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Laval fait son cinéma

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Sa situation géographique

Laval est située au centre géographique du département de la Mayenne (dont elle est la préfecture), sur la route qui relie Paris à la Bretagne. Sur cet axe, Laval se trouve par ailleurs à équidistance de Rennes et Le Mans. Avant la Révolution française, Laval faisait partie de la province du Maine, depuis répartie entre deux départements, la Mayenne et la Sarthe. Ces départements font tous les deux partie de la région des Pays de la Loire.
La ville est aussi sur le cours moyen de la Mayenne, une rivière qui prend sa source sur la frontière normande puis descend vers la Loire au sud. Ce cours d'eau traverse donc le département du nord au sud et forme un axe naturel permettant de relier Laval aux deux sous-préfectures, Château-Gontier-sur-Mayenne et Mayenne, ainsi qu'à Caen et Angers.
Laval est située à approximativement 65 km de Rennes, Le Mans et Angers, 130 km de Nantes, 132 km de Tours, 150 km de Caen et 280 km de Paris. La ville est aussi à 100 km de la baie du Mont-Saint-Michel, le littoral le plus proche.
Laval fait traditionnellement partie du Bas-Maine, qui est constitué de l'arrondissement de Mayenne et de la majeure partie de l'arrondissement de Laval ; le Haut-Maine se trouvant dans la Sarthe et une bonne part de l'arrondissement de Château-Gontier faisant partie de l'Anjou (Mayenne angevine). La frontière entre le Maine et l'Anjou passait à quelques kilomètres au sud de la ville, les communes d'Entrammes et Nuillé-sur-Vicoin étant des paroisses angevines avant la Révolution. Laval est entourée de terres agricoles réparties entre vastes parcelles et bocage traditionnel. La terre est humide et la surface toujours en herbe occupe en moyenne 45 % des terres. La polyculture domine, avec des exploitations laitières, la production de viande, notamment porcine, mais aussi du maraîchage, de l’horticulture, des pépinières et de l’arboriculture. Laval est aussi bordée au sud et à l'ouest par quelques forêts, comme le petit bois Gamats, propriété de la ville, la forêt de Concise (privée) et le bois de l'Huisserie, avec 254 hectares.

