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La vie des écrivains & poètes au cinéma

Reinaldo Arenas

Reinaldo Arenas est né le 16 juillet 1943 à Holguín (Cuba) et mort le 7 décembre 1990 à New York (USA). C'est un écrivain, romancier, nouvelliste et poète cubain.
Il grandit dans une famille paysanne pauvre, sa mère s'étant réfugiée chez ses parents : "Mon enfance a été d'une splendeur unique parce qu'elle s'est déroulée dans la misère absolue, mais aussi la liberté absolue".
À 13 ans, le jeune Reinaldo montre déjà des talents d'écrivain, de poète. Il s'engage alors auprès des révolutionnaires castristes pour les aider à triompher du dictateur Batista. La révolution achevée, il étudie à l'université de La Havane puis travaille pour la Bibliothèque Nationale José Martí. Il doit alors tout au régime castriste, qui lui a offert l'éducation et un travail. Il rêve d'embrasser une carrière d'écrivain. Le jeune homme paraît sur la bonne voie. Son premier roman Celestino antes de alba (Célestin avant l'aube qui deviendra "Le Puits") s'est distingué au concours national d'écriture. Il se satisfait d'autant mieux du régime qu'il peut profiter pleinement d'une grande liberté sexuelle, et vivre librement son homosexualité.
Arenas commence à subir les persécutions des autorités souvent à la suite des dénonciations des comités de quartier qui organisent la délation dans la population cubaine, mais il continue d'écrire et de vivre sa sexualité comme il l'entend afin de pouvoir demeurer libre. Il ne peut plus faire paraître ses œuvres sur l'île, mais parvient à les envoyer illégalement à l'étranger. Le peintre cubain Jorge Camacho, exilé en France, l'aide à faire paraître ses livres dans le reste du monde.
Ses critiques contre le pouvoir et son homosexualité lui valent de connaître la prison et les camps de réhabilitation par le travail avec les Unités militaires d'aide à la production. Il est aussi emprisonné au sein de la Villa Marista où ses tortionnaires menacent de le supprimer. Cela ne l'empêchera jamais d'écrire. Tous les moyens sont bons pour transmettre ses écrits. En prison, il fait par exemple appel aux rectums de visiteurs. Il quitte l'île en 1980, au cours de l'exode de Mariel, en compagnie de milliers de dits rebuts de la société expulsés par le régime cubain.
En 1987, Arenas apprend qu'il est atteint du sida. En 1990, après avoir lutté contre la maladie, il met fin à ses jours en absorbant un mélange d'alcool et de médicaments. Il laisse une lettre destinée à être publiée : "En raison de mon état de santé et de la terrible dépression qu'elle me cause du fait de mon incapacité à continuer à écrire et lutter pour la liberté de Cuba, je mets fin à ma vie [...] je veux encourager le peuple Cubain dans l'île comme à l'extérieur, à continuer le combat pour la liberté. [...] Cuba sera libérée. Je le suis déjà"

Source : Wikipédia

AVANT LA NUIT
(Before Night Falls)

2000, USA/Mexique, Biopic
Réalisé par Julian Schnabel
Scénario de Cunningham O'Keefe, Lázaro Gómez Carriles & Julian Schnabel d'après les mémoire de Reinaldo Arenas & le documentaire "Havana" de Jana Bokova
Photographie de Xavier Grobet & Guillermo Rosas
Musique de Carter Burwell
Décors de Salvador Parra & Laurie Friedman
Direction artistique de Antonio Muño-Hierro
Costumes de María Estela Fernández
Montage de Michael Berenbaum
Son de Christian Wangler
Mixage de Glen Marullo
Casting de Monica Nordhaus
Scripte de Sylvie Chesneau
Durée 2 h 13

Avec Javier Bardem, Johnny Depp, Diego Luna, Pedro Armendáriz Jr., Lia Chapman, Sean Penn, Jerzy Skolimowski, Michael Wincott, Hector Babenco, Olivier Martinez, Diahnne Abbott...

Résumé : Avant la nuit retrace la vie de l'écrivain cubain Reinaldo Arenas : son enfance, son enthousiasme pour la révolution castriste, ses désillusions, son exil politique à New York en 1980, le succès de ses romans, les périodes d'emprisonnement, son homosexualité, son suicide en 1990, alors qu'il était atteint du sida...


Camilo Castelo Branco

Camilo Ferreira Botelho Castelo Branco est né le 16 mars 1825 à Lisbonne (Portugal) et est décédé le 1er juin 1890 à São Miguel de Seide (Portugal); C'est un écrivain, considéré un des fondateurs du roman moderne portugais. Il est un écrivain proéminent de la péninsule Ibérique et l'un des plus prolifiques de la littérature portugaise, spécialement du XIXe siècle.
La vie de Castelo Branco a été aussi riche en événements et aussi tragique que celle de ses personnages : fils naturel d'un père noble et d'une mère paysanne, placé sans être reconnu sous la tutelle de son père comme étant de "mère inconnue", il perdit celle-ci à l'âge de deux ans et fut orphelin de père à dix ans. Balloté de proche en proche, il reçut une éducation irrégulière par deux prêtres, puis il decouvrit pendant son adolescence les grands classiques portugais, latins et ecclésiastiques, et il se forma au contact de la vie quotidienne des populations de Trás-os-Montes, dans le nord du Portugal.
Marié à seize ans avec Joaquina Pereira, il connut d'autres passions tumultueuses, dont l'une le mena en prison : celle pour Ana Plácido qui devait devenir sa compagne. Il s'engagea en 1846 dans la révolte de Maria da Fonte, auprès de la guérilla miguéliste. Poète et surtout romancier de génie, admiré jusqu'en Espagne, il est aussi un chroniqueur et un journaliste acerbe, en butte à de nombreuses inimitiés.
Légitimé et fait vicomte de Correia-Botelho par le roi Louis Ier de Portugal en 1885, pensionné par le gouvernement, il connut cependant une fin de vie des plus pénibles : perclus de douleurs (en raison d'une syphilis) et devenu aveugle, il finit par se suicider en 1890 avec un revolver, assis sur son rocking chair.
À travers son œuvre très féconde (262 volumes), Castelo Branco s'est intéressé à presque tous les genres : poésie, roman, nouvelle, roman historique, théâtre, histoire, biographie, critique littéraire, traduction. On y retrouve le tempérament et la vie de l'auteur : la passion fatale s'y lie au sarcasme, le lyrisme à l'ironie, la morale au fanatisme et au cynisme, la tendresse au blasphème.

Source : Wikipédia

LE JOUR DU DÉSESPOIR
(O Dia do Desespero)

1992, Portugal, Biopic
Réalisé par Manoel de Oliveira
Scénario de Manoel de Oliveira
Photographie de Mário Barroso
Décors de Zé Branco
Costumes de Jasmim de Matos
Montage de Manoel de Oliveira & Valérie Loiseleux
Son de Gita Cerveira & Dominique Dalmasso
Mixage de Hans Künzi & François Musy
Montage son de Jean-Christophe Winding
Durée 1 h 15

Avec Teresa Madruga, Mário Barroso, Luís Miguel Cintra, Diogo Dória, Canto e Castro (Voix), Ruy de Carvalho (Voix), Nuno Melo, José Maria Vaz da Silva, Dina Treno, David Ferreira Dias...

Résumé : Les derniers jours d'un grand écrivain portugais du XIXe siecle, Camilo Castelo Branco. Les dernieres années de son existence, marquées par la cécite et la souffrance, l'amèneront a décider de l'acte final de sa vie...

Alfred de Musset

Alfred de Musset est un poète, dramaturge et écrivain français de la période romantique, né le 11 décembre 1810 à Paris, où il meurt le 2 mai 1857.
Il fréquente les poètes du Cénacle de Charles Nodier et publie à 19 ans Contes d'Espagne et d'Italie, son premier recueil poétique. Il commence alors à mener une vie de "dandy débauché", marquée par sa liaison avec George Sand, tout en écrivant des pièces de théâtre : À quoi rêvent les jeunes filles ? en 1832, Les Caprices de Marianne en 1833, puis le drame romantique Lorenzaccio — son chef-d'œuvre —, Fantasio et On ne badine pas avec l'amour. Il publie parallèlement des poèmes tourmentés comme la Nuit de mai et la Nuit de décembre en 1835, puis La Nuit d'août (1836), La Nuit d'octobre (1837) et un roman autobiographique, La Confession d'un enfant du siècle, en 1836.
Dépressif et alcoolique, il écrit de moins en moins après l'âge de 30 ans ; on peut cependant relever les poèmes Tristesse, Une soirée perdue (1840), Souvenir en 1845 et diverses nouvelles (Histoire d'un merle blanc, 1842, le livre de chevet de Lucie Merle). Il reçoit la Légion d'honneur en 1845 et est élu à l'Académie française en 1852. Il écrit des pièces de commande pour Napoléon III. Mort à 46 ans, il est enterré dans la discrétion au cimetière du Père-Lachaise à Paris.
Redécouvert au XXe siècle, notamment dans le cadre du TNP de Jean Vilar et Gérard Philipe, Alfred de Musset est désormais considéré comme un des plus grands écrivains romantiques français, dont le théâtre et la poésie lyrique montrent une sensibilité extrême, une interrogation sur la pureté et la débauche (Gamiani ou Deux nuits d'excès, 1833), une exaltation de l'amour et une expression sincère de la douleur. Sincérité qui renvoie à sa vie tumultueuse, qu'illustre emblématiquement sa relation avec George Sand.

Source : Wikipédia

LES ENFANTS DU SIÈCLE

1999, France, Comédie Dramatique
Réalisé par Diane Kurys
Scénario de François-Olivier Rousseau, Murray Head & Diane Kurys
Musique de Luis Bacalov
Photographie de Vilko Filac
Décors de Bernard Vezat
Costumes de Christian Lacroix & Anaïs Romand
Montage de Joële Van Effenterre
Son de Jean-Louis Ughetto, Vincent Arnardi & Laurent Kossayan
Casting de Gérard Moulevrier
Scripte de Michèle Andreucci
Durée 2 h 15

Avec Juliette Binoche, Benoît Magimel (Alfred de Musset), Stefano Dioniso, Robin Renucci, Karin Viard, Isabelle Carré, Patrick Chesnais, Arnaud Giovaninetti, Denis Podalydès, Michel Robin, Alika Del Sol, Ludivine Sagnier, Jean-Claude de Goros...

Résumé : Film basé sur l'histoire vraie de la passion amoureuse mais très orageuse qui unit Aurore Dupin, Baronne Dudevant, dite George Sand, femme de lettres et Alfred de Musset, écrivain romantique, et beaucoup plus jeune que sa maîtresse...


