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Le château d'Anet
Les autres châteaux

Géographie

Le château d'Anet est un château Renaissance, situé sur la commune du même nom dans le département de l'Eure-et-Loir, France.

Histoire

En 1566, Diane de Poitiers mourait à Anet . Selon son désir, et pour abriter son tombeau, magnifique œuvre de Pierre Bontemps, sa fille Louise de Brézé fit élever près du château une chapelle funéraire.
En 1615 le domaine passa des Brézé aux Mercœur, et en 1609 de Françoise de Mercœur l'apporta par mariage à César de Vendôme. Celui-ci y apporta des modifications nombreuses et jugées désastreuses : déplacement de la fontaine de Diane, remplacement et destruction des vitraux en "grisaille", transformation du parc et démolition de certaines de ses dépendances et de la galerie qui entourait les jardins mais par la création du grand canal il accrut les nappes d'eau. Il fit bâtir les deux pavillons et l'hémicycle entre l'aile gauche et la chapelle funéraire. Au château il fit retirer les meneaux des fenêtres et les cordons de pierre passant d'une à l'autre, transformer les fenêtres du rez-de-chaussée en portes-fenêtres, plaquer une façade en bossage et orner l'étage d'une ordonnance de huit pilastres à chapiteaux ioniques au centre décoré d'un trophée guerrier de style Louis XIV, enfin fit exhausser de moitié les combles afin d'y gagner des appartements. On lui doit aussi le vestibule, élément le plus pur et authentique par son sol carrelé en noir et blanc et son escalier "très hardi de conception" (Roux) à rampe en fer forgé à son chiffre, réalisé par un maçon local sur les plans de l'inspecteur des Bâtiments du Roi Desgaux. Y fut placée une série de huit bustes d'empereurs romains dont on perd la trace après la vente de janvier 1798.
C'est dans ce cadre somptueux qu'en 1688 le Dauphin fut reçu avec grand luxe.
En 1723 la huitième fille de la princesse de Condé - dont le patrimoine resta indivis pendant 9 ans - Anne Louise Bénédicte de Bourbon, duchesse du Maine, hérite d'Anet ; le règlement de cette succession fit vendre la bibliothèque, dont 171 manuscrits sur vélin ayant appartenu à Diane de Poitiers qui y étaient conservés depuis sa mort.
À la mort de la duchesse, le domaine et le comté de Dreux passèrent successivement à ses deux fils, enfants "naturels" de Mme de Montespan légitimés par Louis XIV suite à la mort de ses autres descendants, l'un et l'autre célibataires morts sans postérité en 1755 et en 1775, le prince de Dombes et le comte d'Eu, qui avait vendu 2 ans avant sa mort à Louis XV - qui visita le château en juin 1749 - une grande partie de ses biens pour l'énorme somme de 12 millions, mais comme cette transaction - coûteuse pour les finances royales - n'avait pas encore été honorée par le roi avant sa mort (1774), elle fut annulée par Louis XVI, en accord avec leur héritier, le duc de Penthièvre, devenu par ces héritages le second propriétaire foncier du royaume, qui rentra ainsi en possession d'Anet.
En 1793, le duc mourut dans son lit dans son château de Bizy, ayant légué son domaine à sa fille, Louise Marie Adélaide, duchesse d'Orléans, qui y vivait avec lui ; 5 semaines après, ses biens furent confisqués au profit de la Nation. Le château, placé sous séquestre, ne fut pas entretenu pendant 4 ans. En 1794 le mobilier fut mis en vente à l'encan. Le 10 juin 1795, Moulins, commissaire de la Sûreté Générale, vint faire procéder à la destruction du tombeau de Diane de Poitiers ; le caveau fut ouvert, le cercueil forcé, et ses restes transportés au cimetière du bourg, dont ils ont été depuis exhumés pour être replacés dans le caveau sépulcral lors d'une cérémonie publique.
Le 1er février 1798 le domaine fut vendu en 4 lots ; celui comprenant château et jardins fut acquis 3 millions 200 mille francs par les sieurs Driancourt et Baudoin qui le transmirent aussitôt aux banquiers Ramsden et Herigoyen ; ceux-ci le dépouilleront de ses éléments extérieurs et intérieurs pour les vendre.
En 1804 Demonti fils, nouveau détenteur, continua le dépeçage en abattant les arbres du parc et faisant démolir à l'explosif les deux tiers de la demeure (corps central et aile droite), ce qui finit par indisposer la population ; en 1811 la chute mortelle d'un ouvrier qui commençait à dégarnir la toiture de l'aile gauche déclencha une émeute qui le contraignit à abandonner son entreprise de liquidation et à s'enfuir.
En 1820 le château vide et abandonné est racheté par la duchesse douairière d'Orléans, qui 9 neuf mois plus tard, et son fils, le futur roi Louis-Philippe, devant l'ampleur des réparations à entreprendre, le vend à Louis Passy, receveur général du département de l'Eure ; celui-ci ne l'habite pas et ne fait que clore par un mur l'extrémité restée béante de l'aile gauche en quoi se réduit désormais le grand château.
En 1840 il est acquis en mauvais état par le comte Adolphe de Caraman, qui y entreprit la première campagne de restauration : réparation et aménagement de l'intérieur des pavillons et la moitié Sud de l'aile - le vestibule servait de charretterie et le reste des bâtiments côté jardin n'avait plus de toiture - restaurer le portail d'entrée, restituer le groupe des animaux en bronze et ajouter un péristyle à la chapelle, qui reçoit alors des autels.
En 1860, suite aux revers de fortune des Caraman, Anet est racheté par l'agent de change parisien Ferdinand Moreau, qui mènera à partir de 1863 une seconde campagne de grands travaux : rétablissement des toitures, reconstruction de l'aile Nord par l'architecte Bourgeois, qui copia l'autre extrémité restée quasi-intacte, puis reconstitution de la décoration et de l'ameublement avec l'aide du peintre Faivre-Duffer, qui y retrouva les Apôtres, 4 grandes tapisseries, des fragments d'anciens vitraux, des meubles, panneaux et débris peints.
En 1913 Roux signale le pavement d'un 3petit cabinet de curiosités3 provenant du château d'Ecouen, ainsi que les panneaux des battants de portes partiellement dorés de la salle des Gardes, et des petits pavés au chiffre de Diane de Poitiers qui sont d'origine.
Moreau reconstituera la propriété par l'achat du "Grand Parc" en 1868. En 1879 le cryptoportique enfoui et considéré jusque-là comme détruit, fut redécouvert.
En 1914-1918 sa veuve, sa fille, héritière du château en 1884, et son gendre le comte Guy de Leusse, y installèrent, comme d'autres châtelains français, un hôpital auxiliaire de La Croix-Rouge ; Mme de Leusse le lèguera en 1944 à sa petite-fille, Mme Charles de Yturbe ; depuis 1998, Jean et Alexandra de Yturbe en sont propriétaires.
Propriété privée et habitée, le château est ouvert au public ; ses pièces sont meublées par certains meubles d'époque, et des achats plus récents.
Le château fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 25 mars 1993.

