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Niort fait son cinéma

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Sa situation géographique

La ville est située au sud-ouest du département des Deux-Sèvres, sur les rives de la Sèvre Niortaise, aujourd'hui aménagées en coulée verte. En bordure du marais mouillé, également appelé la Venise verte, Niort est la principale porte d'entrée du Marais poitevin.
La ville est l'une des cités majeures du Poitou historique.
La ville est située dans une plaine riche et fertile, au sud de la Gâtine du Bas-Poitou. Localisée sur un point de passage important entre le Sud-Ouest, la Bretagne et le Nord de la France, elle est au contact de plusieurs pays du Poitou, de l'Aunis et de la Saintonge.
Située à 50 km de l'océan Atlantique à vol d’oiseau, Niort jouit d'un ensoleillement annuel d'environ 2 000 heures par an.

Histoire de la ville

Origines : Niort a été peuplé dès le Néolithique comme l'attestent divers silex travaillés dont une hache polie découverte place de la Brèche.
Antiquité : Avant le Ier siècle, Niort n'est sans doute qu'un village implanté dans la boucle de la Sèvre là ou se trouve le quartier de Bessac. Des fouilles archéologiques réalisées au cours des années 1970-1980 démontrent une activité commerçante importante pour l'époque. Ces mêmes travaux datent un abandon progressif de l'habitat vers la fin du Ier siècle. Les raisons de cette baisse d'activité ne sont pas connues : incendies, épidémies (marais proche), les hypothèses peuvent être nombreuses et les causes parfois complémentaires.
La présence d'une communauté gallo-romaine est confirmée par la découverte, en janvier 2018, sur le site de Port-Boinot, de trois statues d'inspiration celtique : deux déesses-mères et la déesse Epona.
Le plan orthonormé des rues de la boucle de la Sèvre Niortaise suggère une pérennisation de la cadastration antique. De part et d'autre la voie gallo-romaine quittant Niort vers l'ouest, des zones sépulcrales se sont développées. L'une d'elles, le cimetière Saint-Martin, a été utilisée largement à l'époque mérovingienne. Il fut fouillé en 1972.
Moyen Âge : À l'époque carolingienne, il semble que pour des raisons de sécurité, l'occupation humaine se resserre autour d'un lieu de culte et s'implante sur les collines de Notre-Dame et Saint-André. Ces collines offrent en effet la possibilité d'une surveillance accrue sur la Sèvre Niortaise, et son port. Le fleuve constitue une voie naturelle de transport et de commerce non négligeable à cette époque. C'est aussi un lieu de rupture de charge pour continuer par voie terrestre avec l'arrière-pays. Mais c'est aussi une porte ouverte aux invasions, comme l'atteste l’arrivée conquérante des Normands en 940.
En 1137, Niort passe avec la dot d’Aliénor d'Aquitaine, sous l'autorité administrative du roi de France, Louis VII le Jeune, puis en 1152, intègre l'Empire Plantagenêt, à la suite du remariage d'Aliénor avec Henri Plantagenêt, qui en 1154 devient roi d'Angleterre et élève dans la seconde moitié du XIIe siècle, les donjons jumeaux de la forteresse. Cette situation ne fut pas sans quelques avantages. Son royal époux, Henri II puis son fils Richard Cœur de Lion, fortifient la citadelle avec un château et une enceinte qui avait une longueur de 2 800 mètres, soit presque le double de celle de Carcassonne. Seul subsiste aujourd'hui l'imposant donjon double et quelques traces de fondations place Saint-Jean. En 1199, Jean sans Terre accorde une charte de commune à la ville de Niort, confirmée par Aliénor en 1203. En 1200, Niort entre dans le douaire d'Isabelle d'Angoulême, lors de son mariage avec Jean sans Terre. En 1202, les possessions continentales de Jean sont confisquées par le roi de France. Niort est finalement annexée en 1204 par Philippe II Auguste. Dès 1205, la place est enlevée par Savary de Mauléon pour le compte de Jean sans Terre. En 1214, Jean sans Terre revient en Poitou et aide les bourgeois de Niort à fortifier leur ville.
En 1224 le connétable Mathieu II de Montmorency ramène la ville dans le giron français pour le compte de Louis VIII. Niort résiste à un assaut du comte de Derby en septembre 1346 (guerre de Cent Ans). Elle repasse néanmoins sous bannière anglaise à la signature du traité de Brétigny, en 1360. La ville est devenue "port franc" en 1285, permettant la poursuite de son développement économique et commercial.
Bertrand du Guesclin reprit Niort aux mains des Anglais le 23 mars 1372. Pour cela il usa d'un stratagème, celui de revêtir d'uniformes anglais deux cents de ses plus braves soldats. À leur vue, les sentinelles ennemies abaissèrent le pont-levis. Les Français entrèrent dans la ville et désarmèrent les Anglais. Ainsi Niort réintégra le royaume de France.
Pendant la Praguerie (1440), soulèvement contre les réformes de Charles VII, le dauphin futur Louis XI fit de Niort son quartier général et lui accorda de nombreux privilèges.
Au XIVe siècle, les drapiers et les tanneurs faisaient la réputation de Niort.
La fin du Moyen Âge voit le creusement du port qui assurera l'essor commercial de la ville en la reliant à l'océan Atlantique. Creusé par ordre de Jean de Berry, comte du Poitou, le port expédiait en Flandre et en Espagne du sel, du poisson, du blé, de la laine et bien sûr des draps et des peaux... Dans le même temps, les Niortais tiraient orgueil et profit de leurs foires et marchés, pourvus de halles qui compteront parmi les plus belles du royaume.
En novembre 1461, le roi Louis XI confirme les privilèges de la ville de Niort, afin qu'elle s'accroisse.
Époque moderne : Gagnée par la réforme en 1557, la ville devient protestante, mais est reprise par les catholiques en 1569. Du 20 juin au 3 juillet, les troupes royales du comte de Lude font le siège de la ville, sans succès. En octobre, après la défaite protestante à Moncontour, La Brosse abandonne la ville aux catholiques. Un des épisodes sanglants de Niort pendant les guerres de Religion, se déroule dans la nuit du 27 au 28 décembre 1588, durant laquelle se produisirent des affrontements entre catholiques et protestants avec des meurtres, des pillages et des incendies. Saint-Gelais et Agrippa d’Aubigné s’emparent de la ville. En 1627, Niort redevient catholique mais demeure un foyer actif du protestantisme. Son temple à l'époque pouvait accueillir plus de 6 000 personnes. Il était situé en haut de la colline Saint-André, vers les rues Saint-Gelais et des Remparts.
L'installation des Oratoriens en ville en 1624 soulève quelques espoirs d'établir un enseignement secondaire en remplacement des institutions huguenotes. À plusieurs reprises (1625, 1641, 1679), le conseil des échevins envisage l'ouverture d'un collège avec plusieurs classes, sans succès. Ce n'est qu'en 1717 que, grâce à des subsides de la municipalité, le Collège de l'Incarnation accueille ses premiers élèves. Il prendra le nom de Collège d'Artois en 1782.
Les dragonnades touchent la ville dès 1668. Elles durent jusqu'en 1685 et contraignent de nombreux protestants à fuir notamment vers le Canada. Le temple est démoli afin qu'il n'en reste aucune trace.
Le port de Niort continue cependant à accueillir le commerce des peaux et des fourrures en provenance du Canada où de nombreux Poitevins se sont installés. Toutefois, la révocation de l'édit de Nantes (1685) puis la perte du Canada entraînent la chute de cette industrie globalement aux mains des protestants. Avant la Révolution, il y avait cependant encore une trentaine de moulins à fouler et plus de trente régiments de cavalerie se fournissaient ici en culottes de peau.
Époque contemporaine : En 1807, Napoléon Ier prend un décret d'aménagement de la Sèvre Niortaise afin de conforter son rôle de voie navigable. Ce décret est le premier acte ayant abouti à l'assèchement total du marais poitevin. Le collège d'Artois devient lycée impérial.
Napoléon Ier passe par Niort sur le chemin de l'exil vers l'île de Sainte-Hélène et y passe l'une de ses dernières nuits en terre française (nuit du 2 au 3 juillet 1815) à l'auberge de la Boule d'Or. C'est peut-être la dernière nuit sur le continent car selon certains auteurs, quand il était à Rochefort, il aurait dormi toutes les nuits sur l’Île d'Aix avant de se rendre aux Anglais. Il aura assuré la prospérité de la ville pendant son règne en faisant travailler ses industries de chamoiserie, notamment en y faisant fabriquer les culottes de peau utilisées par la cavalerie. Cette industrie de la chamoiserie et de la ganterie perdure en déclinant régulièrement jusqu'à s'éteindre à la fin du XXe siècle.
La ville développe alors l'économie sociale et solidaire à partir de la seconde moitié du XXe siècle au travers de mutuelles d'assurances.
Le 7 juin 1944, l'aviation américaine bombarde le quartier de la gare faisant une quarantaine de victimes. Les cibles étant la gare de triage et une usine de fabrication de détonateurs pour l'armée allemande.
De 1964 à 1972, quatre communes fusionnent avec Niort :

