Durant l’année sans été , la population plongée dans la famine avait mangé les chevaux (qui servaient de moyen de transport à l’époque). Face à la pénurie de moyen de locomotion, le vélo a été inventé.
En 1817, le baron allemand Karl Drais von Sauerbronn invente sa Laufmaschine ou "machine à courir" qui est présentée à Paris le 5 avril 1818 (Brevet d'importation français déposé par Louis-Joseph Dineur au nom du Baron Drais le 17 février 1818 : sous l'appellation d'une "Machine dite vélocipède.". La draisienne (version 1817) possède deux roues alignées, reliées à un cadre en bois par des fourches, la roue avant pouvant pivoter latéralement, et elle est équipée d'un rudimentaire frein à sabot sur la roue arrière. Cet engin connait un certain succès, en particulier en France puis au Royaume-Uni. Dans ce pays, il sera nommé "hobby-horse".
La première conception visuelle attestée d'un deux-roues de type bicyclette est due à Alexandre Mercier. Elle figure dans son brevet du 8 mai 1843. Le pédalage est alternatif, à l'instar des Lévocyclettes Terrot des années 1910. C'est également le premier exemple probant d'équilibre soutenu sur deux roues, alors que sur la draisienne, l'équilibre n'est que passager.
Si la draisienne fait partie de la préhistoire de la bicyclette, la véritable histoire commence en France avec les vélocipèdes à pédales pendant les années 1860. C'est vers 1867 que sont commercialisés les premiers vélocipèdes à pédales des maisons Sargent, Michaux, Vincent..., avec un vrai succès populaire au rendez-vous. Pierre Michaux, serrurier parisien en voiture à façon, aurait inventé le vélocipède à pédales en 1855. La date précise de l'invention et l'identité de l'inventeur sont toutefois très discutées. En 1893, lors d'une controverse avec les frères André et Aimé Olivier, anciens associés qui ont toujours nié le rôle de Michaux dans l'invention, Henry Michaux, fils de Pierre Michaux, avoue que ce serait son frère Ernest qui aurait eu l'idée des pédales, et que l'invention daterait en fait de 1861. Cette date est toutefois mise en doute par certains historiens, qui donnent 1864 comme date plus plausible, et émettent également des doutes sur la paternité de l'invention de la famille Michaux. Il est vrai que nous n'avons aucune preuve à ce jour. Parallèlement, un autre Français, Pierre Lallement, revendique avoir inventé et expérimenté un système à pédales dès 1862, et obtient en 1866 un brevet américain pour une machine qu'il appelle "bicycle". Une dizaine d'autres inventeurs revendiquent cette invention. Le plus plausible aujourd’hui, bien que sans preuve également, est Georges Radisson.
Pierre Michaux ne dépose qu'en 1868 un brevet pour son invention, qu'il appelle "pédivelle" (brevet français no 80637 déposé le 24 avril 1868 : "Perfectionnement dans la construction des vélocipèdes."), auquel il ajoute également un frein. À partir de l'automne 1867, le vélocipède a énormément de succès en France, et les premières courses de vélocipèdes, les clubs et les journaux apparaissent.
Pierre Lallement émigre en 1865 aux États-Unis sans avoir pu trouver de soutien financier à Paris pour sa machine, et obtient le premier brevet au monde sur le vélocipède à pédales en novembre 1866. Il réussit à vendre son brevet à un New-yorkais, Calvin Witty, qui sera le premier à fabriquer des deux-roues aux États-Unis (un seul de ces vélocipèdes semble avoir survécu) et retourne en France en 1868. À la fin de cette année, Witty vendant sa licence à d'autres constructeurs, le succès se produit également aux États-Unis. Quelques-uns surnommèrent la machine boneshaker ("secoueuse d'os"), en raison de la conception des roues, en bois cerclées de fer. Les premières garnitures de roues en caoutchouc dur apparaissent en 1869 et améliorent sensiblement le confort de l'engin.
