Accueil
Acteurs
Actrices
Compositeurs
Films
Photographes
Réalisateurs
Scénaristes
Technique
Thèmes
Contact













Chaumont fait son cinéma

Les autres préfectures

Sa situation géographique

Chaumont est une commune française située dans le département de la Haute-Marne (dont elle est la préfecture), en région Grand Est. La commune s'est appelée Chaumont-en-Bassigny jusqu'en 1971.
Située dans le pays traditionnel du Bassigny sur le plateau de Langres, Chaumont est au centre géographique de la Haute-Marne, département à dominante rurale situé au sud de la région Grand Est.

Histoire de la ville

Antiquité : Le territoire de l'actuelle ville de Chaumont relevait de celui des Lingons. Des fouilles archéologiques menées de 1989 à 1992 dans la forêt du Corgebin ont permis de mettre en évidence les bases d'un petit fanum de surface rectangulaire, divers objets et monnaies frappées sous le règne de Marc Aurèle. Dans les secteurs des faubourgs de Saint-Aignan et du Moulin Neuf, des fouilles ont mis au jour les fondations de quelques villas et fermes gallo-romaines sur les bords de la Suize. La colline Saint-Roch fut elle aussi occupée bien avant que l'ermitage soit édifié : un camp militaire romain aurait été placé temporairement sur ce site, les Anciens nommaient l'endroit "la vieille cité".
Moyen Âge : Chaumont ne serait pas une ville très ancienne. D'origine féodale, elle est née au Xe siècle. Geoffroy Ier de Chaumont en est le fondateur, selon Émile Jolibois. La seigneurie de Chaumont possède le fief de Chaumont jusqu'en 1190. La ville est défendu par la motte féodale, puis par le château. Tout d'abord, les paysans et les artisans s'installent en périphérie de la cité qui allait être construite. Ainsi, les seigneurs décident d’établir deux chapelles accompagnées de leur cimetière : Buxereuilles et Saint-Aignan. À peine deux siècles après, au XIIe siècle, la cité est endettée à cause des actions entreprises par les seigneurs (constructions d’édifices religieux, croisades...), si bien qu'elle est cédée au comte de Champagne en 1205 puis passe dans le domaine royal avec le comté de Champagne.
Au XIIIe siècle, Chaumont connaît une période de prospérité : le nombre d'habitants est en constante augmentation, une véritable cité se crée durant cette période, après la construction de l’église Saint-Jean-Baptiste.
Thibault IV, comte de Champagne de 1201 à 1253, et roi de Navarre de 1234 à 1253, est attaqué par Hugues IV, duc de Bourgogne mais il se réfugie dans son château fortifié (1229-1230). La petite-fille de Thibault IV, Jeanne de Champagne épouse Philippe le Bel encore fils aîné du roi de France. Lorsque celui-ci accède au trône de France, Chaumont prend de l'ampleur tant dans son extension que dans ses fortifications. C'est en 1292 que Chaumont est reconnue "capitale" du pays environnant à part entière.
Chaumont souffre comme toutes les villes de la guerre de Cent Ans et de la peste à partir du milieu du XIVe siècle. La ville fait partie des possessions de la Maison de Joinville.
Chaumont ne suit pas Charles le Téméraire dans sa lutte contre le roi Louis XI.
Le 8 février 1475, le pape Sixte IV institue par une bulle pontificale le Grand Pardon de Chaumont qui accorde à perpétuité une indulgence plénière à tous ceux qui, chaque fois que la Saint-Jean-Baptiste (24 juin) tombera un dimanche, visiteront la collégiale, s'y confesseront et y communieront.
Renaissance : Au début du XVIe siècle, Chaumont reçoit la visite de François Ier, qui visite les fortifications et constate l’échevinage (sorte de municipalité) instauré en 1469. La ville prend une plus grande extension au XVIe siècle. Elle subit les guerres de religion, qui commencent avec le massacre de Wassy de plusieurs dizaines de protestants par le duc François de Guise. L’Édit de Nantes, signé par Henri IV, marque la fin de ces guerres et renforce par écrit le statut de la municipalité chaumontaise. Cependant, les riches et puissantes personnes n’acceptent pas vraiment le pouvoir renforcé des élus, dont ils ne partagent pas forcément le point de vue sur la gestion de la ville.