Souché le 21 juin 1964 ;
Sainte-Pezenne le 16 avril 1965 ;
Saint-Florent le 1er janvier 1969 ;
Saint-Liguaire, le 1er janvier 1972.

De 1967 à 1975, la ville entreprend la construction du grand ensemble HLM du Clou Bouchet dans le sud-ouest de la ville. Il devient le quartier prioritaire le plus peuplé de la ville.

Source : Wikipédia

Les films tournés à Niort

Les années 1950

LES DIABOLIQUES

1955, France, Thriller
Réalisé par Henri-Georges Clouzot
Scénario de Henri-Georges Clouzot, Jérôme Géromini, René Masson & Frédéric Grendel d'après le roman "Celle qui n'était plus"
Photographie d'Armand Thirard
Musique de Georges Van Parys
Décors de Léon Barsacq
Costumes de Carven
Montage de Madeleine Gug
Son de William Robert Sivel
Scripte de Jeanne Witta
Durée 1 h 55

Avec Simone Signoret, Véra Clouzot, Paul Meurisse, Charles Vanel, Pierre Larquey, Noël Roquevert, Georges Chamarat, Jean Brochard, Michel Serrault, Jacques Varennes, Georges Pouloujy, Thérèse Dorny, Robert Dalban, Jean Lefebvre, Jacques Hilling, Jean Témerson, Jean Clarieux, Johnny Hallyday, Madeleine Suffel, Jimmy Urbain...

Résumé : Dans un ancien château de la banlieue parisienne, Michel Delasalle, un homme odieux et despotique, dirige une école privée, secondé par son épouse légitime, Christina, une Brésilienne au cœur fragile qu’il martyrise en exploitant sa richesse, et sa maîtresse Nicole, une jeune institutrice avec laquelle il ne craint pas de s’afficher. Après maintes humiliations, les deux femmes décident de s’entendre et de s’unir pour tuer ce tyran...

Prix & Récompenses :

Prix Louis Delluc 1954.
New York Film Critics Circle 1955 : Meilleur film étranger.