En 1869, Charles Desnos dépose un brevet sur l'amélioration du vélocipède qui fixe certaines caractéristiques toujours présentes dans les vélos modernes, notamment la roue arrière motrice et la transmission multiplicatrice par courroie ou chaine.
Après la guerre de 1870, le perfectionnement des vélocipèdes se poursuit surtout en Angleterre. La roue avant se fait plus grande tandis que la roue arrière diminue. Le premier grand bi, appelé Ordinary, apparaît en 1872. Ce genre de bicyclette connait un succès foudroyant auprès de la bourgeoisie qui seule avait les moyens de se l'offrir. En Angleterre, il est surnommé penny farthing (d'après la taille respective de ces deux pièces de monnaie, par analogie avec les roues). En France, il est utilisé de manière ostentatoire par les bourgeois. Le premier brevet de bicyclette a été déposé en 1871 par Viarengo de Forville, un Italien résidant en France. Dans son brevet français du 30 septembre 1871 sont jointes des photos représentant une bicyclette d'homme et une de femme. En 1884, John Kemp Starley de la société The Coventry Sewing Machine Company ("Société des machines à coudre de Coventry"), qui deviendra Rover, invente la "bicyclette de sécurité" munie de roues de taille raisonnable et d'un entraînement par chaîne. Le cycliste y est installé à l'arrière, ce qui rend presque impossible la chute de type "soleil" où le cycliste est projeté par-dessus la roue avant. Un engrenage plus grand à l'avant (le plateau) qu'à l'arrière (le pignon) fait tourner la roue arrière plus vite que les pédales ne tournent, ce qui permet à ce type d'engin d'aller vite même sans une roue géante. En 1886, Peugeot commercialise ses premières bicyclettes. En 1885, le Bordelais Juzan en construit quelques-unes également, au design plus moderne que les anglaises.
En 1888, John Boyd Dunlop invente le pneumatique (brevet français N° 193281 déposé par John Boyd Dunlop le 1er octobre 1888 : "Garniture de jante applicable aux roues de véhicules."), qui contribue à améliorer encore le confort du cycliste. Édouard Michelin perfectionne cette invention en déposant en 1891 un brevet de "pneu démontable", la chambre à air. Les bicyclettes de sécurité de 1890 ressemblent déjà beaucoup aux bicyclettes actuelles. Elles ont des pneumatiques de taille comparable à celle d'un vélo moderne, des roues à rayons, un cadre en tubes d'acier et une transmission par chaîne. La seule chose qui leur manque est le changement de vitesses.
Dans les années 1890, ce nouveau modèle de bicyclette élargit la cible des utilisateurs potentiels. De plus, en lien avec la seconde révolution industrielle, les bicyclettes deviennent un produit industriel (en France, les grandes marques sont alors Peugeot dans le Doubs, Manufrance et Mercier dans la Loire), réduisant leur prix à un point qui les rend abordables aux ouvriers. Cela conduit à une "folie de la bicyclette", qui est à l'origine d'une évolution sociale importante (passage du vélo loisir au vélo utilitaire). Dès cette période, la bicyclette s'impose comme un moyen de découvrir le monde. Alors que se développe la mode des tours du monde, le premier tour à vélo se déroule entre 1891 et 1894[15]. La première femme à avoir réalisé cet exploit en solitaire est Annie Cohen Kopchovsky, dite Annie Londonderry, sur un modèle masculin de bicyclette de marque Sterling, en quinze mois.
Le développement de la bicyclette a ainsi permis le progrès de l'émancipation des femmes, même si l'accès au vélo pour ces dernières a été semé d'embûches. La féministe Susan B. Anthony a ainsi déclaré en 1896 que l'engin avait accompli davantage pour cette libération que quoi que ce soit d'autre au monde. Malgré le tour du monde à vélo d'Annie Londonderry en 1895, certains médecins et moralistes persistaient à affirmer que la bicyclette présenterait une menace pour la santé physique et mentale des femmes. De plus, elle encouragerait au dévergondage et à l'exhibitionnisme. On pensait par exemple que chevaucher une selle et se mettre en mouvement dans cette position pouvait conduire les femmes à développer des pratiques masturbatoires, absolument immorales à l'époque. De fait, les vêtements féminins du XIXe siècle n'étaient absolument pas adaptés à la pratique sportive, le port du pantalon étant réservé aux hommes. Les femmes se sont alors battues pour porter le bloomer, sorte de short féminin, afin de pouvoir pratiquer la bicyclette.
