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Agen fait son cinéma
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Sa situation géographique

Agen est une commune du Sud-Ouest de la France, préfecture du département de Lot-et-Garonne, en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés Agenais.
Elle est située dans la vallée de la Garonne qui borde la commune à l'ouest. Celle-ci reçoit le ruisseau de la Masse au nord de la ville, au niveau du pont-canal. Au nord et à l'est, on retrouve les premières collines du pays de Serres (coteau de l'Ermitage, côte de Gaillard au nord, côte du Fromage à l'est). Au sud et à l'ouest, en revanche, on se situe dans la plaine de la Garonne, large d'environ 6 km à ce niveau.
Agen est situé dans le Sud-Ouest de la France, dans le sud-est du département de Lot-et-Garonne, sur la rive droite de la Garonne et au bord du canal latéral à la Garonne. La ville se trouve entre Toulouse (115 km) et Bordeaux (140 km).
Source : Wikipédia

Histoire de la ville

Les origines : Le site d'Agen fut vraisemblablement peuplé au moins dès le Néolithique mais il est difficile d'en dater l'origine exacte. Les vestiges que nous avons actuellement à notre disposition témoignent d'un peuplement d'origine ibère aux VIIIe et VIIe siècles av. J.-C. Cependant, le site occupé à cette époque était différent de celui que nous connaissons aujourd'hui : c'est le plateau de l'Ermitage. C'est d'ailleurs cette situation (sur un éperon rocheux) qui donnerait la clé de la toponymie de la cité.
Le site, bien que se trouvant à la confluence de la vallée de la Masse et de la Garonne, n'est pas un des endroits les plus stratégiques de la vallée. Il est donc difficile d'expliquer par la seule géographie la raison pour laquelle les Nitiobroges (peuple Celte arrivé vers 400 avant Jésus-Christ) ont choisi cet endroit pour en faire la capitale de leur royaume. Ils avaient édifié sur ce site une place forte d'environ 50 hectares, située à 100 mètres au-dessus du lit de la Garonne. On a trouvé des traces de cette occupation du sol au XIXe siècle et plus récemment, grâce au travail de l'équipe des archéologues de l'Agenais.
Le déplacement de la ville vers les terrasses de la Garonne est sans doute antérieur à l'occupation romaine. Il faut mettre en relation ce transfert avec la richesse des échanges commerciaux qui avaient lieu le long du fleuve ainsi que vers les Pyrénées et le Massif central. La découverte de la très riche tombe à char de Boé atteste de l’opulence des élites locales à la fin du 1er siècle av. J.-C.
Une ville gallo-romaine : La ville gallo-romaine a laissé d'importantes et assez nombreuses traces. Malheureusement, elles ont pour la plupart été détruites et en particulier les plus intéressantes. Tout d'abord le théâtre, chose assez rare pour une ville de moyenne importance, d'autant plus qu'Aginnum était aussi doté d'un amphithéâtre (daté de 215 après Jésus-Christ) pouvant accueillir 10 000 à 15 000 personnes, nombre considérable. On a également des indices concernant l'existence d'au moins une nécropole. La ville s'étendait sur 80 hectares et était donc assez riche et surtout peuplée. Mais la prospérité était davantage liée à une activité de transit qu'à un véritable rôle de pôle commercial. Ce passage intense est à mettre en relation avec l'implantation précoce de la religion chrétienne. Dès la fin du IIIe siècle, les chroniques relatent les martyres de saint Caprais et sainte Foy, qui seraient enterrés à l'emplacement de l'actuelle église du Martrou. Au siècle suivant, l'Église chrétienne s'organise avec son premier évêque connu, Phébade, dont les travaux théologiques lui valurent un prestige dans toute la chrétienté.
Le Moyen Âge : Comme pour beaucoup de cités, nous avons peu de documents concernant l'époque des Grandes Invasions. Pendant 4 siècles, Agen vit passer les Vandales, les Wisigoths puis les Francs avant de subir les assauts des Vikings au IXe siècle. Les historiens ont noté 3 invasions : en 843, en 853 et la dernière en 922. L'invasion la plus destructrice est celle de 853. C'est après cette attaque que les reliques de sainte Foy ont été emportées à Conques, probablement entre 877 et 884.
Pendant le haut Moyen Âge, Agen restait en Aquitaine aux abords de la Novempopulanie puis du duché de Vasconie. Après l'an 660, la Vasconie et l'Aquitaine sont devenues indépendantes des Francs et parviennent à leur apogée avec Eudes d'Aquitaine. En 732, les Sarrasins envahissent la Vasconie et Bordeaux, mais leur progression est arrêtée par Charles Martel et Eudes entre Poitiers et Tours. Pépin le Bref poursuit la conquête de toute l'Aquitaine et, en 766, les Vascons, ancêtres des Basques (appelés Wascones) se rendirent auprès de Pépin à Agen. La ville se replia sur elle-même et se fortifia dans sa première enceinte (une dizaine d'hectares) autour de la cathédrale Saint-Étienne (emplacement de l'actuel marché-parking couvert) et dont la fondation est difficile à dater. N'ayant jamais été totalement terminé, l'édifice s'est détérioré et menaçant de s'effondrer il a été démoli au début du XIXe siècle.