Hans Fallada

Hans Fallada est le nom de plume de l'écrivain allemand Rudolf Wilhelm Adolf Ditzen, né le 21 juillet 1893 à Greifswald (Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, Allemagne) et mort le 5 février 1947 à Berlin (Allemagne). Le pseudonyme Hans Fallada fait référence à deux personnages des contes des frères Grimm : le héros de Hans im Glück et le cheval nommé Falada de Die Gänsemagd.
Rudolf Ditzen naît dans une famille aisée ; son père Wilhelm (mort en 1937) est magistrat. Il souhaite voir son fils embrasser une carrière de juriste ; leurs relations sont conflictuelles durant toute la jeunesse de Rudolf. La famille Ditzen quitte Greifswald pour Berlin en 1899, puis pour Leipzig en 1909.
En 1911, Rudolf Ditzen est élève du Fürstliches Gymnasium ("Lycée princier") à Rudolstadt en Thuringe. Cette année-là est marquée par un drame : une tentative de suicide (précisément un pacte suicidaire sous couvert d'un duel) avec son ami Hans Dietrich von Necker, qui est tué, tandis que Rudolf survit à de graves blessures ; il est inculpé de meurtre, avant d'être admis dans une clinique psychiatrique à Iéna pour une courte durée, puis à Tannenfeld en 1912.
Il abandonne ses études secondaires sans diplôme et fait un apprentissage agricole. De 1913 à 1928, il occupe des emplois divers dans ce secteur, sans être requis plus de quelques jours pendant la Première Guerre mondiale. Mais il a de nombreux problèmes : de 1917 à 1919, il suit plusieurs cures de désintoxication (alcool et morphine) ; par la suite, il est à plusieurs reprises mis en prison : 3 mois en 1924 et 2 ans et demi en 1926.
En 1929, il épouse Anna Margarete Issel, dont il aura trois enfants (Ulrich, né en 1930 ; Lore, en 1933 ; Achim, en 1940). À partir de cette époque, il travaille dans les secteurs de l'édition (chez l'éditeur Ernst Rowohlt à Berlin) et du journalisme, jusqu'à ce qu'il puisse vivre de ses droits d'auteur. Ses premiers romans, Der junge Goedeschal, écrit en 1920, et Anton und Gerda, sont publiés en 1923. Il connaît son premier succès en 1931 avec Bauern, Bonzen und Bomben (Paysans, Gros Bonnets et Bombes), qui évoque les révoltes paysannes de Neumünster lors de la crise de 1928-1929.
Le roman suivant, Kleiner Mann, was nun ? (Et puis après ?, aussi traduit en français sous le titre Quoi de neuf, petit homme ?) en 1932, dont la renommée dépasse cette fois les frontières allemandes, est une critique de la société allemande de l’entre-deux-guerres. Fallada y dépeint les déboires d’un jeune comptable, Johannes Pinneberg, représentant de la petite bourgeoisie travailleuse et honnête, qui, frappé de plein fouet par la grave crise économique qui touche l’Allemagne dans les années 1930, se voit aspiré dans l’engrenage du chômage et de la misère. En réponse au Et puis après ? du titre, le repli dans le cocon familial semble la seule issue.
En 1933, lorsque Hitler accède au pouvoir, Fallada subit une courte arrestation par la S.A. (11 jours), après avoir été dénoncé pour des propos tenus à Ernst von Salomon. Il se retire ensuite dans la ferme qu'il a acquise à Carwitz (un hameau de pêcheurs de la commune de Feldberg) dans le Mecklembourg. Commence alors une période prolifique, avec la rédaction de Wer einmal aus dem Blechnapf frißt (Le roman du prisonnier) et de Wir hatten mal ein Kind (Nous avions un enfant) en 1934, de Das Märchen vom Stadtschreiber, der aufs Land flog en 1935, de Wolf unter Wölfen (Loup parmi les loups) en 1937, de Der eiserne Gustav (Gustave-de-Fer) en 1938, de Der ungeliebte Mann (Mariage sans amour) en 1940, de Ein Mann will hinauf en 1943. Se consacrant à une littérature plus distrayante que critique, il bénéficie d'une tolérance du régime nazi, avec des conditions matérielles assez précaires.
En juillet 1944, il divorce d'Anna Issel, mais un nouvel épisode violent en août contre son ex-épouse entraîne son incarcération. C'est alors qu'il entreprend la rédaction du roman Der Trinker, publié seulement en 1950, qui évoque le parcours de l’auteur lui-même, alcoolique et morphinomane depuis sa jeunesse. Il fait ensuite la connaissance d'Ursula Losch, qu'il épouse début 1945. Un membre important du SED, le poète expressionniste Johannes R. Becher, l’incite à venir à Berlin-Est ; Fallada travaille au journal Tägliche Rundschau, tout en continuant son travail de romancier : en 1946, il écrit Der Alpdruck (Le cauchemar) et Jeder stirbt für sich allein (Seul dans Berlin), "l'un des plus beaux livres sur la résistance allemande antinazie", selon Primo Levi.
Hospitalisé en raison de ses problèmes d'addiction à Berlin-Niederschönhausen, Hans Fallada meurt d'un arrêt cardiaque le 5 février 1947.

Source : Wikipédia

FALLADA - DERNIER CHAPITRE
(Fallada - letztes Kapitel)

1988, Allemagne, Biopic
Réalisé par Roland Gräf
Scénario de Christel Gräf, Roland Gräf & Helga Schütz
Photographie de Roland Dressel
Décors de Georg Wratsch
Costumes de Christiane Dorst
Montage de Monika Schindler
Son de Werner Krehbiel
Mixage de Christfried Sobczyk
Durée 1 h 41

Avec Jörg Gudzuhn, Jutta Wachowiak, Katrin Sass, Corinna Harfouch, Ulrike Krumbiegel, Marga Legal, Hermann Beyer, Heinz Choynski...

Résumé : Les dix dernières années de la vie de l'écrivain Hans Fallada...


Janet Frame

Janet Frame, connue aussi sous son nouveau nom adopté en 1958 de Nene Janet Paterson Clutha1, est née le 28 août 1924.
Issue d’une famille ouvrière de 5 enfants, elle se passionne très tôt pour la littérature, qu’elle étudie, et veut devenir "poète". Son entourage la pousse à choisir la carrière d’institutrice, mais après avoir essayé de l'exercer, elle finit par l'abandonner.
Profondément marquée par la mort de deux de ses sœurs par noyade à dix ans d’écart, très introvertie, elle est diagnostiquée à tort schizophrène en 1945. Internée huit ans en hôpital psychiatrique où elle subit quelque deux cents électrochocs, notamment au Sunnyside Hospital de Christchurch, elle réussit tout de même à écrire. En 1946, elle finit la rédaction de son premier recueil de nouvelles, Le Lagon et autres histoires, qui n'est publié qu'en 1951 alors qu’elle est toujours à l’hôpital. Le prix littéraire qu’elle reçoit alors, le Hubert Church Memorial Award, alors l'une des récompenses littéraires les plus prestigieuses de Nouvelle-Zélande, la sauve de justesse de sa lobotomie qui était déjà programmée. Libre de quitter l'hôpital, elle apprend plus tard, en subissant de nouveaux examens en Angleterre, qu’elle n’a finalement jamais souffert de schizophrénie.
Encouragée par son ami l'écrivain Frank Sargeson, elle écrit alors son premier roman, Les hiboux pleurent vraiment, qui paraît en 1957 (publié une première fois en France en 1984 chez Alinéa sous le titre La Chambre close). Puis elle quitte la Nouvelle-Zélande pendant 7 ans et visite l’Europe. Elle vit à Ibiza, puis à Londres. Le médecin qu’elle rencontre dans la capitale britannique lui conseille pour sa santé de ne jamais cesser d'écrire : cet encouragement précieux lui permet d'achever son roman Visages noyés, paru en 1961, qui précipite lecteurs et lectrices au cœur de l'univers psychiatrique.
En mai 1958, elle a légalement changé son nom en Nene Janet Paterson Clutha, ceci afin de se rendre plus difficile à localiser, et en reconnaissance à l'importance du fleuve Clutha comme source d'inspiration dans son œuvre.
Elle retourne en Nouvelle-Zélande en 1963, à la mort de son père. Après la rédaction de plusieurs romans dans les années 1960 et 1970, Janet Frame entreprend d'écrire son autobiographie : Un ange à ma table. Celle-ci recouvre trois volets : Ma terre mon île, Un été à Willowglen (paru pour la première fois en France sous le titre Parmi les buissons de matagouri) et Le Messager.
En décembre 1982, l'autrice rencontre la réalisatrice Jane Campion. Celle-ci portera au cinéma huit ans plus tard Un ange à ma table, en 1990, ce qui contribue à faire découvrir son œuvre dans le monde entier. Au sujet de cette adaptation et de la biographie parue sur elle, elle confie lors d'une rencontre avec l'écrivain Nadine Ribault, en octobre 2002, à Dunedin : "Votre vie, c’est comme une pièce de théâtre, il faut accepter qu’elle vous échappe, accepter l’interprétation du metteur en scène."
Janet Frame, à l'exception de plusieurs séjours en Grande-Bretagne et aux États-Unis, passe le reste de sa vie en Nouvelle-Zélande. Son œuvre compte onze romans, cinq recueils de nouvelles, un recueil de poèmes et un livre pour enfants. Son dernier ouvrage, The Carpathians (inédit en France, comme beaucoup de ses romans), est paru en 1988.
Elle meurt d’une leucémie à Dunedin le 29 janvier 2004.

Source : Wikipédia

UN ANGE À MA TABLE
(An Angel at My Table)

1990, Nouvelle-Zélande/Australie/Royaume-Uni/États-Unis, Biopic
Réalisé par Jane Campion
Scénario de Laura Jones d'après les romans autobiographiques de Janet Frame
Photographie de Stuart Dryburgh
Musique de Don McGlashan
Décors de Grant Major
Direction artistique de Jackie Gilmore
Costumes de Glenys Jackson
Montage de Veronika Jenet
Casting de Diana Rowan
Scripte de Lynn-Maree Danzey
Durée 2 h 38

Avec Kerry Fox, Alexia Keogh, Karen Fergusson, Iris Churn, Jessie Mune, Kevin J. Wilson, Francesca Collins, Melina Bernecker...

Résumé : L'évocation de la vie de Janet Frame à travers l'adaptation de ses trois autobiographies To the Is-land, An angel at my table et The Envoy from Mirror City. Cette femme, issue du milieu ouvrier, fut internée pendant sept ans et dut sa libération à la notoriété que lui apportèrent ses récits...