Dès 1868, certaines compétitions ont néanmoins été ouvertes aux femmes. De façon prémonitoire, Jacques Mauprat déclare dans Le Progrès du 21 avril 1895 : "Oui, la faible femme a fait ses preuves sur la bicyclette. Elle est arrivée à des performances très satisfaisantes ; et cela non seulement sans préjudice pour sa santé.... Cette introduction de la femme dans le monde du sport est une révélation pour elle et sera presque la source d'une révolution dans les mœurs de la société, en commençant par le costume et en finissant par la régénération de bien des qualités perdues par l'inactivité musculaire."
En 1903 naît le Tour de France. Le premier gagnant de cette grande épreuve est Maurice Garin.
Après la Première Guerre mondiale, le terme "vélo" devient le mot populaire pour décrire la bicyclette utilisée par les ouvriers, paysans et enfants. Dans les années 1930, les systèmes à plusieurs vitesses commencent à être utilisés dans les compétitions de vélo. Le vélocar apparaît dans les années 1930, vélo couché et ancêtre de la vélomobile.
Pendant l'occupation de la France par l'Allemagne, les voitures sont restreintes à l'usage des médecins, de la police ou de la milice, la bicyclette devenant la reine des transports (ravitaillement, trajets pour le travail ou aller voir des proches, développement de vélo taxis dans les grandes villes), succès des compétitions de cyclisme. La bicyclette joue un rôle important dans la résistance, notamment pour les femmes, telle Conchita Ramos (1925-2019) qui transporte des messages et des armes contre les nazis sur sa bicyclette dans la région de Toulouse.
Les dérailleurs se développent durant les années 1950. Enfin, les vélomobiles renaissent à la fin des années 1980. En 1977, P. K. Mahanandia traverse l'Asie et l'Europe à vélo, reliant l'Inde à la Suède en cinq mois pour rejoindre sa femme. Depuis le début des années 1990, dans plusieurs pays, des manifestations spontanées rassemblent, une fois par mois dans plusieurs centaines de villes, des défenseurs et promoteurs de l'usage du vélo en ville. Ce sont les masses critiques ou vélorution en France.
1948, USA, Comédie Romantique
Réalisé par Jean Stelli
Assistant à la réalisation : Jack Pinoteau
Scénario de Marcel Rivet & Charles Exbrayat
Photographie de Marcel Grignon Musique de René Sylviano
Décors de Jacques Colombier
Montage de Andrée Laurent
Son de Arthur Van Der Meeren
Scripte de Madeleine Lefèvre
Durée 1 h 30
Avec René Dary, Pierre-Louis, Annette Poivre, Suzanne Dehelly, Raymond Bussières, Robert Berri, Robert Le Fort, Emilio Carrer, Luc Andrieux, Jean Brochard, Lucien Desagneaux...
Résumé : Pendant le tour de France, cinq coureurs sont retrouvés assassinés avec une tulipe rouge près de leur corps. Une journaliste et un inspecteur de police mènent l'enquête pour démasquer le meurtrier...
1962, France, Court-métrage
Réalisé par Louis Malle
Scénario de Louis Malle
Photographie de Ghislain Cloquet, Jacques Ertaud & Louis Malle
Musique de Georges Delerue Montage de Suzanne Baron & Kenout Peltier
Durée 0 h 18
Avec Jean Bobet (Voix)...