C'est autour de ce noyau que s'est développée la ville médiévale dont la trame urbaine était organisée à partir de la rue des Cornières (dont il reste une partie) qui aboutissait place du Marché (aujourd'hui place des Laitiers) c'est-à-dire au pied de l'ancienne cathédrale. Les principaux vestiges de l'Agen médiéval sont des édifices religieux. On a déjà vu que la cathédrale Saint-Étienne a disparu. Mais le monument le plus magnifique est sans conteste l'église des Jacobins (aujourd'hui transformée en centre culturel). L'église est le dernier vestige du couvent des Jacobins (ou Dominicains) et date du XIIIe siècle. La construction, à l'exception des 3 piliers centraux (en pierre) qui séparent le vaisseau en deux nefs, est réalisée en brique. Les récents travaux de restauration ont dégagé des peintures murales où figure Alphonse de Poitiers (seigneur de la ville et protecteur du couvent à sa construction). Elle fut le lieu de grands évènements locaux ou régionaux : en 1354, le Prince noir y reçut l'hommage de 40 barons et en particulier celui de Gaston Phébus.
La ville comptait un grand nombre d'autres édifices à caractère religieux, couvents ou églises comme l'actuelle cathédrale : la collégiale Saint-Caprais, en grande partie de style roman. Autour de l'église se trouvait un ensemble architectural servant à accueillir les chanoines : monastère, cloître... dont il ne reste que la salle capitulaire. Exploitant les rivalités féodales entre Plantagenêt et comtes de Toulouse puis entre rois d'Angleterre et Capétiens, évêques et habitants surent échapper à la tutelle de leurs seigneurs.
Dès le XIIe siècle, la ville jouit d'une certaine autonomie, elle possède une coutume, des libertés et des franchises. Cette autonomie s'affirme au XIIIe siècle (la charte date de 1248) et la tutelle du roi (ou du comte) et de l'évêque est de plus en plus lâche. La ville est administrée par des consuls qui apposent sur les actes solennels le grand sceau de la cité représentant sur l'avers une ville fortifiée avec à l'intérieur un clocher et au revers un aigle. Mais l'administration consulaire n'a rien de démocratique, c'est une oligarchie qui abusa souvent de ses pouvoirs, entraînant plusieurs révoltes populaires aux siècles suivants.
La ville s'est en effet notablement agrandie au cours du Moyen Âge : elle atteint désormais 60 hectares. Agen était une cité prospère et peuplée vivant en particulier des activités liées à la Garonne : commerce, pêche, minoterie. Cependant, bien que la ville n'ait pas trop souffert directement des terribles affrontements de la guerre de Cent Ans (elle y a même gagné un peu plus d'autonomie) elle a subi les conséquences des ravages des contrées environnantes. De plus, le XIVe et le XVe siècles connurent la terrible épidémie de peste noire aggravée par des intempéries nombreuses et dévastatrices. La Garonne en particulier frappa par des crues meurtrières.
L'époque de la Renaissance : De la fin de la guerre de Cent Ans aux premiers troubles des guerres de Religion, Agen connut une renaissance autant matérielle qu'intellectuelle. Une vague d'immigration venue du Massif central, de l'Ouest et des Pyrénées repeupla la région. En outre, le diocèse fut dirigé par 5 évêques italiens successifs dont plusieurs issus de la famille La Rovère, apparentée au pape Jules II. Ils étaient de fins lettrés, comme Mateo Bandello, auteur de nouvelles. Ils vinrent accompagnés de toute une suite composée de gens obscurs mais aussi très brillants comme le médecin et humaniste Jules César Scaliger, connu dans toute l'Europe, ou son fils, Joseph-Juste, acquis à la Réforme (c'est l'un des "illustres" Agenais). Agen, cité catholique (et rivale de Nérac, capitale politique et intellectuelle des Réformés), fut à plusieurs reprises occupée et pillée par les troupes protestantes durant cette période dramatique. Elle abritera quelque temps la reine Marguerite de Valois, dite reine Margot.
La paix revenue, la ville connut un regain de prospérité après un Grand Siècle difficile, comme le reste du pays, en raison de conditions climatiques préjudiciables à l'agriculture, activité dont la ville était fort dépendante. Séditions populaires, pestes et famines font que le retour véritable à la prospérité n'eut lieu qu'au XVIIIe siècle, ce qu'attestent les nombreux édifices civils : hôtels particuliers des riches familles nobles ou bourgeoises enrichies dans l'activité commerçante et textile. Ce n'est qu'à la fin du siècle que fut bâti le magnifique palais épiscopal devenu par la suite siège de la préfecture. Agen est à cette époque une ville manufacturière spécialisée dans la toile à voile mais aussi les draps, cordes et tissus divers. La ville sort de plus en plus de ses remparts. Elle ne craint plus les troubles politiques mais seulement les humeurs de la Garonne. On n'hésite cependant pas à embellir les bords du fleuve en aménageant la promenade dite "du Gravier" plantée d'ormeaux. Cet endroit accueillait les grandes foires, en particulier celle de juin où les chalands venaient de toute l'Europe. La ville dépend en effet de plus en plus de son fleuve qui exporte vers les Amériques la farine du Haut Pays que l'on échange là-bas contre du sucre. On vend aussi aux marins les prunes séchées qui durant la traversée permettent d'éviter le scorbut. Le commerce du vin était aussi très important mais gêné par le privilège des vins de Bordeaux interdisant la vente des vins de l'amont jusqu'à Noël, une partie de la production était transformée en eau-de-vie.