Astrid Lindgren

Astrid Lindgren, née Ericsson le 14 novembre 1907 à Vimmerby (Suède) et morte le 28 janvier 2002 à Stockholm (Suède), est une romancière suédoise, auteure d'ouvrages pour enfants et scénariste.
Elle est connue à travers le monde pour avoir créé les personnages Fifi Brindacier, Zozo la tornade ou Karlsson på taket. À travers ses personnages impertinents, Astrid Lindgren a renouvelé la littérature pour enfants.
Astrid Lindgren a grandi à Näs, près de Vimmerby, Småland, en Suède. Elle est la fille de Samuel August Ericsson et de Hanna Jonsson. Elle a deux sœurs, Stina (née en 1911) et Ingegerd (né en 1916), et un frère, Gunnar Ericsson (né en 1906).
Sténographe et secrétaire, Astrid Lindgren prend l'habitude de raconter des histoires pour ses enfants, lorsque sa fille est atteinte d'une pneumonie, elle crée le personnage de Pippi Långstrump (littéralement "Pippi longues-chaussettes", Fifi Brindacier en français). Elle en écrit un roman qui sera publié en 1945, avec des illustrations d'Ingrid Vang Nyman. Cependant, sa première publication est un livre pour petites filles : Britt-Mari lättar sitt hjärta (Britt-Mari soulage son cœur). Ses ouvrages ont tout de suite du succès et de bonnes critiques, elle gagne ainsi rapidement plusieurs prix littéraires.
Dans Barnen i Bullerbyn (Nous, les enfants du village Boucan) et Vi på Saltkråkan (Nous, à Saltkråkan), elle raconte la vie d'un groupe d'enfants (et d'adultes) dans des régions suédoises de province. Saltkråkan symbolise ce rêve suédois d'une communauté écologique et égalitaire dans un archipe. Elle a également scénarisé une série en 13 épisodes intitulée Les Enfants de l'archipel.
Elle a écrit les romans Karlsson på taket (Karlsson sur le toit), qui se déroulent en plein centre de Stockholm pendant les années 1950. Elle a aussi écrit Ronya, fille de brigand, livre qui raconte l'aventure de Ronya et Rik, deux amis qui ne devraient pas l'être, et dont est issu un film. Dans Mio, min Mio (Mio, mon Mio) et Bröderna Lejonhjärta (Les frères Cœur-de-Lion), elle s'approche des pays imaginaires et des aventures autour du thème du bien et du mal, ainsi que de l'amitié. Autre personnage, né en 1923, Zozo la grosse tête (Emil i Lönneberga), un petit garçon turbulent et farceur mais avec un cœur en or, qui grandit dans une ferme à la fin du XIXe siècle. Son nom, Zozo, se base sur le fait que le personnage principal zozote. Or, ceci est une pure invention dans la traduction française - en suédois, il s'appelle Emil et il n'est jamais question de zozotement dans les trois livres sur lui ! Ceci n'est en plus pas la seule liberté prise dans la traduction française par rapport à l'original. Paru dans une nouvelle traduction française depuis 2008 (trois tomes), fidèle à l'original celle-là, il s'appelle dorénavant Emil aussi en français.
Astrid Lindgren reçut le prix en or en 1950 et le Right Livelihood Award en 1994 (pour les droits des enfants).
Depuis 1967, le Prix Astrid Lindgren en Suède, récompense chaque année un auteur de littérature de jeunesse.
En 2002, à la suite du décès de l'auteur à l'âge de 94 ans, le gouvernement suédois a décidé de créer un second prix portant son nom : le Prix commémoratif Astrid Lindgren (Astrid Lindgren Memorial Award). Il s'agit du prix littéraire le plus important, en termes pécuniaires, au monde réservé à la littérature pour l'enfance et la jeunesse. La récompense s'élève à quelque 5 millions de couronnes suédoises, soit plus de 550 000 euros

Source : Wikipédia


(Unga Astrid)

2018, Suède/Danemark, Biopic
Réalisé par Pernille Fischer Christensen
Scénario de Kim Fupz Aakeson & Pernille Fischer Christensen
Photographie de Erik Molberg Hansen
Musique de Nicklas Schmidt
Décors de Linda Janson & Katharina Birkenfeld
Direction artistique de Sabine Engelberg & Sandra Lindgren
Costumes de Cilla Rörby
Montage de Kasper Leick & Åsa Mossberg
Son de Andreas Franck
Mixage de Gábor Buczkó
Montage son de Morten Fagelund & Inger Elise Holm
Casting de Jeanette Klintberg
Scripte de Angela Holmboe
Durée 2 h 03

Avec Alba August, Maria Bonnevie, Trine Dyrholm, Henrik Rafaelsen, Magnus Krepper, Björn Gustafsson, Marius Damslev, Willy Ramnek Petri...

Résumé : En 1920, Astrid Lindgren a 16 ans et des rêves plein la tête. Elle décroche un travail de secrétaire dans un journal local, tombe amoureuse de son patron, se retrouve fille-mère. Talentueuse et résiliente, libre et déterminée, elle inventera des héroïnes à son image, dans des romans qui la rendront célèbre...


Yukio Mishima

Yukio Mishima est né à Tokyo (Japon) le 14 Janvier 1925 et décédé à Shinjuku (Tokyo, Japon) le 25 Novembre 1970.
Yukio Mishima, de son vrai nom Kimitake Hiraoka, est un écrivain japonais. Il est plongé dès son enfance dans la littérature et le théâtre Kabuki dont sa grand-mère paternelle, issue d'une famille de samouraï, lui transmet la passion. Celle-ci, femme de caractère, lisant le français et l'allemand, le retire à ses parents jusqu'à ses 12 ans. C'est également à cet âge qu'il rédige sa première nouvelle. Son père lui reproche cette passion de la littérature, jugée trop peu masculine à son goût, ainsi que son aspect malingre. Le jeune Hiraoka dépensera beaucoup d'énergie pour obtenir une silhouette musclée et sportive.
Effectuant sa scolarité au Collège des Pairs, de Gakushuen, son talent littéraire est très vite remarqué. Invité à publier en feuilleton sa première œuvre importante, "La Forêt tout en fleurs", dans la revue Art et Culture, Kimitake choisit pour l'occasion le pseudonyme Yukio Mishima, et fréquente le milieu de l'École romantique japonaise. Puis il poursuit des études, provisoirement interrompues par la guerre, à la faculté des sciences juridiques de l'Université Impériale.
Après la reddition de 1945, Mishima délaisse l'École romantique japonaise au profit du groupe de la revue Littérature Moderne. Après un bref passage au ministère des finances, Mishima décide de se consacrer exclusivement à sa carrière d'écrivain : "Confession d'un masque", paru à l'automne 1948, le révèle au public.
Auteur prolifique, Mishima enchaîne nouvelles et romans parmi lesquels on peut citer "Amours interdites" (1951), paru l'année de son premier voyage en Occident, "Le Tumulte des flots" (1954), "Le Pavillon d'or" (1956) ou "Après le banquet" (1960). Outre plusieurs essais tels que "Mes Errances littéraires" (1963) et "Le Soleil et l'acier" (1968), il commence en 1965 l'œuvre la plus importante à ses yeux, un cycle de quatre romans intitulé "La Mer de la fertilité" ("Neige de printemps", "Chevaux échappés", "Le Temple de l'aube", "L'Ange en décomposition"), qu'il achèvera juste avant sa mort.
Les dernières années de sa vie sont également marquées par la rédaction de plusieurs pièces de théâtre, dont "Madame de Sade" (1965), "Mon ami Hitler" (1968), "La Terrasse du roi lépreux" et "Le Lézard noir" (1969).

Source : Babelio

MISHIMA, UNE VIE EN QUATRE CHAPITRES
(A Life in Four Chapters)

1985, USA/Japon, Biopic
Réalisé par Paul Schrader
Scénario de Paul Schrader & Leonard Schrader d'après le roman de Yukio Mishima
Photographie de John Bailey
Musique de Philip Glass
Décors de Eiko Ishioka
Direction artistique de Kazuo Takenaka
Costumes de Etsuko Yagyu & Eiko Ishioka
Montage de Michael Chandler & Tomoyo Oshima
Montage son de Tom Bellfort, Jerry Ross, Giorgio Venturoli, Jeff Kliment & Gary Clayton
Casting de Nobuaki Murooka
Scripte de Chiyo Miyakoshi
Durée 2 h 00

Avec Ken Ogata, Masayuki Shionoya, Hiroshi Mikami, Junya Fukuda, Shigeto Tachihara, Junkichi Orimoto, Naoko Ôtani, Gô Rijû, Kyûzô Kobayashi, Ryô Ikebe, Roy Scheider (Voix), Chishû Ryû...

Résumé : En novembre 1970, Yukio Mishima se fait hara-kiri. Quels sont les motifs qui ont poussé cet écrivain célèbre, ce putchiste adepte du culturisme, cet être multiple et contradictoire à accomplir ce geste ultime ?...

Prix & Récompenses : Festival de Cannes 1985 : Prix de la meilleure contribution artistique au Festival International du Film.


Iris Murdoch

Iris Murdoch est née le 15 juillet 1919 à Dublin (Irlande) et morte le 8 février 1999 à Oxford (Grande-Bretagne). C'est une écrivaine et philosophe irlandaise.
Elle naît dans le quartier résidentiel de Phibsborough à Dublin. Son père, Wills John Hughes Murdoch, est issu d'une famille presbytérienne d'éleveurs de moutons du comté de Down, près de Belfast. Sa mère, Irene Alice Richardson, chanteuse de formation, appartient à une famille protestante de Dublin. Durant sa jeunesse, les parents d'Iris déménagent à Londres où son père devient fonctionnaire. Iris s'inscrit alors au Somerville College d'Oxford pour y étudier les classiques, l'histoire ancienne et la philosophie puis à Newnham College, Cambridge, où elle perfectionne sa formation en philosophie avec notamment comme professeur Ludwig Wittgenstein. Puis, en 1948, elle décroche finalement un poste d'enseignante au St Anne's College à Oxford. Elle enseigne à Oxford de 1948 à 1963, puis aux Beaux-Arts jusqu'en 1967.
Elle écrit son premier roman, Under The Net, en 1954, après avoir publié plusieurs essais philosophiques et la première étude, en langue anglaise, consacrée au philosophe existentialiste, Jean-Paul Sartre, publiée en 1953. En 1956, elle rencontre et épouse, à Oxford, John Bayley, également romancier et professeur de littérature anglaise. Son œuvre comporte 25 romans ainsi que plusieurs études et pièces de théâtre.
En 1995, elle commence à ressentir et subir les effets de la maladie d’Alzheimer. Elle s'éteint en 1999, âgée de 79 ans.