XVIIe et XVIIIe siècles : Les Jésuites installent un Collège des Jésuites en 1617, un peu avant le milieu du XVIIe siècle, la peste sévit à Chaumont, les artisans et les paysans se trouvant à l’extérieur meurent par centaines, les portes de Chaumont étant fermées. Louis XIII et Richelieu visitent la ville quelques années.
Lorsque Louis XIV devient roi, tous les pouvoirs délégués aux villes sont peu à peu supprimés, notamment ceux accordés à Chaumont. En 1685, l’Édit de Nantes est révoqué par le roi.
Au XVIIIe siècle, sous le règne de Louis XV, un jeune sculpteur se fait remarquer favorablement, il s’agit d’Edmé Bouchardon (1698-1762).
De 1790 à 1914 : En 1790, Chaumont est considérée comme une capitale à part entière, chef-lieu du département de la Haute-Marne récemment créé. En 1810, les communes de Buxereuilles et Reclancourt sont rattachées à celle de Chaumont.
Chaumont est occupée pendant six mois en 1814 par les troupes alliées, qui signent secrètement le traité de Chaumont le 9 mars 1814. Ce traité prévoit une alliance défensive de 20 ans entre la (Grande-Bretagne, la Russie, la Prusse et l’Autriche). Un an après, le Pacte de Chaumont réunit les mêmes signataires et a pour but de lutter contre une nouvelle révolution en France. L'occupation est marquée par de nombreuses exactions (dont de nombreux viols) contre la population civile, une pénurie de nourriture (le prix du pain est multiplié par 7, et chaque ménage doit loger jusqu'à une dizaine d'occupants), des réquisitions forcées de véhicules et de fourrage, et de nombreuses humiliations (les militaires installant par exemple leurs chevaux dans les églises). Une épidémie de typhus se développe pendant cette même période.
Chaumont connaît un essor économique et industriel au XIXe siècle avec notamment la ganterie, la bonneterie, la draperie... Une véritable révolution des transports a lieu : des canaux sont créés, des chemins de fer construits, le viaduc est édifié (1856).
La ville est occupée en 1871 par les troupes prussiennes durant la guerre franco-allemande (juillet 1870 – mai 1871).
Première Guerre mondiale : Lors de la Première Guerre mondiale (1914-1918), le président des États-Unis Wilson décide d'envoyer des troupes qui débarquent en France. Le quartier général du corps expéditionnaire du général Pershing est installé à Chaumont en septembre 1917, au Val des Escholiers. Il recevra la visite de Woodrow Wilson. Le généralissime des forces alliées Ferdinand Foch, se rendit également à Chaumont.
La conclusion des accords de Munich fin septembre 1938 suscite un soulagement et une joie profonde : le conseil municipal attribue le nom de Neville-Chamberlain à une des rues de la ville dans les jours qui suivent.
Seconde Guerre mondiale : Pendant la Seconde Guerre mondiale, le député-maire Georges Lévy-Alphandéry abandonne la ville, et s'enfuit avec sa famille à Bordeaux où il embarque le 20 juin sur paquebot Massilia à destination du Maroc avec un grand nombre d'autres hommes politiques. Il revient à Chaumont en 1945 et fait partie des 24 jurés qui condamnent à mort le Maréchal Pétain.
Le 15 juin 1940, l'armée allemande envahit la Haute-Marne, Chaumont est occupée jusqu'au 13 septembre 1944.
En septembre 1940, 70 personnes sont recensées comme israélites, plusieurs familles quittent la ville. Le 27 janvier 1944, André Baer, pharmacien à Chaumont, et toute sa famille, sont arrêtés par les Feldgendarmes et envoyés le 10 février vers le camp de Drancy d'où ils seront déportés vers le camp de concentration d'Auschwitz où ils trouveront la mort.
En janvier 1944, les Allemands arrêtent 20 hommes : Lucien Frossard et Lucien Febvays se suicident dans leur cellule, les 18 autres sont jugés le 8 mars par le "Tribunal de la Feldkommandantur" de Chaumont. Deux sont acquittés, quatre sont déportés, et onze sont condamnés à mort et fusillés le 18 mars. Georges Dodin, cheminot, est arrêté le 11 février 1944 pour sabotage et déporté vers Auschwitz, puis à Buchenwald, puis au Flossenbürg où il est mort en 1945.
La ville subit deux campagnes de bombardement par l'aviation anglo-américaine qui ont détruit environ 400 immeubles et fait plus de 1 000 sinistrés :

le 11 mai 1944 en tuant 27 civils et une centaine de blessés, sans atteindre d'objectif stratégique ;
le 23 mai 1944 en tuant 3 civils et en détruisant partiellement la gare.