Le XIXe siècle : La Révolution puis le blocus continental et les débuts de la révolution industrielle vont porter de rudes coups aux activités agenaises. Mais cet engourdissement économique que l'on constate au XIXe siècle est aussi à mettre au compte de la bourgeoisie locale, qui a perdu son dynamisme et se replie sur une rente foncière de moins en moins lucrative : le comice agricole d'Agen de 1855 cherche encore à démontrer la supériorité de la faux sur le volant ! Ainsi, les atouts que constituaient le chemin de fer et le canal latéral de la Garonne, qui devait, après transformation en "canal des deux mers", selon les militaires "prendre la moitié du trafic de Gibraltar et éviter à notre flotte l'humiliation de passer sous les canons anglais", furent insuffisamment utilisés ou ne virent pas le jour. L'apport de populations venues du Massif Central, des Pyrénées et d’Espagne, compensa le très important déficit de main-d’œuvre dans une région en grave déclin démographique mais essentiellement absorbé par la construction et l’agriculture. Le XIXe siècle fut cependant celui des grandes réalisations édilitaires. Dès 1827, Agen a enfin un pont (plusieurs tentatives ont avorté, du Moyen Âge au xvie siècle et pendant 300 ans on traversa la Garonne par le bac), doublé par la passerelle suspendue en 1839 et enfin le pont-canal, achevé en 1843, véritable chef-d'œuvre doté de 23 arches qui enjambent le fleuve et son lit majeur. C'est en 1875 que la Garonne connut sa crue la plus dramatique mais le pont-canal avait résisté.
Les véritables transformations de la trame urbaine agenaise n'eurent lieu que sous le mandat de Jean-Baptiste Durand, entre 1880 et 1895 (la ville comptait à cette époque 20 000 habitants). On perça les deux grands boulevards actuels : République et Carnot, ce dernier aboutit à la gare, nouvellement construite (le bâtiment principal est achevé en 1858 et deux ailes latérales sont ajoutées en 1886 puis détruites en 1981). Sur le tracé des anciens remparts, démantelés à la Révolution, on réalisa des boulevards de ceinture. Ces grands chantiers détruisirent cependant des témoignages du passé comme la majeure partie de l'église Sainte-Foy. C'est en 1888 qu'est inauguré le nouveau lycée Bernard-Palissy d'Agen, construit sur un tertre afin qu'il soit à l'abri des crues. Le second lycée de la ville (lycée technique Jean-Baptiste-de-Baudre, du nom de l'ingénieur concepteur du canal latéral) occupe les murs du grand séminaire, imposante bâtisse de la fin du XVIIe siècle, construit par l'évêque Mascaron pour parfaire l'œuvre de la Contre-Réforme. C'est enfin Jean-Baptiste Durand qui fait édifier sur l'emplacement de l'ancienne cathédrale le marché couvert, dans le style des halles de Baltard, malheureusement lui aussi disparu. Fort heureusement, à l'écart de ces grands travaux subsistent encore de petites artères, rues et venelles aux maisons à colombages et en encorbellement ou vieux hôtels de pierre ou de brique. Ces constructions, dont les plus anciennes sont datées du XIVe siècle, donnent à Agen un cachet particulier que l'on retrouve dans d'autres cités de moyenne importance, à l'abri d'une trop boulimique expansion.
Époque contemporaine : Aujourd'hui, la ville s'est considérablement étendue, bien au-delà du noyau primitif, seul endroit à l'abri des inondations. Les travaux d'endiguement du fleuve doivent protéger le lit majeur des crues dévastatrices (le siècle a connu deux crues "centenaires" : 1930 et 1952 et la dernière inondation importante eut lieu en décembre 1981). Si la population de la ville stagne à un peu plus de 30 000 habitants, l'agglomération s'est étendue vers le sud et l'est, profitant aux communes de Bon-Encontre, Boé et Le Passage. Selon l'INSEE, l'unité urbaine compte actuellement environ 80 000 habitants (78 000 en 2008).
Au sein d'un environnement essentiellement rural et agricole, Agen doit tirer ses richesses du secteur agro-alimentaire. C'est pour cela qu'a été créé en 1990, l'Agropole, situé à côté de l'échangeur autoroutier, sur la commune d'Estillac. Cependant, la plus grande entreprise agenaise est la firme UPSA, laboratoire pharmaceutique fondé en 1935 par le docteur Bru et rachetée par le groupe américain Bristol-Myers Squibb qui ont deux sites sur l'agglomération un sur Agen et un à Le Passage. Le tissu industriel est aujourd'hui très diffus et c'est surtout le secteur tertiaire qui entraîne l'agglomération et la ville vers le XXIe siècle avec en particulier le pôle universitaire (antenne de la faculté de Bordeaux et I.U.T.) et l'École nationale d'administration pénitentiaire (ENAP) en 2000.