Résumé : "Le Tour de France fait partie de mon enfance... Il m'a toujours fasciné... C'est probablement le sport le plus dur qui soit. J'ai donc filmé ça : les accidents, les chutes, les efforts incroyables quand les coureurs grimpent des cols, et comment ça se voit sur leur visage. Et aussi l'atmosphère de cirque qu entoure le Tour de France"...
1968, France/Italie, Comédie
Réalisé par Alex Joffé
Directeur assistant : Bernard Stora
Scénario d'Alex Joffé, Gabriel Arout, Pierre Lévy-Corti & Jean Bernard-Luc
Photographie de Jean Bourgoin
Musique de Georges Delerue Décors de Philippe Ancellin
Montage d'Eric Pluet
Son de Pierre-Louis Calvet Montage son de Sophie Coussein
Scripte de Francine Corteggiani
Durée 1 h 50
Avec Bourvil, Robert Hirsch, Gianni Bonagura, Monique Tarbès, Michel de Ré, Edmond Beauchamp, Anne Jolivet, Jacques Arbez, Teddy Bilis, Roger Caccia, Georges Guéret, Fernand Guiot, Francis Lax, Marcel Pérès, Patrick Préjean, Bernard Verley...
Résumé : Au début du XXème siècle, Jules Auguste Duroc, artisan de formation et bricoleur à ses heures perdues, invente une bicyclette révolutionnaire. C'est son beau-frère Lucien Médard qui doit l'expérimenter lors de la course cycliste Paris-San Remo. Un concours de circonstance pousse Duroc à prendre la fuite sur son engin. Il se retrouve sur la ligne de départ de la célèbre course. Les évènements vont prendre une tournure que les deux compères n'avaient pas imaginé...
1979, USA, Comédie Dramatique
Réalisé par Peter Yates
Scénario de Steve Tesich
Photographie de Matthew F. Leonetti
Décors de Lee Poll
Direction artistique de Patrizia von Brandenstein
Costumes de Betsy Cox
Montage de Cynthia Scheider
Son de Beau Baker
Mixage de Theodore Soderberg, Paul Wells & Douglas O. Williams
Montage son de Michael Moyse & Dan Sable
Casting de Jane Feinberg & Mike Fenton Scripte de Ana Maria Quintana
Durée 1 h 41
Avec Dennis Christopher, Dennis Quaid, Daniel Stern, Jackie Earle Haley, Barbara Barrie, Paul Dooley, Robyn Douglass, Hart Bochner, Amy Wright, John Ashton...
Résumé : À Bloomington, petite ville de l'Indiana, quatre adolescents issus de la classe ouvrière trompent leur ennui entre baignades dans une carrière abandonnée, bagarres et drague. L'un d'entre eux, passionné par le cyclisme et l'Italie, va participer à une course le mettant en rivalité avec des étudiants issus des milieux plus favorisés...
1985, USA, Aventures
Réalisé par Tim Burton
Scénario de Phil Hartman, Paul Reubens & Michael Varhol
Photographie de Victor J. Kemper
Musique de Danny Elfman Décors de David L. Snyder, Thomas L. Roysden & Paul Reubens
Costumes de Aggie Guerard Rodgers
Montage de Billy Weber
Mixage de Neil Brody, Scott Brose, David J. Hudson & Terry Porter
Montage son de Denise Horta, Joseph A. Ippolito & David Pettijohn
Casting de Wallis Nicita
Scripte de Ana Maria Quintana
Durée 1 h 31
Avec Paul Reubens, Elizabeth Daily, Mark Holton, Diane Louise Salinger, Judd Omen, Irving Hellman, Monte Landis, Damon Martin, James Brolin, Morgan Fairchild, Tim Burton...
Résumé : Pee Wee s'apprête à passer une belle journeé, une vraie belle journée avec l'amour de sa vie : sa bicyclette. Mais damned, cet objet perfectionné et amélioré des derniers gadgets vient d'être kidnappé, volé, enlevé par le méchant Francis. Pee Wee part à la recherche de cet amour perdu et nous entraîne dans des aventures de plus en plus burlesques...