La ligne de chemin de fer est rapidement rétablie puisque le 31 août suivant, ce sont les Allemands qui détruisent deux arches du viaduc de chemin de fer lors de leur retraite pour empêcher les Alliés de l'utiliser. La circulation des trains est rétablie le 6 novembre. Chaumont est libérée par les troupes du Général Patton.
De 1945 à 2000 : En 1951, dans le cadre de l'OTAN, les États-Unis débutent la construction d'une base aérienne qui sera occupée par l'Armée de l'Air américaine jusqu'en 1967, date du retrait de la France du commandement intégré de l'OTAN. Le 61e régiment d'artillerie a aujourd'hui ses quartiers dans cette base.
Une école de la Gendarmerie nationale est créée en 1945 à Chaumont. Trois ans plus tard, elle est installée à la caserne de Damrémont où ont été hébergées les troupes américaines de Pershing.
Durant le dernier tiers du XXe siècle, la population de Chaumont stagne puis diminue : la perte de vitalité économique de la Haute-Marne, la baisse démographique, l'absence d'industries structurantes, la faillite ou la délocalisation de certaines sociétés chaumontaises marquent le déclin relatif de la ville.
Depuis 2000 : Durant les premières décennies du XXIe siècle, la population de Chaumont continue à diminuer, en lien avec la faillite ou la délocalisation de certaines sociétés chaumontaises telles que Nordénia, Capdevielle, SIHM... Les pouvoirs publics tentent d'enrayer ce déclin en garantissant le maintien sur le territoire de la ville de l'École de gendarmerie et du régiment d'artillerie, et par la construction d'une zone économique à la Croix Coquillon nommée "Plein'Est", ayant vocation à compléter les zones artisanales de la Vendue et de la Dame Huguenotte. Le quartier de la gare est complètement réaménagé, accueillant notamment un nouveau complexe cinématographique, et le Centre national du graphisme Le Signe, dans l'ancienne Banque de France.
Mi-2021, un nouvel équipement combinant centre aquatique et salle de sports et de spectacles est inauguré, Palestra. Le centre aquatique remplace les trois piscines chaumontaises existantes, vieillissantes, et la salle de sports et de spectacles accueille les matchs du CVB52, le club de volley professionnel de la ville.

Source : Wikipédia

Les films tournés à Chaumont

Les années 1960

LE CERVEAU

1969, France/Italie, Comédie Policière
Réalisé par Gérard Oury
Assistant réalisateur : Jean-Marie Poiré & Jean-Claude Sussfeld
Scénario de Marcel Jullian, Gérard Oury & Danièle Thompson
Photographie de Wladimir Ivanov
Musique de Georges Delerue
Décors de Jean André
Costumes de Tanine Autré
Montage d'Albert Jurgenson
Son de Louis Hochet
Montage son de Jean Rieul
Scripte de Colette Crochot
Durée 1 h 55

Avec Jean-Paul Belmondo, Bourvil, David Niven, Eli Wallach, Silvia Monti, Raymond Gérôme, Jacques Balutin, Henri Attal, Yves Barsacq, Jacques Ciron, Robert Dalban, Mario David, Raoul Delfosse, Tommy Duggan, Henri Génès, Sophie Grimaldi, Roger Lumont, Paul Mercey, Max Montavon, Patrick Préjean, Dominique Zardi, Guy Delorme, Gérard Hernandez, Bob Ingarao, Pierre Tornade...

Résumé : De Paris à Bruxelles, un train spécial va transporter les fonds secrets des nations de l'O.T.A.N. Des deux côtés de la Manche, deux individus cherchent à s'en emparer. Côté français, Arthur, petit truand débrouillard, assisté de son copain Anatole. Côté britannique, Le Cerveau, brillant escroc disposant d'une équipe de spécialistes et de moyens considérables. Mais les deux équipes programment leur hold-up le même jour, à la même heure...