Accueil
Acteurs
Actrices
Compositeurs
Films
Photographes
Réalisateurs
Scénaristes
Technique
Thèmes
Contact













Bucarest fait son cinéma
Les autres capitales

Situation géographique

Bucarest se trouve dans le sud de la Roumanie, entre Ploiești au nord et Giurgiu au sud, à moins de 80 kilomètres de la Bulgarie.
La plaine de Bucarest, sous-région de la plaine valaque (de l'est de la Serbie au sud-est de la Roumanie), s'étend le long de la Dâmbovița, du nord dans les Carpates, au sud dans la vallée de l'Argeș. Bucarest est au centre-sud de cette plaine, entre 60 et 90 mètres d'altitude.
En tant que capitale, Bucarest est un nœud de transport important, sur le chemin de la route européenne 81 de Pitești à Constanța, et au cœur du réseau des chemins de fer roumains (gare d'origine de cinq lignes principales).

Source : Wikipédia

Histoire

Moyen Âge : L'histoire de Bucarest est plus ancienne que son statut de capitale de la Roumanie, qui date seulement du milieu du XIXe siècle. En effet, la cité fut fondée au xivXIVe siècle par Mircea l'Ancien (Mircea cel Bătrân), après sa victoire sur les Turcs, comme "forteresse de Bucarest". La capitale de la Valachie était alors dans les Carpates, à Curtea de Argeș, et plus tard à Târgoviște. C'est en 1459, lorsque Vlad III l'Empaleur (Vlad Țepeș), prince de Valachie y fit des escales prolongées, que la vieille cour voévodale de Bucarest, Curtea Veche, fut bâtie. Plus tard, durant le règne de Radu III le Beau (Radu cel Frumos), Bucarest devient la résidence secondaire régulière de la cour. Toutefois Bucarest n'a jamais eu de remparts, et, en cas de guerre, les habitants, avec leurs biens et bétail, se réfugiaient à proximité, dans l'épaisse forêt de Vlăsia ou dans les marais de Călugăreni, véritables pièges pour les différents envahisseurs.
Renaissance, nouvelle capitale : Incendiée par les Turcs en 1595, durant les guerres de Michel le Brave, Bucarest est rebâtie et continue à grandir en taille et en prospérité. Son centre se situe autour de la "grand'rue" Ulița mare qui, à partir de 1589, est surnommée Lipscani d'après le nom des marchands qui importaient objets, étoffes et denrées de la foire de Leipzig". Au XVIIe siècle, Bucarest devient le centre commercial le plus important de la Valachie et, en 1698, le prince régnant Constantin Brâncoveanu la choisit comme capitale de la principauté.
Temps des révolutions : Au XIXe siècle, alors que la Roumanie sert de théâtre d'opérations aux guerres des empires voisins et que les Roumains se soulèvent lors des révolutions de 1821 et de 1848, Bucarest est fréquemment occupée et pillée par les Ottomans, les Autrichiens et les Russes. Elle est longuement occupée deux fois par ces derniers, en 1828-1833 et en 1853-1854, puis par une garnison autrichienne en 1854-1857. En outre, le 23 mars 1847, 2 000 bâtiments de Bucarest sont la proie des flammes, qui détruisent un tiers de la cité. Ces ravages font disparaître une grande partie du patrimoine ancien.
Capitale de l'Union des trois provinces : En 1861, lors de l'union de la Valachie et de la Moldavie, Bucarest devient la capitale de la nouvelle principauté de Roumanie. Grâce au nouveau statut de Bucarest, la population de la ville augmente considérablement dans la seconde partie du XIXe siècle et une nouvelle ère de développement urbain commence. La richesse architecturale et la culture cosmopolite de cette période valent à Bucarest son surnom de Paris oriental, avec l'avenue de la Victoire (Calea Victoriei) comme Champs-Élysées. Mais la fracture sociale entre riches et pauvres, décrite en ce temps-là par Ferdinand Lassalle, en fait un nid de tensions à la fois sociales et nationales (les minorités, installées depuis longtemps et bien représentées en milieu urbain, sont plus instruites et aisées que les Roumains d'origine rurale qui y affluent).
Entre le 6 décembre 1916 et novembre 1918, la ville est occupée par les Allemands et la capitale est transférée à Iași.
Après la Première Guerre mondiale, Bucarest devient la capitale du royaume de la Roumanie unifiée, qui inclut désormais la Transylvanie et la Bucovine jusque-là austro-hongroises, et la Moldavie orientale (annexée par l'Empire russe en 1812). Entre les deux guerres, la ville eut le surnom de Petit Paris, tant les Français y sont nombreux (la Roumanie forme, avec la Tchécoslovaquie et la Yougoslavie, la "Petite Entente" alliée à la France). Quelques bâtiments monumentaux ont été construits par des architectes français (l'Athénée, le Palais CEC (Caisse d'Epargne : Palatul Casei de Economii și Consemnațiuni), mais la ville a surtout été le théâtre d'expression de styles architecturaux multiples tels l'Art nouveau, le Bauhaus ou les styles purement locaux dits Néo-brancovan et Néo-vénitien dont il reste, malgré les destructions ultérieures, d'intéressants exemples.