Source : Wikipédia

IRIS

2001, Grande-Bretagne/USA, Biopic
Réalisé par Richard Eyre
Scénario de Richard Eyre & Charles Wood d'après le livre de John Bayley
Photographie de Roger Pratt
Musique de James Horner
Décors de Gemma Jackson & Trisha Edwards
Direction artistique de David Warren
Costumes de Ruth Myers
Montage de Martin Walsh
Mixage de Jim Greenhorn
Montage son de Matt Grimes & Tom Sayers
Casting de Celestia Fox
Scripte de Cathy Doubleday
Durée 1 h 31

Avec Kate Winslet, Hugh Bonneville, Judi Dench, Jim Broadbent, Eleanor Bron, Angela Morant, Penelope Wilton, Siobhan Hayes, Juliet Aubrey...

Résumé : La vie mouvementée d'Iris Murdoch, une romancière britannique. Née à Dublin en 1919, elle décéda en 1999, atteinte de la maladie d'Alzheimer...

Prix & Récompenses :

Bafta 2002 : Meilleure actrice.
Festival de Berlin 2002 : Prix nouveau talent - Acteur.
European film awards 2002 : Prix du public - Meilleure actrice.


Pablo Neruda

Pablo Neruda, nom de plume de Ricardo Eliécer Neftalí Reyes-Basoalto, est né le 12 juillet 1904 à Parral (Chili) et mort le 23 septembre 1973 à Santiago du Chili (Chili). C'est un poète, écrivain, diplomate, homme politique et penseur chilien.
Il est considéré comme l'un des quatre grands de la poésie chilienne avec Gabriela Mistral, Pablo de Rokha et Vicente Huidobro et l'un des artistes les plus influents de son siècle. Il reçoit le prix Nobel de littérature en 1971. Engagé au Parti communiste du Chili, dont il a été membre du comité central, il a aussi été sénateur et ambassadeur du Chili en France.
Sa mère, Rosa Basoalto, institutrice, meurt deux mois après sa naissance. Son père, José del Carmen Reyes-Morales, un employé des chemins de fer chiliens, se remariera en 1906.
De 1910 à 1920, il fréquente le lycée pour garçons de Temuco au Chili. À 13 ans, il publie ses premiers poèmes et textes en prose.
À partir de 1921, il étudie le français et la littérature française à Santiago et la pédagogie. Voulant devenir professeur de français, il se fait très rapidement une renommée avec ses publications et des récitals de poésie.
À 19 ans, il publie son premier livre, Crépusculaire (Crepusculario). Suit, un an plus tard, Vingt poèmes d'amour et une chanson désespéré.
Lors des élections parlementaires de mars 1945, il est élu sénateur et devient membre du parti communiste du Chili.
En 1946, Neruda dirige la campagne électorale de Gabriel González Videla qui, après son élection comme président, mène une politique de droite et s'oppose fortement aux communistes dans le contexte de la guerre froide. Le poète réagit par un discours au Sénat portant le célèbre titre d'Émile Zola : J'accuse...! Il échappe de justesse à son arrestation et se réfugie en Europe. Son exil le conduit en URSS, en Pologne, en Hongrie, en Italie. Il visitera également l'Inde et le Mexique. C'est là que paraît en 1950 son Chant général (Canto General). Écrite dans la clandestinité, l'œuvre est interdite au Chili.
En 1949, Neruda devient membre du Conseil mondial de la paix à Paris. En 1952, il publie Les Vers du capitaine (Los versos del capitán). L'année suivante, il reçoit le prix Staline pour la paix et, en 1955, en même temps que Pablo Picasso, le prix international de la paix. Il rencontre la femme de sa vie, Matilde Urrutia qui est l'inspiration d'un recueil de poèmes d'amour d'une fulgurante beauté La Centaine d'amour (Cien sonetos de amor). De retour au Chili en 1952, il publie en 1954 les Odes élémentaires (Odas elementales). En 1957, il devient président de l'Union des écrivains chiliens. L'année suivante il publie Vaguedivague (Extravagario). Cette même année, tout comme en 1964, il soutient pleinement la campagne électorale de Salvador Allende comme candidat à la présidence de la République. Il est à cette période l'une des cibles du Congrès pour la liberté de la culture, association culturelle anticommuniste fondée en 1950. En 1964, Neruda publie Mémorial de l'Île Noire (Memorial de Isla Negra), retour sur son passé et son rêve d'une humanité plus fraternelle. En 1965, il est nommé Doctor honoris causa de l'Université d'Oxford.
Sa seule pièce de théâtre, intitulée Splendeur et Mort de Joaquín Murrieta (Fulgor y muerte de Joaquín Murrieta), est créée en 1967.
En 1969, le parti communiste le désigne comme candidat à l’élection présidentielle, mais Neruda renonce en faveur d'Allende comme candidat unique de l'Unidad Popular. Après l'élection d'Allende, Neruda accepte le poste d'ambassadeur en France (1970-1972), où il rencontrera Míkis Theodorákis (qui mettra en musique son Canto general) et où il publie L'Épée en flammes (La espada encendida) et Les Pierres du ciel (Las piedras del cielo) : dans ces livres, sa méditation sur la solidarité nécessaire et le silence du monde atteint son expression la plus intense. C'est lors de ce poste d'ambassadeur en France que son cancer de la prostate est diagnostiqué à l'hôpital Cochin où il est admis.
Après Gabriela Mistral en 1945 et Miguel Ángel Asturias en 1967, Pablo Neruda devient le troisième écrivain d'Amérique latine à obtenir le prix Nobel de littérature le 21 octobre 1971.
En 1972, il retourne au Chili et est triomphalement accueilli au stade de Santiago. Neruda rédige Incitación al Nixoncidio y elogio de la revolución, Incitation au nixoncide et éloge de la révolution.
Le coup d'État du 11 septembre 1973 au Chili renverse le président en exercice, Salvador Allende. La maison de Neruda à Santiago est saccagée et ses livres brûlés.
Le poète décède le 23 septembre 1973 à la clinique Santa María de Santiago, officiellement d'un cancer de la prostate (une "cachexie cancéreuse" selon son certificat de décès5. L'inhumation de son corps, transporté depuis sa maison saccagée jusqu'au cimetière central de Santiago, devient, malgré la surveillance policière, la première manifestation publique de protestation contre la junte militaire dirigée par Augusto Pinochet. À la fin de la dictature, son corps est inhumé selon ses vœux aux côtés de sa compagne dans le jardin de sa maison à la Casa de Isla Negra.
Les causes de sa mort sont controversées, en lien avec son engagement politique et les évènements contemporains.


2016, Chili/Argentine/France/Espagne, Biopic
Réalisé par Pablo Larraín
Scénario de Guillermo Calderón
Photographie de Sergio Armstrong
Musique de Federico Jusid
Décors de Estefania Larrain
Costumes de Muriel Parra
Montage de Hervé Schneid
Mixage de Rubén Piputto Santos
Casting de Alejandra Alaff
Scripte de Casandra Campos
Durée 1 h 47

Avec Luis Gnecco, Gael García Bernal, Mercedes Morán, Emilio Gutiérrez Caba, Diego Muñoz, Alejandro Goic, Pablo Derqui, Marcelo Alonso...

Résumé : 1948, la Guerre Froide s’est propagée jusqu’au Chili. Au Congrès, le sénateur Pablo Neruda critique ouvertement le gouvernement. Le président Videla demande alors sa destitution et confie au redoutable inspecteur Óscar Peluchonneau le soin de procéder à l’arrestation du poète. Neruda et son épouse, la peintre Delia del Carril, échouent à quitter le pays et sont alors dans l’obligation de se cacher. Il joue avec l’inspecteur, laisse volontairement des indices pour rendre cette traque encore plus dangereuse et plus intime. Dans ce jeu du chat et de la souris, Neruda voit l’occasion de se réinventer et de devenir à la fois un symbole pour la liberté et une légende littéraire...


Marcel Proust

Marcel Proust, né le 10 juillet 1871 à Paris (France) où il est mort le 18 novembre 1922, est un écrivain français, dont l'œuvre principale est la suite romanesque intitulée À la recherche du temps perdu, publiée de 1913 à 1927.
Issu d'une famille aisée et cultivée (son père est professeur de médecine à Paris), Marcel Proust est un enfant de santé fragile, et il a toute sa vie de graves difficultés respiratoires causées par l'asthme. Très jeune, il fréquente des salons aristocratiques où il rencontre artistes et écrivains, ce qui lui vaut une réputation de dilettante mondain. Profitant de sa fortune, il n'a pas d'emploi et entreprend en 1895 un roman qui reste à l'état de fragments (publiés en 1952, à titre posthume, sous le titre Jean Santeuil). En 1900, il abandonne son projet et voyage à Venise et Padoue pour découvrir les œuvres d'art, en suivant les pas de John Ruskin, sur qui il publie des articles et dont il traduit deux livres : La Bible d'Amiens et Sésame et les Lys.
C'est en 1907 que Marcel Proust commence l'écriture de son grand œuvre À la recherche du temps perdu dont les sept tomes sont publiés entre 1913 (Du côté de chez Swann) et 1927, c'est-à-dire en partie après sa mort ; le deuxième volume, À l'ombre des jeunes filles en fleurs, obtient le prix Goncourt en 1919.
Marcel Proust meurt épuisé en 1922, d'une bronchite mal soignée : il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris, accompagné par une assistance nombreuse qui salue un écrivain d'importance et que les générations suivantes placent au plus haut en faisant de lui un mythe littéraire.
L'œuvre romanesque de Marcel Proust est une réflexion majeure sur le temps et la mémoire affective comme sur les fonctions de l'art qui doit proposer ses propres mondes, mais c'est aussi une réflexion sur l'amour et la jalousie, avec un sentiment de l'échec et du vide de l'existence qui colore en gris la vision proustienne où l'homosexualité tient une place importante. La recherche constitue également une vaste comédie humaine de plus de deux cents personnages. Proust recrée des lieux révélateurs, qu'il s'agisse des lieux de l'enfance dans la maison de Tante Léonie à Combray ou des salons parisiens qui opposent les milieux aristocratiques et bourgeois, ces mondes étant évoqués d'une plume parfois acide par un narrateur à la fois captivé et ironique. Ce théâtre social est animé par des personnages très divers dont Proust ne dissimule pas les traits comiques : ces figures sont souvent inspirées par des personnes réelles, ce qui fait d’À la recherche du temps perdu en partie un roman à clef et le tableau d'une époque. La marque de Proust est aussi dans son style aux phrases souvent très longues, qui suivent la spirale de la création en train de se faire, cherchant à atteindre une totalité de la réalité qui échappe toujours.