Source : Wikipédia

Les films tournés à Agen

Les années 2010


2013, France, Comédie
Réalisé par Martin Le Gall
Scénario de Martin Le Gall, Mark Eacersall, Alexandre Astier & Christophe Lemoine
Photographie de Frédéric Nony
Musique de Franck Lebon
Décors de Paul Chapelle
Direction artistique de Benjamin Blanc
Costumes de Chattoune
Montage de Christophe Pinel
Son d'Eddy Laurent
Casting de Valérie Pangrazzi
Scripte de Géraldine Depardon
Durée 1 h 34

Avec Julien Doré, Grégory Gadebois, Jonathan Cohen, Yacine Belhousse, Audrey Fleurot, Alexandre Astier, Délia Espinat-Dief, Arsène Mosca...

Résumé : Quatre amis partagent depuis leur adolescence la même passion : le rock satanique. Mais les contingences du quotidien les rattrapent : travail, enfants, nounous, il semble bien que cet été de tournée soit le dernier de leur anonyme carrière. Invités par un prestigieux festival, les quatre musiciens espèrent toutefois finir leur parcours en beauté. Las, un accident au beau milieu de la nuit les transforme en fugitifs, traqués par la gendarmerie. Les voici obligés d'abandonner leur look de vampire pour se maquiller en hippies et se fondre dans un festival baba cool en espérant échapper aux forces de l'ordre...


2018, France, Drame
Réalisé par Stéphane Brizé
Scénario de Ralph Blindauer, Stéphane Brizé, Olivier Gorce, Olivier Lemaire & Xavier Mathieu
Photographie de Eric Dumont
Musique de Bertrand Blessing
Décors de Valérie Saradjian
Costumes de Ann Dunsford
Montage de Anne Klotz
Son de Emmanuelle Villard
Mixage de Hervé Guyader
Montage son de Hervé Guyader
Casting de Coralie Amédéo
Scripte de Marion Pin
Durée 1 h 53

Avec Vincent Lindon, Mélanie Rover, Jacques Borderie, David Rey, Olivier Lemaire, Isabelle Rufin, Bruno Bourthol, Sébastien Vamelle...

Résumé : Malgré de lourds sacrifices financiers de la part des salariés et un bénéfice record de leur entreprise, la direction de l’usine Perrin Industrie décide néanmoins la fermeture totale du site. Accord bafoué, promesses non respectées, les 1100 salariés, emmenés par leur porte‑parole Laurent Amédéo, refusent cette décision brutale et vont tout tenter pour sauver leur emploi...