Histoire de la ville

Moyen Âge : Avant la construction du château au XIe siècle, Laval n'existe pas. Néanmoins, le site est déjà un lieu de passage puisqu'il est situé sur une voie romaine reliant Le Mans à Corseul, capitale gallo-romaine des Coriosolites et aujourd'hui située dans les Côtes-d'Armor. Par ailleurs, des parties du territoire actuel de la commune montrent des traces d'occupation anciennes, comme la chapelle Notre-Dame de Pritz, située au bord de la Mayenne sur la limite nord de Laval et mentionnée dès 710. Une stèle gauloise y a par ailleurs été découverte. Saint Gault s'établira près de l'emplacement de la ville au XIe siècle. Le corps de Saint Tugdual, évêque de Tréguier, aurait été apporté à Laval par des clercs fuyant des raids vikings sur la Bretagne en 870 ou 878. C’est l’un des successeurs de saint Tugdual, Gorennan qui est alors chargé d’amener les restes de son prédécesseur à Chartres. Mais Gorennan reçoit un tel accueil à Laval, qu’il décide de faire don de certaines reliques de saint Tugdual à Laval. La Trinité de Laval, devenue cathédrale en 1855, recueille les reliques du saint évêque.
La topographie de Laval rend la défense ou la fermeture de la voie romaine facile. En effet, les voyageurs doivent passer un gué pour traverser la Mayenne et l'une des berges est dominée naturellement par un éperon rocheux. Cet éperon est choisi au Xe siècle pour y construire une structure militaire. Une villa y est mentionnée à la fin du siècle dans une charte du comte du Maine. Vers 1020, la baronnie de Laval est offerte par Herbert Ier du Maine à Guy Ier de Laval. Celui-ci y établit son château, et une bourgade se développe progressivement, d'abord le long de la voie, puis sur la berge et autour de nouveaux axes. Le château primitif s'étend jusqu'à la cathédrale actuelle et son enceinte est en terre. Une motte édifiée sur cette enceinte contrôlait l'accès du plateau rocheux sur lequel se trouvait le logis seigneurial. Une seconde motte se trouvait probablement dans les murs. La basilique Notre-Dame d'Avesnières est fondée au XIIe siècle par Guy III de Laval. Vers 1200, le château se replie sur l'extrémité du plateau où se trouve le donjon, et la ville se dote de ses propres fortifications. Sa muraille de plus de 1 100 m de long enfermait 9 hectares. Le prieuré qui deviendra l'abbaye Sainte-Catherine de Laval est créé en 1224.
Béatrix de Gavre, épouse de Guy IX de Laval et morte en 1315, est considérée comme étant à l'origine de la tradition textile de la ville. Née dans le comté de Flandre, elle aurait fait venir des tisserands flamands à Laval, puis elle aurait encouragé la culture et le tissage du lin, qui sont demeurés les principales activités économiques de la ville jusqu'au XIXe siècle.
Parmi les catastrophes qui ont marqué les esprits, figure l'incendie de 1383 : déclenché par la foudre, il touche l'église de la Trinité, dont la toiture de plomb coule comme des ruisseaux.
Pendant la guerre de Cent Ans, Laval est prise par les Anglais en 1428 puis par les Français l'année suivante. La guerre occasionne d'importants dégâts, et toute la ville est reconstruite après le retour de la paix. Les maisons à colombages encore visibles dans le centre-ville ne sont donc pas antérieures au XVe siècle. Vers 1450, Guy XIV de Laval fait remanier le logis du château et des travées à lucarnes sont ajoutées aux façades au début du XVIe siècle.
Époque moderne : Vers 1542, Guy XVII de Laval fait construire le "château neuf", qui est embelli en 1747. Guy XVII est membre de la cour de François Ier, et la Maison de Laval joue un rôle certain dans le développement de la Renaissance dans la région. Jean de Laval-Châteaubriant, lui aussi proche du roi, fait ainsi construire une nouvelle aile au château de Châteaubriant, et Guy XIX de Laval se rallie au protestantisme.
Au XVIIe siècle, Laval connaît une longue période de prospérité et plusieurs institutions religieuses sont construites, comme le monastère des Ursulines, le monastère des Bénédictines et l'église des Capucins. Elles sont vendues puis détruites lors de la Révolution française. Au XVIIIe, des faubourgs apparaissent autour du centre médiéval, et de nombreux hôtels particuliers sont construits, notamment dans les environs de la place de Hercé.
Au milieu du XVIIIe siècle, Laval compte environ 18 000 habitants, répartis en 3 525 foyers. Elle était la deuxième plus grande ville de la province du Maine derrière Le Mans et possédait un certain nombre d'institutions, comme un bureau des cinq grosses fermes, un présidial, une juridiction des juges-consuls, une maréchaussée, une maîtrise particulière des eaux et forêts et un hôpital, fondé en 1678. Elle possédait aussi un pays d'élection qui s'étendait sur 65 paroisses du sud du Bas-Maine, et un grenier à sel. La ville se trouvait en effet près de la frontière de la Bretagne, où le sel n'était pas soumis à la gabelle. 26 foires se tenaient tous les ans dans le pays d'élection de Laval, et trois marchés avaient lieu à Laval chaque semaine. La ville comptait enfin trois paroisses.
Avant la Révolution, l'activité textile de Laval connaît son apogée. La ville avait alors le droit de fabriquer huit sortes de toiles, des non-battues, des pontivys, des royales, des demi-Hollande, des grandes laizes, des petites laizes, des toiles grises et des toiles fortes. Mayenne et Château-Gontier avaient aussi le droit de tisser le lin, mais en seulement trois ou quatre sortes de toiles. Les royales et les demi-Hollande, vendues à Paris, étaient les toiles de meilleure qualité, ainsi que les plus chères. Une demi-Hollande pouvait coûter jusqu'à 700 livres tournois, alors qu'une toile forte, médiocre, ne valait que 50 livres. Les autres sortes de toile étaient également d'une faible qualité, mais représentaient l'essentiel de la production. Les toiles de Laval étaient vendues en France, mais aussi à l'étranger. Ainsi, les non-battues n'étaient produites que pour le marché espagnol, une partie des meilleures toiles allait au Portugal, tandis que les toiles grises rejoignaient les colonies françaises en Amérique. Les plus belles toiles étaient vendues aux marchés de Senlis, Troyes et Beauvais, et la pontivy servait presque exclusivement à l'armée.
Au XVIIIe siècle, le vieux centre est toujours fermé par ses remparts, et l'étroitesse de son parcellaire empêche toute grande opération. Les autorités envisagent alors de créer un axe parallèle à l'ancienne voie romaine afin d'éviter la ville close par le nord. Un nouvel axe serait important non seulement pour la ville, mais aussi pour l'ensemble de la région, car Laval se trouve sur la route entre Paris et Brest, et toutes les personnes et marchandises qui voyagent entre ces deux villes doivent traverser la Mayenne sur le Pont Vieux, puis transiter à travers les vieilles ruelles du centre. Un nouveau pont est donc projeté en 1758, mais la construction n'est décidée qu'en 1804.
Pendant la guerre de Vendée, la ville est prise par les Royalistes le 22 octobre 1793 lors de bataille de Laval. Les Royalistes, partis de Vendée, veulent rejoindre Granville sur la Manche pour recevoir du renfort d'Angleterre. L'expédition en Normandie est un échec et les troupes réoccupent Laval le 25 novembre. Ensuite, elles perdent le siège d'Angers et sont défaites par l'armée républicaine.
Époque contemporaine : Après la Révolution française, la municipalité entreprend les travaux d'urbanisme envisagés au XVIIIe siècle. Le nouveau pont est construit sur la Mayenne et le nouvel axe parallèle à la voie romaine est percé. Autour de cet axe, un centre-ville alternatif à la ville close est dessiné, avec divers édifices publics, comme la préfecture, achevée en 1822, le théâtre et l'hôtel de ville, respectivement terminés en 1830 et 1831. Les berges de la rivière sont déviées puis réaménagées de 1844 à 1863, et de nouvelles rues sont percées dans la vieille-ville, comme la rue des Déportés et la rue Daniel-Œhlert, et la place Saint-Tugal est élargie en 1880. En 1855, Laval reçoit un diocèse, et l'arrivée du chemin de fer la même année encourage l'industrialisation de la ville. Afin de permettre le passage de la ligne de Paris-Montparnasse à Brest, le viaduc de Laval est construit sur la Mayenne de 1854 à 1856, et la gare de Laval est mise en service en 1855, facilitant les déplacements et favorisant le développement de la ville.
La croissance démographique est soutenue tout au long du XIXe siècle. La population de Laval passe ainsi de 15 000 habitants vers 1800 à 21 293 habitants en 1861. La ville absorbe d'anciennes paroisses indépendantes, et les deux communes d'Avesnières et Grenoux sont annexées à Laval en 1863, avec une partie du territoire de Changé. Grâce à cet agrandissement, Laval compte plus de 27 000 habitants en 1866. Au début de l'année 1871, les armées prussiennes sont aux portes de la ville, mais se replient sans raison apparente. Ce "miracle" est attribué à la Vierge Marie qui serait apparue à des enfants du village de Pontmain le 17 janvier. Malgré la guerre et la défaite, la croissance se poursuit jusqu'en 1886, quand la population atteint 30 627 habitants, mais elle baisse ensuite jusqu'à la réindustrialisation d'après 1945. Cette baisse de population reste modérée, et la ville ne perd qu'environ 2 000 habitants entre 1886 et 1936. Néanmoins, cette baisse traduit le déclin industriel de la ville et du département. Le lin est de moins en moins rentable, les agriculteurs mayennais arrêtent de cultiver la plante et les filatures lavalloises préfèrent travailler le coton, qui doit être importé. Par ailleurs, la mécanisation est lente et de nombreux tisserands travaillent encore chez eux. Quelques usines sont finalement ouvertes à la fin du XIXe siècle, mais la Mayenne s'est déjà tournée vers l'agro-alimentaire. L'exploitation du bassin houiller de Laval favorise le développement de l'activité chauffournière dans la région au XIXe siècle.
Au début du XXe siècle, Laval possède une cour d'assises, un tribunal de première instance et de commerce, un séminaire, un lycée de garçons et l'industrie du lin et du coton occupe 10 000 mains lavalloises. La ville vit aussi de ses fonderies, de la minoterie, du tannage, de la teinture, de la confection de chaussures et du sciage du marbre extrait dans les environs.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, Laval est touchée par plusieurs bombardements alliés en 1944, notamment le 7 et le 15 juin ainsi que le 24 juillet. Ceux-ci détruisent le quartier de la gare, le viaduc ainsi que divers immeubles du centre-ville, notamment rue de la Paix. Le matin du 6 août, les troupes du général Patton arrivent à Laval et commencent leur offensive sur la ville. Les Allemands dynamitent les ponts sur la Mayenne, mais la ville est libérée vers 15 heures. Le général Bradley installe son quartier général au château du Bois Gamats. C'est à l'aérodrome de Laval que ce dernier donne l'ordre au général Leclerc le 22 août au soir de foncer à Paris : c'est l'épisode déclencheur de la libération de Paris.
Après la guerre, Laval se réindustrialise et abandonne ses anciennes activités textiles pour la production laitière et de nouvelles industries comme le plastique ou l'automobile. La ville s'étend et se dote de nouveaux équipements comme un hôpital et un campus.