Source : Wikipédia

CÉLESTE

1980, Allemagne, Biopic
Réalisé par Percy Adlon
Scénario de Percy Adlon d'après le roman de Céleste Albaret
Photographie de Jürgen Martin
Direction artistique de Hans Gailling
Costumes de Barbara Gailling
Montage de Clara Fabry
Son de Rainer Wiehr
Mixage de Willi Schwadorf
Durée 1 h 47

Avec Eva Mattes, Jürgen Arndt, Norbert Wartha, Wolf Euba, Joseph Manoth, Leo Bardischewski, Horst Raspe, Andi Stefanescu, Rolf Illig...

Résumé : Céleste, gouvernante, n'a que peu de contacts avec son maître, l'écrivain Marcel Proust. Peu à peu, la solitude rapproche les deux êtres, les rapports se font confidences puis complicité. Céleste participe à sa façon à l'édification de l'œuvre littéraire...

Arthur Rimbaud

Arthur Rimbaud est un poète français, né le 20 octobre 1854 à Charleville (Ardennes) et mort le 10 novembre 1891 à Marseille (Bouches-du-Rhône).
Bien que brève, son œuvre poétique est caractérisée par une prodigieuse densité thématique et stylistique, faisant de lui une des figures majeures de la littérature française.
Arthur Rimbaud écrit ses premiers poèmes à quinze ans. Après une brève phase d'initiation, par assimilation du style des grands poètes contemporains (Charles Baudelaire, Victor Hugo, Théodore de Banville...), développant déjà une franche originalité dans l'approche de thèmes classiques ("Le Dormeur du val", "Vénus Anadyomène"), il cherche à dépasser ces influences en développant ses propres conceptions théoriques, déclarant que le poète doit se faire "voyant", c'est-à-dire chercher et décrire l'inconnu par delà les perceptions humaines usuelles, quitte à y sacrifier sa propre intégrité mentale ou physique. Dès lors il se met à innover radicalement en matière d'audace formelle, jusqu'à aborder le genre du poème en prose, alors à ses balbutiements (parsemant ses œuvres d'apophtegmes énigmatiques, comme "changer la vie", "posséder la vérité dans une âme et un corps" ou "il faut être absolument moderne", qui seront repris comme des slogans par les poètes du xxe siècle, en particulier le mouvement surréaliste).
Il entretient parallèlement une aventure amoureuse tumultueuse avec le poète Paul Verlaine, qui influence profondément son œuvre.
Vers l'âge de vingt ans, il renonce subitement à la littérature (n'ayant alors publié qu'un seul ouvrage à compte d'auteur — Une saison en enfer — et quelques poèmes épars dans des revues confidentielles), ce qui contribue encore à son mythe. Il se consacre alors dans un premier temps à l'apprentissage de plusieurs langues, puis, mû par ses idées marginales, anti-bourgeoises et libertaires, choisit une vie aventureuse, dont les pérégrinations l'amènent jusqu'en Abyssinie, où il devient négociant (quincaillerie, bazar, vêtements, café...) et explorateur. Sa tentative d'armer Ménélik avec l'aval du Consul de France s'avère désastreuse pour lui ; son unique "trafic d'armes" n'eut véritablement qu'une incidence politique symbolique, mais contribua à sa légende. De cette seconde vie, exotique, les seuls écrits connus consistent en près de 180 lettres (correspondance familiale et professionnelle) et quelques descriptions géographiques.
Des poèmes comme "Le Bateau ivre", "Le Dormeur du val" ou "Voyelles" comptent parmi les plus célèbres de la poésie française. La précocité de son génie, sa carrière littéraire fulgurante, sa vie brève et aventureuse, contribuent à forger sa légende et faire de lui l'un des géants de la littérature mondiale.

Source : Wikipédia

UNE SAISON EN ENFER
(Una stagione all'inferno)

1971, Italie/France, Biopic
Réalisé par Nelo Risi
Scénario de Raffaele La Capria & Nelo Risi d'après une histoire de Giovanna Gagliardo
Photographie de Aldo Scavarda
Musique de Maurice Jarre
Décors de Mario Scaccia & Gianfrancesco Ramacci
Costumes de Giulia Mafai
Montage de Roberto Perpignani & Suzanne Baron
Son de Pietro Spadoni
Mixage de Paul Bertault
Scripte de Vittoria Vigorelli
Durée 2 h 10

Avec Terence Stamp, Jean-Claude Brialy, Florinda Bolkan, Pier Paolo Capponi, Nike Arrighi, William Sabatier, Jacques Sereys, Joshua Sinclair, Gilles Ségal...

Résumé : La vie tumultueuse d'Arthur Rimbaud, le Poète maudit, qui acheva son oeuvre à l'âge de vingt ans, devint trafiquant d'armes et mourut à trente sept ans, et sa relation passionnée avec Paul Verlaine, semée d'errances, d'orages et de brouilles...

RIMBAUD VERLAINE
(Total Eclipse)

1995, Grande-Bretagne/France/Belgique, Biopic
Réalisé par Agnieszka Holland
Scénario de Christopher Hampton
Photographie de Yorgos Arvanitis
Musique de Jan A.P. Kaczmarek
Décors de Dan Weil & Françoise Benoît-Fresco
Direction artistique de Nathalie Buck
Costumes de Pierre-Yves Gayraud
Montage de Isabel Lorent
Son de Michel Boulen & Laurent Quaglio
Casting de Margot Capelier
Scripte de Marie Saby
Durée 1 h 51

Avec Leonardo DiCaprio, David Thewlis, Romane Bohringer, Dominique Blanc, Félicie Pasotti, Nita Klein, James Thierrée, Emmanuelle Oppo, Denise Chalem, Andrzej Seweryn, Christopher Thompson...

Résumé : Paul Verlaine étouffe auprès de son épouse Mathilde. Le jeune Arthur Rimbaud a désespérément besoin d'être aimé. Entre les années 1871 et 1873, les deux poètes eurent des relations passionnelles qu'orageuses et vécurent une liaison infernale...


Edmond Rostand

Edmond Eugène Joseph Alexis Rostand naît en avril 1868 à Marseille (France). Issu d'une famille bourgeoise commerçante et banquière, il est le fils de l'économiste Eugène Rostand et d'Angèle Gayet.
En 1880, son père emmène toute sa famille, Edmond, sa mère et ses deux cousines, dans la station thermale en vogue de Bagnères-de-Luchon. Logés d'abord au "chalet Spont", puis à la "villa Devalz", ils font ensuite édifier la "villa Julia", à proximité du casino. Edmond Rostand passe plus de 22 étés à Bagnères-de-Luchon, qui lui inspire ses premières œuvres. Il y écrit notamment une pièce de théâtre en 1888, Le Gant rouge, et surtout un volume de poésie en 1890, Les Musardises. C'est dans cette station touristique qu'Edmond Rostand se lie d'amitié avec un homme de lettres luchonnais, Henry de Gorsse, dont il partage le goût de la littérature.
De 10 à 17 ans, il étudie au lycée Thiers de Marseille. Il y accumule les prix et accessits, particulièrement en composition française, en histoire et en latin. Il se rend à Paris en 1884 pour compléter son cursus scolaire au collège Stanislas pendant 2 ans. Il écrit une pièce restée inédite, Les Petites manies, et une nouvelle en prose, Mon La Bruyère. Muni de son baccalauréat, il est dirigé vers l'école de droit par son père, qui souhaite en faire un diplomate. Il passe sa licence, puis s'inscrit au barreau sans y exercer, avant de se décider à se consacrer à la poésie.
En 1887, il présente à l'Académie de Marseille un essai sur "Deux romanciers de Provence", Honoré d'Urfé et Émile Zola, qui obtient le prix du Maréchal de Villars.
Le 1er avril 1888, il fonde en compagnie de son ami Maurice Froyez, journaliste parisien, le "Club des natifs du premier avril", dont les statuts stipulent que ses membres jouiront à vie du privilège d'entrer gratuitement dans tous les établissements publics, opéras, théâtres, champs de course et maisons closes, de pouvoir rire aux enterrements afin de les rendre moins sinistres, de bénéficier à leur naissance du parrainage du chef de l'État et, en outre, de se voir attribuer un appartement de fonction dans un des Palais nationaux, résidence pourvue de tout le confort souhaitable et d'une domesticité jeune, accorte et complaisante. En août 1888, cette fois-ci avec son ami Froyez, il se rend au champ de courses de Moustajon et ils y décorent tous deux leur équipage d'une abondance de fleurs des champs. Ils font sensation devant un établissement à la mode, le café Arnative, et improvisent en terrasse une joyeuse bataille de fleurs avec leurs amis. C'est ainsi que naît le premier "Corso fleuri", ou Bataille des fleurs, à Bagnères-de-Luchon, devenue Fête des fleurs, le dernier dimanche d'août. On remettait une bannière au gagnant. Dans le train pour Montréjeau, son père fait la rencontre de Madame Lee et de sa fille Rosemonde Gérard (poétesse elle aussi, dont Leconte de Lisle était le parrain, et Alexandre Dumas, le tuteur) et les invite à prendre le thé à la villa Julia. Le 8 avril 1890, Edmond épouse Rosemonde en l'église Saint-Augustin de Paris.
Rosemonde et Edmond Rostand auront deux fils : Maurice, né en 1891, et Jean, né en 1894. Edmond quittera Rosemonde en 1915 pour son dernier amour, l'actrice Mary Marquet.
Edmond obtient ses premiers succès en 1894 avec Les Romanesques, pièce en vers présentée à la Comédie-Française, et en 1897 avec La Samaritaine, mais la postérité retiendra surtout Cyrano de Bergerac, qui triomphe dès la première en 1897, alors qu'il n'a que 29 ans. En 1900, il connaît un nouveau succès avec L'Aiglon. Mal remis d'une pleurésie après la première représentation de cette pièce, il part, quelques mois après, en convalescence à Cambo-les-Bains. Séduit par le lieu, il y acquiert des terrains sur lesquels il fait édifier sa résidence, la villa Arnaga. Dans les années 1910, il collabore à La Bonne chanson, Revue du foyer, littéraire et musicale, dirigée par Théodore Botrel.
Pendant plusieurs années, il travaille irrégulièrement à Chantecler, dont la première a lieu le 7 février 1910. Après son relatif insuccès critique, Rostand ne fera plus jouer de nouvelles pièces. À partir de 1914, il s'implique fortement dans le soutien aux soldats français.
Il meurt le 2 décembre 1918 à Paris (France) de la grippe espagnole. Il repose au cimetière Saint-Pierre de Marseille, sa ville natale.