Comme toute la Roumanie, Bucarest dut subir les régimes dictatoriaux carliste, fasciste et communiste de février 1938 à décembre 1989. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Bucarest souffre à la fois des bombardements anglo-américains (pendant le régime Antonescu, allié du Troisième Reich) et allemands (après que la Roumanie a rejoint les Alliés).
Période communiste : Dans les années 1980, la politique de systématisation du territoire se traduit à Bucarest par 320 000 expulsions, la démolition de quartiers historiques entiers et environ 3 000 décès dus au froid et aux carences. Au pouvoir du 6 mars 1945 au 22 décembre 1989, les communistes développent un urbanisme volontariste, déconnecté des réalités et des besoins de la population, qui se traduit sur le terrain par une série de destructions de monument historiques (notamment de statues et d'églises, jugées porteuses des souvenirs d'un passé révolu), par la construction de grandes barres d'immeubles collectifs anonymes (bâtis à partir d'éléments préfabriqués et où chauffage et eau manquent dans les étages supérieurs) et par la dégradation des transports urbains soumis aux caprices des dictateurs successifs, mais aussi d'urbanistes amis des premiers, qui, ralentis dans leurs trajets en automobile par les transports en commun et l'afflux de voyageurs dans les stations et gares, raréfient les arrêts et déconnectent les lignes, soumettant la population à des marches à pied d'autant plus prolongées que les véhicules anciens ne sont pas remplacés au rythme de leur mise hors-service.
Ce processus empire après 1977, lorsqu'un tremblement de terre de magnitude 7,4 sur l'échelle de Richter fait 1 500 victimes et donne un "coup d'accélérateur" au programme communiste de nettoyage des traces du passé bourgeois-aristocratique (selon la terminologie officielle omniprésente). Sous la présidence de Nicolae Ceaușescu (1965-1989), la plus grande partie du centre historique de la ville est ainsi détruite et remplacée par des immeubles de style soviétique, dont le meilleur exemple est le Centre civique, qui inclut le palais de la République, où un quartier historique entier a été rasé pour accueillir les constructions mégalomanes du dictateur roumain. L'exécution sommaire du dictateur et de son épouse en 1989, après un simulacre de procès, sauve certains quartiers historiques, encore debout aujourd'hui.
Bucarest est le témoin de la révolution de décembre 1989, commencée à Timișoara, puis en 1990, des manifestations étudiantes (Golaniades) et de leur répression sauvage (Minériades) par les mineurs de la vallée du Jiu, eux-mêmes manipulés par le pouvoir post-communiste.
Période contemporaine : Depuis 1990, avec le rétablissement de la démocratie et l'ouverture des frontières, la ville évolue rapidement. De très nombreux commerces s'ouvrent et le nombre de véhicules individuels explose, posant des problèmes de circulation qui gênent aussi les transports urbains et pèsent sur la santé des Bucarestois.
Après 2000, profitant du début du boom économique en Roumanie, la ville se modernise : des immeubles de grande taille, des centres commerciaux et des quartiers résidentiels modernes surgissent, surtout dans les quartiers nord, alors que le centre historique de Bucarest subit une importante dégradation : si certains monuments classés sont restaurés, beaucoup d'autres se dégradent au même rythme que les immeubles anciens non classés et finissent par être démolis en dépit de la loi. La ville renouvelle cependant sa voirie et ses réseaux d'adduction d'eau et de gaz, son réseau électrique et ses véhicules des transports urbains, domaines dans lesquels l'offre reste inférieure aux besoins, d'autant que la fin des restrictions imposées par le régime communiste ouvre la ville à un important exode rural. L'offre reste insuffisante également parce que les modifications apportées par le régime Ceaușescu au réseau ont été conservées à cause de la priorité absolue donnée à l'automobile (par exemple de nombreux passages piétonniers ont été remplacés par des tunnels pas toujours accessibles aux moins mobiles et le réseau des trams qui, avant 1985, était interconnecté au centre de la ville, Piața Unirii, n'a pas été de nouveau raccordé : les terminus des différents réseaux se trouvent donc à plus d'un kilomètre les uns des autres, obligeant les voyageurs à de longues et périlleuses marches et traversées de rues).