Source : Wikipédia

Le Château leur a servi de décors

Les années 1960

LE CHEVALIER DE MAISON ROUGE

1962, France/Italie, Feuilleton
Réalisé par Claude Barma d'après Alexandre Dumas
Scénario de Jacques Armand et Claude Barma
Musique d’Antoine Duhamel
Photographie de Jacques Lemare
Décors de Maurice Valey & Alain Nègre
Costumes de Christiane Costes & Huguette Chasseloup
Montage de Marcelle Lioret & Françoise Ducaut
Son de Charles Rabeuf
Durée 13 épisodes x 0 h 26

Avec Michel Le Royer, Dominique Paturel, François Chaumette, Jean Desailly, Anne Doat, Annie Ducaux, Denise Gence, Georges Géret, Julien Guiomar, Bruno Balp, Jean Bouchaud, Philippe Clair, Julien Bertheau, Gabriel Cattand, Léonce Corne, Gérard Darrieu, Nathalie Nerval, Georges Staquet, Michel Piccoli (Voix)...

Résumé : A Paris en 1973, en pleine nuit, le jeune révolutionnaire Maurice Lindet tire une jolie femme des griffes de soldats excités. Mais celle-ci lui interdit de la revoir. Maurice fait tout pour la retrouver et tombe dans un traquenard tendu par la famille de cette inconnue...

Les années 1990

L'ALLÉE DU ROI

1996, France, Mini série
Réalisé par Nina Companéez
Scénario de Nina Companéez d'après le roman de Françoise Chandernagor
Photographie de Dominique Brabant, Philippe Nicolas & Georges Orset
Musique de Bruno Bontempelli
Décors de Jean-Claude Bourdin, Olivier Breban, Yves Demarseille, Laurent Labagnère, Alain Leguillon, Guy-Michel Morin, Christian Pestour & Daniel Thourier
Costumes de Thierry Bosquet, Annick Garel-Coutelle, Pierre-Yves Gayraud, Anne Nicolod, Emanuelle Pelletier, Stéphane Perrin, Françoise Poulin & Sophie Pretat
Montage de Nicole Berckmans & Manuel De Sousa
Son de Nelly Gourves & Stefan Richter
Mixage de Joël Faure
Montage son de Stéphanie Araud & Stefan Richter
Scripte d'Anne-Marie Dumas
Durée 4 h 01

Avec Dominique Blanc, Mauricio Buraglia, Didier Sandre, Valentine Varela, Michel Duchaussoy, Samuel Labarthe, Christian Brendel, Annie Sinigalia, Geneviève Mnich, Raphaëline Goupilleau, Claude Aufaure, Jacques Ciron, Annie Grégorio, Maud Rayer, Frédérique Tirmont, Antoine du Merle, Daniel Mesguich, Marie-Armelle Deguy, Agathe de La Boulaye, Magali Renoir, Catherine Alcover, Benoît Allemane, Olivier Achard, Bernard Musson...

Résumé : Juste avant la naissance du 3ème enfant de la Montespan, le Roi prend la décision de "légitimer" les enfants qu'il a eus de la Vallière et de la Montespan. Le Roi les veut désormais à la Cour auprès de lui. Françoise vient donc s'installer à la Cour, en tant que gouvernante officielle des enfants de Madame de Montespan. Elle vit dans la proximité du Roi qui lui porte de plus en plus d'attention. Lors d'une rencontre imprévue à l'aube, dans une grotte du parc de Saint-Germain, elle se donne au Roi...