Source : Wikipédia


2018, France, Comédie
Réalisé par Alexis Michalik
Scénario de Alexis Michalik d'après sa pièce de théâtre homonyme
Photographie de Giovanni Fiore Coltellacci
Musique de Romain Trouillet
Décors de Franck Schwarz
Costumes de Thierry Delettre
Montage de Anny Danché & Marie Silvi
Son de Antoine Deflandre, Niels Barletta & Frédéric Demolder
Casting de Michaël Lagens
Durée 1 h 49

Avec Thomas Solivérès (Edmond Rostand), Olivier Gourmet, Mathilde Seigner, Tom Leeb, Lucie Boujenah, Alice de Lencquesaing, Clémentine Célarié, Igor Gotesman, Dominique Pinon, Simon Abkarian, Marc Andréoni, Jean-Michel Martial, Alexis Michalik, Antoine Duléry, Nicolas Briançon, Lionel Abelanski, Dominique Besnehard, Bernard Blancan...

Résumé : Décembre 1897, Paris. Edmond Rostand n’a pas encore 30 ans mais déjà deux enfants et beaucoup d’angoisses. Il n’a rien écrit depuis deux ans. En désespoir de cause, il propose au grand Constant Coquelin une pièce nouvelle, une comédie héroïque, en vers, pour les fêtes. Seul souci : elle n’est pas encore écrite. Faisant fi des caprices des actrices, des exigences de ses producteurs corses, de la jalousie de sa femme, des histoires de cœur de son meilleur ami et du manque d’enthousiasme de l’ensemble de son entourage, Edmond se met à écrire cette pièce à laquelle personne ne croit. Pour l’instant, il n’a que le titre : Cyrano de Bergerac...


Françoise Sagan

Françoise Quoirez, plus connue sous le pseudonyme de Françoise Sagan, est une femme de lettres française, née le 21 juin 1935 à Cajarc (Lot, France) et morte le 24 septembre 2004 à Équemauville (Calvados, France).
Sa mère, Marie Laubard (1903-1989), est l'épouse de Pierre Quoirez (1900-1978), issu d'une famille d'industriels du nord de la France. Ingénieur IDN (École centrale de Lille, promotion 1921), il dirige la société des fours Rousseau, à Argenteuil. Françoise est la quatrième enfant du couple. Sa sœur Suzanne est née le 6 janvier 1924, son frère Jacques le 20 août 1927. Un autre frère, Maurice, est mort en bas âge. Après la perte de cet enfant, la naissance d'une petite fille apparaît aux Quoirez comme un cadeau du ciel. Ils passent à Françoise tous ses caprices.
Son enfance se partage entre Paris et le Lot. Durant l'Occupation, la famille vit à Lyon et passe week-ends et vacances à Saint-Marcellin, dans l'Isère, où Pierre Quoirez dirige l'antenne de la Compagnie générale d'électricité. Françoise Sagan dit être restée marquée toute sa vie par un film d'actualité sur les camps de concentration qu'elle voit quand elle a 10 ans, en 1945, au cinéma Éden de Saint-Marcellin. Après la guerre, la famille retrouve l'appartement du 167, boulevard Malesherbes, à Paris. La scolarité de Françoise Sagan est mouvementée. Elle entre en 6e au cours Louise-de-Bettignies. Elle est renvoyée trois mois avant la fin de l'année scolaire.
Elle est ensuite renvoyée du Couvent des Oiseaux pour "manque de spiritualité". Elle fait un passage "épouvantable et fulgurant" au Sacré-Cœur-de-Bois-Fleuri, à La Tronche, près de Grenoble. Elle fait un trimestre à La Clarté, une école catholique de Villard-de-Lans, où elle laisse un "très bon souvenir". À côté de cette scolarité chaotique, elle lit énormément. De retour à Paris, elle entre au cours Hattemer. Elle s'y lie d'amitié avec Florence Malraux, fille d'André et de Clara Malraux. En 1951, elle n'obtient sa première partie de baccalauréat qu'à la session de rattrapage. Le scénario se reproduit l'année suivante : elle doit passer l'été 1952 dans une "boîte à bac", l'institut Maintenon, et n'obtient sa deuxième partie de baccalauréat qu'en septembre. Elle s'inscrit à la Sorbonne. Jacques, son frère, l'entraîne dans les boîtes de nuit et les clubs de jazz de Saint-Germain-des-Prés. Elle y côtoie la jeunesse parisienne bourgeoise, fait la fête et boit de l'alcool.
C'est au cours de cette année de faculté, sur les tables du café Le Cujas, qu'elle commence à écrire Bonjour tristesse, son premier livre, dont elle emprunte le titre à un vers d'Éluard. Françoise Sagan échoue à son examen de propédeutique. Elle finit son livre durant l'été 1953, dans l'appartement familial de Paris. Son amie Florence Malraux soumet le manuscrit à sa mère, qui le parcourt distraitement, le transmet sans enthousiasme à François Nourissier, jeune écrivain qui est alors secrétaire général chez Denoël. Nourissier ne le lit pas. Colette Audry, professeur de lettres, suggère à la jeune fille de revoir le dénouement. Elle lui recommande trois éditeurs. Françoise Sagan conçoit un dénouement plus tragique, et fait retaper le manuscrit proprement en trois exemplaires. Le 6 janvier 1954, elle en dépose un chez Julliard et un chez Plon. Chez Gallimard, elle se heurte à Odette Laigle, la secrétaire de Gaston Gallimard, qui la reçoit fort mal. Elle n'insiste pas. Plon tarde à réagir. Julliard donne son accord dès le 17 janvier.
Elle a 18 ans. Son court roman sort en librairie le 15 mars 1954. Il obtient le 24 mai le prix des Critiques, décerné par un jury prestigieux. Il connaît un succès de librairie immédiat.
La même année 1954, Hélène Gordon-Lazareff, la directrice du magazine Elle, lui commande une série d'articles sur l'Italie. On ne sait si elle en profite pour voir Les Vitelloni, le film de Federico Fellini qui décrit la jeunesse dorée de Rimini, mais elle joue au reporter du sud au nord de la péninsule. L'hebdomadaire titre ses reportages "Bonjour Naples", "Bonjour Capri", "Bonjour Venise"... Dans ces petits textes légers, où chaque ville visitée est comparée à une femme, ce "Bonjour" devient sa griffe.
En 1955, elle part pour New York faire la promotion de son livre. Elle rencontre alors l'éditeur Guy Schoeller (qui deviendra quelques années plus tard son mari). Elle devient l'amie intime du danseur Jacques Chazot.
Son deuxième roman Un certain sourire, dédié à Florence Malraux, paraît en 1956. C'est à nouveau un succès. Happée par le succès et l'argent, Sagan se laisse prendre dans les rets du jeu, notamment à Monte-Carlo. Elle gagne beaucoup d'argent. Elle suit le conseil de son père : "À ton âge, c'est dangereux. Dépense-les !". Ce seront les casinos (son gain de 8 000 000 francs dans la nuit du 8 août 1958 à Deauville lui permet d'acheter le manoir du Breuil à Équemauville près de Honfleur), les boîtes de nuit (à Saint-Tropez, Chez Castel, chez Régine)... Elle achète aussi des voitures de sport (Jaguar XK14050 et Jaguar Type E, Aston Martin DB2/4, Ferrari 250 GT California Spyder...), qu'elle conduit à vive allure dans Paris la nuit avec son frère Jacques Quoirez, son complice, ce que la presse appellera le "monde saganesque". Le public la confond avec ses personnages et elle devient rapidement, malgré elle, le symbole d'une génération aisée, insouciante et désinvolte, sexuellement libérée, un James Dean au féminin.
Elle prend l'habitude d'écrire la nuit et de se lever très tard. Éternelle adolescente, elle incarne un mode de vie et même une mode pour les jeunes gens avec ses jeans, ses marinières à rayures, ses espadrilles sans chaussettes. Françoise Sagan a tout, dans ces années de prospérité de l'immédiat après-guerre, du phénomène de société.
Le 13 avril 1957, en compagnie de Bernard Frank, Voldemar Lestienne et Véronique Campion, elle perd le contrôle de son Aston Martin, lancée à 160 km/h sur la route nationale 448, près de Milly-la-Forêt (Essonne). Alors que les passagers sont éjectés de la voiture et s’en tirent avec des blessures légères, Françoise Sagan reste bloquée dans le véhicule. Les secours mettent plus d’une demi-heure à la désincarcérer et les derniers sacrements lui sont donnés. Elle reste entre la vie et la mort pendant plusieurs jours.
À sa sortie de l’hôpital, elle entame une cure de désintoxication, dont elle tient le journal : dans Toxique (1964), illustré par des dessins de Bernard Buffet. Désormais, comme la passion de l'écriture et l'addiction à la drogue, "l'horreur de la solitude est l'un des fils rouges de son existence". Cette première cure de désintoxication sera un échec, elle se mettra à boire, ce qui lui provoque une polynévrite qui la fait atrocement souffrir. Désormais la jeune femme libre est devenue dépendante des médicaments, de l'alcool et des drogues.
En 1958, elle épouse l'éditeur Guy Schoeller, plus âgé qu'elle de 20 ans, qui la protège depuis de nombreuses années comme un père. Elle en divorce en 1960, pour se marier, deux ans plus tard, avec un mannequin américain Robert Westhoff (1930-1990), dont elle a un fils, Denis Westhoff, en 1962. Le couple divorce rapidement mais poursuit la vie commune avant de se séparer en 1972. Si Françoise Sagan montrait son amour du jeu et sa passion des belles voitures, elle ne révélait pas sa bisexualité ; et pourtant, les histoires d'amour qui comptent dans sa vie sont féminines. Son grand amour est la styliste Peggy Roche, ancienne journaliste de mode qui, jusqu'à sa mort en 1991, fut sa fidèle compagne.
Restant volontiers à l'écart des batailles littéraires, Françoise Sagan écrit une vingtaine de romans : 30 millions de livres vendus en France, de nombreuses traductions (en 15 langues). Ses thèmes favoris : la vie facile, les voitures rapides, les villas bourgeoises, le soleil, un mélange de cynisme, de sensualité, d'indifférence et d'oisiveté. Elle publie régulièrement, connaît chaque fois de grands succès de librairie malgré la critique agacée par "l'incontournable désinvolture" de sa "petite musique" : La Chamade (1965), Un peu de soleil dans l'eau froide (1969), Des bleus à l'âme (1972). Si sa préférence va au roman, le théâtre tient une place importante dans son œuvre mais le succès ne sera pas toujours au rendez-vous. Ses pièces seront représentées avec des fortunes diverses : sa première pièce, Un château en Suède, créée par André Barsacq au théâtre de l'Atelier, interprétée par Philippe Noiret et Claude Rich, connaît un très grand succès et reçoit le prix du Brigadier 1960.
Son œuvre comprend également des nouvelles (dont Des yeux de soie publié en 1975, recueil de dix-neuf récits légers et graves, doux et cruels sur le thème cher à Sagan de la rupture), des scénarios, des biographies, des fragments d'autobiographie (Avec mon meilleur souvenir) et même des chansons pour Juliette Gréco (Sans vous aimer)59.
En mars 1988, Sagan est inculpée pour "usage et transport de stupéfiants". L'année précédente, elle avait publié Un sang d'aquarelle, qui avait désarmé une partie de la critique. Après la mort, en 1989, de son frère Jacques, événement qui l'affecte beaucoup, la disparition prématurée, en septembre 1991, de Peggy Roche, qui apportait de la stabilité dans sa vie, est un choc pour Françoise Sagan. Pendant 15 ans, Peggy Roche avait veillé sur elle, l'avait protégée et soutenue, avait éduqué son fils Denis Westhoff.
Malgré la fidélité de ses amis, dont Juliette Gréco et son mari le compositeur Gérard Jouannest, ainsi que l'amitié du compositeur Frédéric Botton, la tristesse l'envahit. Ses ennuis de santé ne lui laissent aucun répit et si ses lecteurs la suivent, la critique l'exécute à nouveau.
Elle défraie la chronique mondaine et la chronique judiciaire avec des affaires de drogues en 1995 et de fraude fiscale dans l'affaire Elf en 2002.
Démunie, privée de chéquier, elle est recueillie par son amie et dernière compagne, Ingrid Mechoulam, qui, dans sa maison parisienne, la soigne et la soutient pendant ses douze dernières années. Elle cesse d'écrire après son roman Le Miroir égaré, publié en 1996.
Ingrid Mechoulam, épouse d’un millionnaire, rachète ses maisons et ses meubles au rythme des saisies. Elle devient ainsi la propriétaire du manoir du Breuil, près d’Équemauville, rachetée à la banque Dexia, mais lui en laisse la jouissance, tout en la coupant du monde. Sagan décline physiquement, ne pesant bientôt plus que 48 kilos. Elle meurt, le 24 septembre 2004, d'une embolie pulmonaire à l'hôpital de Honfleur près de son ancienne résidence d'Équemauville. Un ultime roman, Les Quatre Coins du coeur, retrouvé à l'état de manuscrit par son fils Denis Westhoff, sera publié quinze ans après sa disparition.
Elle est inhumée auprès de son frère, de ses parents, de son second mari, Robert Westhoff, et de sa première compagne, Peggy Roche, dans le cimetière du village de Seuzac, à quelques kilomètres de Cajarc dans le Lot.

