jamais il ne serait arrêté. L'auteur précisait également qu'il souhaiterait qu'un film fût fait sur lui. Son vœu fut exaucé en 1971 : Scorpio, le méchant du premier Inspecteur Harry, est inspiré du Zodiac. Durant ses premières projections, la police filmait même les spectateurs dans la salle dans l'espoir de découvrir le coupable, en vain. À ce jour le Zodiac n'a plus donné signe de vie mais reste l'un des tueurs les plus énigmatiques en criminologie.

ZODIAC

2007, USA, Thriller
Réalisé par David Fincher
Scénario de James Vanderbilt d'après le roman de Robert Graysmith
Photographie d'Harris Savides
Musique de David Shire
Décors de Donald Graham Burt
Direction artistique de Keith P. Cunningham
Costumes de Casey Storm
Montage d'Angus Wall
Mixage de Drew Kunin
Casting de Laray Mayfield
Scripte de Kristine Kelly
Durée 2 h 36

Avec Jake Gyllenhaal, Mark Ruffalo, Anthony Edwards, Robert Downey Jr., Brian Cox, John Carroll Lynch, Richmond Arquette, Bob Stephenson, Chloë Sevigny, Candy Clark, Elias Koteas, Dermot Mulroney, Philip Baker Hall, Joel Bissonnette, Zach Grenier, James Le Gros, Clea DuVall...

Résumé : Zodiac, l'insaisissable tueur en série qui sévit à la fin des années 60 et répandit la terreur dans la région de San Francisco, fut le Jack l'Eventreur de l'Amérique. Prodigue en messages cryptés, il semait les indices comme autant de cailloux blancs, et prenait un malin plaisir à narguer la presse et la police. Il s'attribua une trentaine d'assassinats, mais fit bien d'autres dégâts collatéraux parmi ceux qui le traquèrent en vain. Robert Graysmith, jeune et timide dessinateur de presse, n'avait ni l'expérience ni les relations de son brillant collègue Paul Avery, spécialiste des affaires criminelles au San Francisco Chronicle. Extérieur à l'enquête, il n'avait pas accès aux données et témoignages dont disposait le charismatique Inspecteur David Toschi et son méticuleux partenaire, l'Inspecteur William Armstrong. Le Zodiac n'en deviendrait pas moins l'affaire de sa vie, à laquelle il consacrerait dix ans d'efforts et deux ouvrages d'une vertigineuse précision...