Source : Wikipédia

Les films tournés à Bucarest
2000 2010

Les années 1990

LES ENFANTS DE LA HONTE
(Nobody's Children)

1994, USA, Drame
Réalisé par David Wheatley
Scénario de Petru Popescu & Iris Friedman
Photographie de Franco Di Giacomo
Musique de Jean-Claude Petit
Décors de Luc Le Devehat
Direction artistique de Mihai Tauzu
Costumes de Catalina Ghibu & Lillian Pan
Montage de John Grover
Scripte d'Irene East
Durée 1 h 35

Avec Ann-Margret, Dominique Sanda, Jay O. Sanders, Reiner Schöne, Clive Owen, Allan Corduner, Katrin Cartlidge, Leon Lissek...

Résumé : Ce film est l'histoire vraie de Carol Stevens, la première américaine à avoir réussi à adopter des enfants roumains. Année 1989 : Carol et Joe Stevens vivent aux Etats-Unis, mariés depuis plusieurs années, ils forment un couple modèle, la seule ombre à leur bonheur c'est que Carol n'arrive pas à mener une grossesse jusqu'à son terme, et tous deux ressentent cruellement ce manque d'enfants. Carol se remet à peine d'une fausse couche lorsqu'elle voit à la télévision un reportage sur la chute de Ceaucescu en Roumanie et sur la découverte que font les reporters de ces orphelinats-mouroirs, où sont entassés des enfants qui survivent dans des conditions atroces. Totalement bouleversée par ce qu'elle a vu, Carol arrive à convaincre Joe de partir pour la Roumanie adopter un de ces enfants...
LE REGARD D'ULYSSE
(To vlemma tou Odyssea)

1995, Grèce/France/Italie/Allemagne/Royaume-Uni/Yougoslavie/Roumanie/Albanie/Bosnie-Herzégovine, Drame
Réalisé par Theodoros Angelopoulos
Scénario de Theodoros Angelopoulos, Tonino Guerra, Petros Markaris, Giorgio Silvagni & Kaii Tsitseli
Photographie de Giorgos Arvanitis & Andreas Sinanos
Musique d'Eleni Karaindrou
Décors de Dinos Katsouridis
Costumes de Giorgos Ziakas
Montage de Takis Koumoundouros & Yannis Tsitsopoulos
Son de Thanassis Arvanitis, Yannis Haralambidis & Marton Jankov-Tomica
Mixage de Bernard Le Roux
Casting d'Alexandros Labridis, Margarita Manda, Panayiotis Portokalakis & Dinko Tucakovic
Scripte de Margarita Manda
Durée 2 h 56

Avec Harvey Keitel, Erland Josephson, Maia Morgenstern, Thanasis Vengos, Giorgos Mihalakopoulos, Dora Volanaki, Mania Papadimitriou, Giorgos Konstas, Wojciech Pszoniak...