Source : Wikipédia

Les films tournés à Laval

Les années 2010


2019, France, Drame
Réalisé par Edouard Bergeon
Scénario de Edouard Bergeon, Bruno Ulmer & Emmanuel Courcol
Photographie de Éric Dumont
Musique de Thomas Dappelo
Décors de Pascal Le Guellec
Costumes de Ariane Daurat
Montage de Luc Golfin
Son de Philippe Vandendriessche
Mixage de Fabien Devillers
Montage son de Alexandre Fleurant
Casting de Gigi Akoka
Scripte de Nicola Marie
Durée 1 h 43

Avec Guillaume Canet, Veerle Baetens, Anthony Bajon, Rufus, Samir Guesmi, Yona Kervern, Solal Forte, Marie-Christine Orry, Emmanuel Courcol, Christophe Rossignon...

Résumé : Pierre a 25 ans quand il rentre du Wyoming pour retrouver Claire sa fiancée et reprendre la ferme familiale. Vingt ans plus tard, l'exploitation s’est agrandie, la famille aussi. C’est le temps des jours heureux, du moins au début… Les dettes s’accumulent et Pierre s’épuise au travail. Malgré l’amour de sa femme et ses enfants, il sombre peu à peu... Construit comme une saga familiale, et d’après la propre histoire du réalisateur, le film porte un regard humain sur l’évolution du monde agricole de ces 40 dernières années...