Source : Wikipédia

SAGAN

2008, France, Biopic
Réalisé par Diane Kurys
Scénario de Diane Kurys, Claire Lemaréchal & Martine Moriconi
Photographie de Michel Abramowicz
Musique d'Armand Amar
Décors d'Alexandra Lassen
Direction artistique de Maxime Rebière
Costumes de Nathalie du Roscoat
Montage de Sylvie Gadmer
Son de Dominique Levert
Mixage de Carl Goetgheluck
Casting de Gérard Moulévrier
Scripte de Claudine Taulère
Durée 3 h 00

Avec Sylvie Testud, Pierre Palmade, Jeanne Balibar, Arielle Dombasle, Lionel Abelanski, Guillaume Gallienne, Denis Podalydès, Bruno Wolkowitch, Samuel Labarthe, Margot Abascal, Gwendoline Hamon, Chantal Neuwirth, Yann Babilée, Jean-Claude de Goros...

Résumé : "Sur ce sentiment inconnu, dont l'ennui, la douceur m'obsèdent, j'hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse." Françoise a tout juste 18 ans quand elle écrit les premières lignes de Bonjour Tristesse, un roman dont le succès fulgurant suffira à lancer le mythe de "La Sagan". Un mythe fait de formules brillantes, d'amours affranchies et de scandales tapageurs, derrière lesquels se cache une femme, que l'on qualifie d'anticonformiste pour ne pas la dire libre. Libre d'écrire, d'aimer, et de se détruire...


George Sand

George Sand, nom de plume d'Amantine Aurore Lucile Dupin de Francueil, par mariage baronne Dudevant, est une romancière, dramaturge, épistolière, critique littéraire et journaliste française, née à Paris le 1er juillet 1804 et morte au château de Nohant-Vic le 8 juin 1876. Elle compte parmi les écrivains les plus prolifiques, avec plus de 70 romans à son actif et 50 volumes d'œuvres diverses dont des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre et des textes politiques.
À l'image de son arrière-grand-mère, Louise Dupin, qu'elle admire, George Sand prend la défense des femmes, prône la passion, fustige le mariage et lutte contre les préjugés d'une société conservatrice.
George Sand a fait scandale par sa vie amoureuse agitée, par sa tenue vestimentaire masculine, dont elle a lancé la mode, par son pseudonyme masculin, qu'elle adopte dès 1829, et dont elle lance aussi la mode : après elle, Marie d'Agoult signe ses écrits "Daniel Stern", Delphine de Girardin prend, en 1843, le nom de plume de "vicomte Charles de Launay".
Malgré la misogynie de nombreux détracteurs comme Charles Baudelaire ou Jules Barbey d'Aurevilly, George Sand contribue activement à la vie intellectuelle de son époque, accueillant au domaine de Nohant ou à Palaiseau des personnalités aussi différentes que Franz Liszt, Frédéric Chopin, Marie d'Agoult, Honoré de Balzac, Gustave Flaubert, Eugène Delacroix, Henri Chapu, conseillant les uns, encourageant les autres. Elle a entretenu de nombreuses correspondances avec Victor Hugo bien que ces deux grandes personnalités ne se soient jamais rencontrées.
Elle s'est aussi illustrée par un engagement politique actif à partir de 1848, inspirant Alexandre Ledru-Rollin, participant au lancement de trois journaux : La Cause du peuple, Le Bulletin de la République, l'Éclaireur, plaidant auprès de Napoléon III la cause de condamnés, notamment celle de Victor Hugo dont elle admirait l'œuvre et dont elle a tenté d'obtenir la grâce après avoir éclipsé Notre Dame de Paris avec Indiana, son premier roman.
Son œuvre est abondante et la campagne du Berry lui sert souvent de cadre. Ses premiers romans, comme Indiana (1832), bousculent les conventions sociales et magnifient la révolte des femmes en exposant les sentiments de ses contemporaines, chose exceptionnelle à l'époque et qui divisa aussi bien l'opinion publique que l'élite littéraire. Puis George Sand ouvre ses romans à la question sociale en défendant les ouvriers et les pauvres (Le Compagnon du Tour de France) et en imaginant une société sans classes et sans conflit (Mauprat, 1837 ; Le Meunier d'Angibault, 1845). Elle se tourne ensuite vers le milieu paysan et écrit des romans champêtres idéalisés comme La Mare au diable (1846), François le Champi (1848), La Petite Fadette (1849), Les Maîtres sonneurs (1853).
George Sand a abordé d'autres genres comme l'autobiographie (Histoire de ma vie, 1855) et le roman historique avec Consuelo (1843) où elle brosse, à travers la figure d'une cantatrice italienne, le paysage artistique européen du XVIIIe siècle, ou encore Les Beaux Messieurs de Bois-Doré (1858) qui multiplie les péripéties amoureuses et aventureuses dans le contexte des oppositions religieuses sous le règne de Louis XIII. Vers la fin de sa vie, elle écrit une abondante œuvre théâtrale, restée largement inédite de son vivant.

Source : Wikipédia

LES ENFANTS DU SIÈCLE

1999, France, Comédie Dramatique
Réalisé par Diane Kurys
Scénario de François-Olivier Rousseau, Murray Head & Diane Kurys
Musique de Luis Bacalov
Photographie de Vilko Filac
Décors de Bernard Vezat
Costumes de Christian Lacroix & Anaïs Romand
Montage de Joële Van Effenterre
Son de Jean-Louis Ughetto, Vincent Arnardi & Laurent Kossayan
Casting de Gérard Moulevrier
Scripte de Michèle Andreucci
Durée 2 h 15

Avec Juliette Binoche (George Sand), Benoît Magimel, Stefano Dioniso, Robin Renucci, Karin Viard, Isabelle Carré, Patrick Chesnais, Arnaud Giovaninetti, Denis Podalydès, Michel Robin, Alika Del Sol, Ludivine Sagnier, Jean-Claude de Goros...

Résumé : Film basé sur l'histoire vraie de la passion amoureuse mais très orageuse qui unit Aurore Dupin, Baronne Dudevant, dite George Sand, femme de lettres et Alfred de Musset, écrivain romantique, et beaucoup plus jeune que sa maîtresse...


Dylan Thomas

Dylan Marlais Thomas est né le 27 octobre 1914 à Swansea (Pays-de-Galles) et est décédé à New York (USA) le 9 novembre 1953. C'est un écrivain et un poète britannique (gallois). Thomas a été reconnu comme l'un des poètes gallois les plus importants du XXe siècle.
Son père David diplômé en anglais et écrivain, poussa son fils à parler anglais plutôt que le gallois que parlait sa mère. Son deuxième prénom "Marlais" vient du bardic name (pseudonyme utilisé au pays de Galles par les artistes liés au mouvement eisteddfod) de son oncle, le ministre unitariste, Gwilym Marles (dont le vrai nom était William Thomas). Jugé trop frêle, l’auteur n’a pas pu participer à la Seconde Guerre mondiale. Il participa toutefois à l'écriture d'œuvres de propagande en faveur du gouvernement.
Thomas fréquenta la Swansea Grammar School, école pour garçons où son père enseignait la littérature anglaise. C’est dans un magazine scolaire que le jeune Thomas publie son premier poème. Il quitta l'école à 16 ans pour devenir reporter durant un an et demi.
Thomas passa la majeure partie de son enfance à Swansea, hormis de réguliers voyages à la ferme de Carmathen que possédait la famille de sa mère. Ces séjours ruraux, différents de l’atmosphère de la ville, influencèrent beaucoup son travail ; on le remarque dans de nombreuses histoires courtes, dans des œuvres radiophoniques ou encore dans le poème Fern hill. Thomas écrivit la moitié de son œuvre alors qu’il vivait dans la maison familiale du 5 Cwmdonkin Drive (le poème le plus connu étant : And death shall have no dominion). En novembre 1934, son premier recueil de poésie, 18 Poems, est publié. C’était à l’époque l’un des jeunes poètes les plus excitants écrivant en langue anglaise.
En 1937, Thomas se marie avec Caitlin Macnamara (1913-1994). Le couple a trois enfants malgré une relation houleuse et entachée par des écarts conjugaux.
Thomas aimait se vanter de sa consommation d’alcool. Durant un accident survenu le 3 novembre 1953, Thomas retourna au Chelsea Hotel de New York et déclara: "I've had 18 straight whiskies, I think this is a record" ("J’ai bu 18 whiskies, je pense que c’est un record"). Six jours plus tard, pendant sa tournée promotionnelle new-yorkaise à la White Horse Tavern, de Greenwich Village (Manhattan – États-Unis), il s’évanouit après avoir trop bu.
Plus tard, Thomas mourut au St Vincent Hospital (New York) à l’âge de 39 ans. La cause première fut une pneumonie, accompagnée d'une faiblesse du foie et d'une hypertension intracrânienne en causes aggravantes. D’après Jack Heliker, ses derniers mots ont été : "After 39 years, this is all I've done" ("En 39 ans, c’est tout ce que j’ai fait"). À la suite de sa mort, son corps fut rapatrié au pays de Galles pour être enterré à Laugharne, ville qu’il appréciait. En 1994, sa femme Caitlin fut mise en terre à ses côtés. Le caractère et les hommes de Laugharne sont dépeints dans son œuvre Under Milk Wood.