Résumé : Le cinéaste grec émigré A. accepte de partir à la recherche de trois bobines jamais développées tournées par les frères Manakis en 1905 dans les Balkans. Commence alors une quête à travers des pays juste sortis du communisme ou en pleine guerre. Au fil de ses rencontres, A. découvre que les bobines se trouvent à Sarajevo qui subit le siège de l'armée serbe...

Prix & Récompenses :

Festival de Cannes 1995 : Grand prix du jury & Prix de la critique internationale FIPRESCI.
European film awards 1995 : Prix FIPRESCI.
CAPITAINE CONAN

1996, France, Guerre
Réalisé par Bertrand Tavernier
Scénario de Jean Cosmos & Bertrand Tavernier d'après le roman de Roger Vercel
Photographie d'Alain Choquart
Musique d'Oswald d'Andrea
Décors de Guy-Claude François
Costumes de Jacqueline Moreau & Agnès Evein
Montage de Luce Grunenwaldt
Son de Michel Desrois & Gérard Lamps
Montage son de Khadicha Bariha
Scripte de Zoé Zurstrassen
Durée 2 h 09

Avec Philippe Torreton, Samuel Le Bihan, Bernard Le Coq, Catherine Rich, François Berléand, Claude Rich, André Falcon, Claude Brosset, Cécile Vassort, François Levantal, Frédéric Pierrot, Eric Savin, Jean-Marie Juan, Laurent Bateau, Christophe Odent, Maria Pitarresi, Frédéric Diefenthal, Daniel Langlet, David Brécourt...

Résumé : Les Balkans, septembre 1918. L'armée française d'Orient livre sur le front bulgare ses derniers assauts victorieux, au cours desquels se distinguent les hommes de Conan, des “guerriers” recrutés dans les prisons militaires, adeptes de la fronde, du couteau ou du corps à corps pour “nettoyer” les tranchées ennemies. Conan assume la barbarie efficace de ses hommes et méprise l'armée régulière et ses chefs fantoches, comme le général Pitard de Lauzier. Son seul ami est un jeune officier, Norbert, homme cultivé dont il apprécie l'honnêteté. Il respecte également de Scève, un noble qui sait parfois oublier les privilèges de sa caste. Le 11 novembre, l'armistice est proclamé lors d'une cérémonie perturbée par la pluie et les troubles intestinaux des soldats. C'est l'armistice, mais pas la démobilisation : tous sont cantonnés à Bucarest. Les soldats oisifs s'amusent, volent, pillent et vont jusqu'à tuer lors d'un hold-up, comme les hommes de Conan. Il faut installer un tribunal militaire où Norbert est d'abord avocat puis procureur. Il se brouille avec Conan, tout en essayant d'arrondir les angles lors des procès...

Prix & Récompenses :

Festival de San Sebastian 1996 : Mention spéciale, Prix FIPRESCI & Prix de la Solidarité.
César 1997 : Meilleur acteur & meilleur réalisateur.

TRAIN DE VIE

1998, France, Comédie Dramatique
Réalisé par Radu Mihaileanu
Scénario de Radu Mihaileanu
Photographie de Yorgos Arvanitis & Laurent Dailland
Musique de Goran Bregovic
Décors de Christian Niculescu
Costumes de Viorica Petrovici
Montage de Monique Rysselinck
Son de Pierre Excoffier
Montage son d'Eric DeVos
Mixage de Dominique Dalmasso
Casting de Pierre-Jacques Bénichou
Scripte d'Élodie Van Beuren
Durée 1 h 43

Avec Lionel Abelanski, Rufus, Clément Harari, Michel Muller, Bruno Abraham-Kremer, Agathe de la Fontaine, Johan Leysen, Marie-José Nat, Gad Elmaleh, Serge Kribus...

Résumé : Schlomo, un homme simple d'esprit, raconte comment, durant la seconde guerre mondiale, son Shtetl a échappé au génocide nazi. Les habitants de ce petit bourg juif d'Europe de l'est, ont organisé eux-mêmes leur fausse déportation. Tout le village participe. Ils achètent d'abord un train...

Prix & Récompenses :

David di Donatello 1999 : Meilleur film étranger.
Festival de Sundance 1999 : Prix du public - Cinéma du monde.