Source : Wikipédia

THE EDGE OF LOVE

2008, Grande-Bretagne, Biopic
Réalisé par John Maybury
Scénario de Sharman Macdonald d'après une idée de Rebekah Gilbertson
Photographie de Jonathan Freeman
Musique de Angelo Badalamenti
Décors de Alan MacDonald & Tina Jones
Direction artistique de Grant Armstrong & Mark Raggett
Costumes de April Ferry
Montage de Emma E. Hickox
Casting de Nina Gold
Scripte de Caroline O'Reilly
Durée 1 h 50

Avec Keira Knightley, Sienna Miller, Matthew Rhys, Cillian Murphy, Anne Lambton, Raymond Llewellyn, Alastair Mackenzie, Jonny Phillips...

Résumé : Vera Philips, chanteuse de cabaret et Dylan Thomas , poète et écrivain , ont eu une histoire d'amour dans leur jeunesse au Pays de Galles. Ils se retrouvent tous les deux dix ans plus tard en 1941, par hasard à Londres. Dylan, qui est devenu un célèbre écrivain, s'est marié à la belle Caitlin, qui voit en Vera une menace pour sa vie conjugale. Mais cette rivalité va naître une profonde amitié, une solidarité inébranlable à l'égard des frasques de Dylan. Lorsque Vera tombe amoureuse d'un soldat envoyé en guerre, William, elle n'a d'autre choix que de l'attendre et de vivre aux cotés de Dylan, Caitlin, et son bébé issu de son union avec William...


J. R. R. Tolkien

John Ronald Reuel Tolkien plus connu sous la forme J. R. R. Tolkien, est un écrivain, poète, philologue, essayiste et professeur d’université britannique, né le 3 janvier 1892 à Bloemfontein (État libre d'Orange) et mort le 2 septembre 1973 à Bournemouth (Royaume-Uni). Ses deux romans les plus connus, Le Hobbit et Le Seigneur des anneaux, prennent place dans l'univers de fiction de la Terre du Milieu dont il développe la géographie, les peuples, l'histoire et les langues durant la majeure partie de sa vie.
Après des études à Birmingham et à Oxford et l’expérience traumatisante de la Première Guerre mondiale, John Ronald Reuel Tolkien devient professeur assistant de langue anglaise à l’université de Leeds en 1920, puis professeur de vieil anglais à l’université d’Oxford en 1925, et professeur de langue et de littérature anglaises en 1945, toujours à Oxford. Il prend sa retraite en 1959. Durant sa carrière universitaire, il défend l’apprentissage des langues, surtout germaniques, et bouleverse l’étude du poème anglo-saxon Beowulf avec sa conférence Beowulf : Les Monstres et les Critiques (1936). Son essai Du conte de fées (1939) est également considéré comme un texte crucial dans l’étude du conte merveilleux comme genre littéraire.
Tolkien commence à écrire pour son plaisir dans les années 1910, élaborant toute une mythologie autour d'une langue construite. L’univers ainsi créé, la Terre du Milieu, prend forme au fil des réécritures et compositions. Son ami C. S. Lewis l’encourage dans cette voie, de même que les autres membres de leur cercle littéraire informel, les Inklings. En 1937, la publication du Hobbit fait de Tolkien un auteur pour enfants estimé. Sa suite longtemps attendue, Le Seigneur des anneaux, est d’une tonalité plus sombre. Elle paraît en 1954-1955 et devient un véritable phénomène de société dans les années 1960, notamment sur les campus américains. Tolkien travaille sur sa mythologie jusqu’à sa mort, mais ne parvient pas à donner une forme achevée au Silmarillion. Ce recueil de légendes des premiers âges de la Terre du Milieu est finalement mis en forme et publié à titre posthume en 1977 par son fils et exécuteur littéraire Christopher Tolkien, en collaboration avec Guy Gavriel Kay. Au cours des décennies qui suivent, son fils publie régulièrement des textes inédits de son père.
De nombreux auteurs ont publié des romans de fantasy avant Tolkien, mais le succès majeur remporté par Le Seigneur des anneaux au moment de sa publication en poche aux États-Unis est, pour une large part, à l’origine d’une renaissance populaire du genre. Tolkien est ainsi souvent considéré comme l'un des "pères" de la fantasy moderne. Son œuvre a eu une influence majeure sur les auteurs ultérieurs de ce genre, en particulier par la rigueur avec laquelle il a construit son monde secondaire.

Source : Wikipédia


2019, USA, Biopic
Réalisé par Dome Karukoski
Scénario de David Gleeson & Stephen Beresford
Photographie de Lasse Frank Johannessen
Musique de Thomas Newman
Décors de Grant Montgomery
Direction artistique de Paul Cowell
Costumes de Colleen Kelsall
Montage de Chris Gill & Harri Ylönen
Casting de Kate Ringsell
Scripte de San Davey
Durée 1 h 52

Avec Nicholas Hoult, Colm Meaney, Lily Collins, Derek Jacobi, Laura Donnelly, Harry Gilby, Guillermo Bedward, Nia Gwynne, Pam Ferris...

Résumé : La jeunesse et les années d’apprentissage de Tolkien. Orphelin, il trouve l’amitié, l’amour et l’inspiration au sein d’un groupe de camarades de son école. Mais la Première Guerre mondiale éclate et menace de détruire cette “communauté”. Ce sont toutes ces expériences qui vont inspirer Tolkien dans l’écriture de ses romans de la Terre du Milieu...


Verlaine

Paul Verlaine est un écrivain et poète français né à Metz (Moselle, France) le 30 mars 1844 et mort à Paris (France) le 8 janvier 1896.
Il s'essaie à la poésie et publie son premier recueil, Poèmes saturniens en 1866, à 22 ans. Il épouse en 1870 Mathilde Mauté. Le couple aura un enfant, Georges Verlaine. Sa vie est bouleversée quand il rencontre Arthur Rimbaud en septembre 1871. Leur vie amoureuse tumultueuse et errante en Angleterre et en Belgique débouche sur la scène violente où, à Bruxelles, Verlaine, d'un coup de revolver, blesse au poignet celui qu'il appelle son "époux infernal" : jugé et condamné, il passe deux années de prison, renouant avec le catholicisme de son enfance et écrivant des poèmes qui prendront place dans ses recueils suivants : Sagesse (1880), Jadis et Naguère (1884) et Parallèlement (1889).
Usé par l'alcool et la maladie, Verlaine meurt à 51 ans, le 8 janvier 1896, d'une pneumonie aiguë. Il est inhumé à Paris au cimetière des Batignolles.
Archétype du poète maudit (notion qu'il a lui-même forgée dans son essai de 1884 et 1888), Verlaine est reconnu comme un maître par la génération suivante. Son style — fait de musicalité et de fluidité jouant avec les rythmes impairs — et la tonalité de nombre de ses poèmes — associant mélancolie et clairs-obscurs — révèlent, au-delà de l'apparente simplicité formelle, une profonde sensibilité, en résonance avec l'inspiration de certains artistes contemporains, des peintres impressionnistes ou des compositeurs (tels Reynaldo Hahn, Gabriel Fauré et Claude Debussy, qui mettront d'ailleurs en musique plusieurs de ses poèmes).

Source : Wikipédia

UNE SAISON EN ENFER
(Una stagione all'inferno)

1971, Italie/France, Biopic
Réalisé par Nelo Risi
Scénario de Raffaele La Capria & Nelo Risi d'après une histoire de Giovanna Gagliardo
Photographie de Aldo Scavarda
Musique de Maurice Jarre
Décors de Mario Scaccia & Gianfrancesco Ramacci
Costumes de Giulia Mafai
Montage de Roberto Perpignani & Suzanne Baron
Son de Pietro Spadoni
Mixage de Paul Bertault
Scripte de Vittoria Vigorelli
Durée 2 h 10

Avec Terence Stamp, Jean-Claude Brialy, Florinda Bolkan, Pier Paolo Capponi, Nike Arrighi, William Sabatier, Jacques Sereys, Joshua Sinclair, Gilles Ségal...

Résumé : La vie tumultueuse d'Arthur Rimbaud, le Poète maudit, qui acheva son oeuvre à l'âge de vingt ans, devint trafiquant d'armes et mourut à trente sept ans, et sa relation passionnée avec Paul Verlaine, semée d'errances, d'orages et de brouilles...

RIMBAUD VERLAINE
(Total Eclipse)

1995, Grande-Bretagne/France/Belgique, Biopic
Réalisé par Agnieszka Holland
Scénario de Christopher Hampton
Photographie de Yorgos Arvanitis
Musique de Jan A.P. Kaczmarek
Décors de Dan Weil & Françoise Benoît-Fresco
Direction artistique de Nathalie Buck
Costumes de Pierre-Yves Gayraud
Montage de Isabel Lorent
Son de Michel Boulen & Laurent Quaglio
Casting de Margot Capelier
Scripte de Marie Saby
Durée 1 h 51

Avec Leonardo DiCaprio, David Thewlis, Romane Bohringer, Dominique Blanc, Félicie Pasotti, Nita Klein, James Thierrée, Emmanuelle Oppo, Denise Chalem, Andrzej Seweryn, Christopher Thompson...

Résumé : Paul Verlaine étouffe auprès de son épouse Mathilde. Le jeune Arthur Rimbaud a désespérément besoin d'être aimé. Entre les années 1871 et 1873, les deux poètes eurent des relations passionnelles qu'orageuses et vécurent une liaison infernale...